Le rapport de Dominique Strauss Kahn sur le franc CFA continue de faire des vagues. L’économiste Kako Nubukpo, ancien ministre togolais de la Prospective et de l’Évaluation des politiques publiques, estime que l’argumentaire de l’ancien directeur du FMI, s’il est parfois pertinent, pêche par manque de cohérence.
Le Bissau-guinéen Carlos Lopes, ancien secrétaire de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, et le Sénégalais Abdourahmane Sarr, ancien du FMI, réagissent pour Jeune Afrique aux propositions de Dominique Strauss-Khan sur la réforme du franc CFA.
Dans un document de 29 pages, Dominique Strauss-Kahn présente son analyse de la Zone franc et fait une série de proposition de réformes. L’ancien directeur du FMI plaide pour modifier en profondeur le fonctionnement du franc CFA, dont les inconvénients fragilisent selon lui les économies de la région.
À l’occasion de la réunion de la zone franc, qui s’est tenue les 12 et 13 avril à Brazzaville, le think tank L’Hétairie a publié une note consacrée à l’avenir de la zone Franc. L’historien Vincent Duchaussoy, l’un des co-auteurs, revient pour JA sur ses principales propositions.
Suspendu début décembre de son poste de directeur de la Francophonie économique et numérique qu’il occupait depuis 2016 au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’économiste togolais n’en demeure pas moins hyper actif, en France comme au Togo.
Facinet Sylla, économiste et ancien directeur de la banque centrale de Guinée, plaide pour une monnaie commune dépouillée des poids symboliques que sont son nom et la présence d’officiels français au sein de ses instances de gouvernance.
Pour sortir du franc CFA, le fondateur de CGF Bourse et de CGF Gestion Gabriel Fal propose la création d’un Fonds monétaire africain, dont le rôle serait de garantir les parités des différentes monnaies membres, de mutualiser les réserves de change et de contrôler strictement l’inflation.
Chaque année, l’auteur kényan Ngugi wa Thiong’o est snobé par les jurés du prix Nobel de littérature. Pourtant, son œuvre est l’une des plus importantes d’Afrique, rédigée de surcroît dans une langue africaine, le gikuyu.
Pour le ministre congolais de l’Économie, les États africains doivent s’atteler à bâtir de vraies économies compétitives, plutôt que de se préoccuper de disposer chacun de sa monnaie. Ce qui ne l’empêche pas de suggérer des évolutions dans la politique monétaire de la zone CFA, notamment le passage de la fixité par rapport à l’euro à une flexibilité contrôlée.
En marge du sommet d’Abuja, ce week-end, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a défendu le principe d’une mise en place progressive de la monnaie unique de la Cedeao dès 2020. Une nouvelle feuille de route guidant sa création doit être dévoilée en février 2018.
L’économiste Kako Nubukpo, très critique du Franc CFA, a été suspendu de son poste à l’OIF. Une décision dont le timing interroge, l’ancien ministre togolais n’ayant jamais caché ses prises de position hostiles à cette monnaie.
L’économiste togolais, habitué des sorties médiatiques critiques envers le franc CFA, a été suspendu de son poste de directeur de la Francophonie économique et numérique au sein de l’OIF. En cause : un texte, publié fin novembre.
Alors que le spectre d’une dévaluation du franc CFA dans la zone Cemac agite la sphère politique et économique depuis un an, l’agence de notation Standard & Poor’s s’est penchée sur les conséquences qu’aurait une telle décision à l’échelle des deux zones franc CFA.
Au lendemain du « discours de Ouagadougou » d’Emmanuel Macron, les réactions sont mitigées. Si certains saluent le franc-parler et le style du président français, d’autres soulignent un discours « vide » ou « propagandiste ».
Assassinat de Thomas Sankara, lutte contre le terrorisme, migration, éducation… pendant plus de deux heures, le président français Emmanuel Macron s’est adressé aux étudiants de l’Université de Ouagadougou, pour la première étape de sa tournée africaine. Retour sur les points clés de son intervention.
La capitale burkinabè retient son souffle à quelques heures de l’arrivée du président français. Première étape de sa tournée africaine, Ouagadougou se prépare à accueillir le président français sur fond de polémiques.
Tribune co-rédigée par Carl Grekou, économiste au CEPII au sein du programme « Macroéconomie et finance internationales » et Ferdinand Owoundi, économiste au CRIEF.
La monnaie unique de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ne verra pas le jour en 2020, contrairement à ce qui était prévu, a annoncé mardi le président de la Commission de la Cedeao, Marcel De Souza.
L’économiste sénégalais Ahmadou Aly Mbaye, doyen honoraire des la faculté des sciences économiques et de gestion à l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, analyse les performances économiques des pays de la zone du franc CFA et notamment du Sénégal.
Au sortir de la réunion des ministres des Finances de la zone franc, qui s’est tenue à Paris ce 5 octobre, la France et les autres pays membres ont répondu en filigrane aux critiques visant la devise.
Le 6 septembre dernier, à Paris, Kako Nubukpo, économiste togolais et ancien ministre de Faure Gnassingbé, a vertement fustigé la prise de position de l’ancien Premier ministre béninois Lionel Zinsou sur le franc CFA.
Au lendemain de l’expulsion du polémiste anti franc CFA Kemi Seba vers la France, de nombreuses voix s’élèvent au Sénégal pour dénoncer une décision qui, selon eux, ferait du pays « la risée des pays africains ».
L’avion de l’activiste franco-béninois Kemi Seba a atterri ce jeudi matin à l’aéroport d’Orly, en France. Il était sous le coup d’une procédure d’expulsion qui lui avait été notifiée la veille par les autorités sénégalaises.
Alors que N’Djamena va tenter de collecter 3 milliards d’euros à Paris début septembre, le ministre tchadien de l’Économie et de la Planification du développement défend les efforts engagés par le pays pour relancer son économie.
L’ancien Premier ministre béninois, président de la Fondation AfricaFrance, s’en est vertement pris aux « activistes qui ne s’intéressent pas à la stabilité monétaire des États », lundi lors de la conférence de présentation des rencontres «Africa 2017», dans une allusion évidente à l’activiste franco-béninois Kémi Séba, qui avait brûlé publiquement un billet de 5 000 F FCA à Dakar, puis avait été arrêté avant d’être relaxé.
Pour la deuxième fois en moins de trois mois, le président français, Emmanuel Macron, a reçu son homologue ivoirien à Paris, ce jeudi. Au menu des discussions : Franc CFA, migrations, sécurité.
L’activiste franco-béninois Kémi Séba, qui avait brûlé publiquement un billet de 5 000 F FCA, puis avait été arrêté vendredi dernier, a été relaxé par le tribunal de Dakar.