Baptisé « TPCI-2016-2026 », le nouvel emprunt obligataire émis par l’État ivoirien doit permettre notamment de financer les investissements prévus au budget 2016. D’une durée d’un mois, la période de souscription a démarré le 10 octobre.
La publication par Jeune Afrique mercredi des bonnes feuilles d’une charge de quatre économistes — qui paraîtra le 3 octobre aux éditions La Dispute — contre le système monétaire instauré par la France en 1945 et encore en vigueur aux Comores et dans quatorze États en Afrique, est l’occasion de vous donner la parole : une réforme du CFA vous semble-t-elle réaliste ? Si oui laquelle ?
Ébullition autour du franc CFA : alors qu’une réunion des ministres de la zone franc se tient à Paris vendredi, le secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) Carlos Lopes, qui s’apprête à démissionner, pointe du doigt mercredi « un mécanisme désuet ». Dans ce contexte, « J.A. » publie les bonnes feuilles d’un ouvrage collectif à paraître, « Sortir l’Afrique de la servitude monétaire. À qui profite le franc CFA ? ».
La Banque Centrale des États de l’Afrique Centrale (BEAC) a abaissé de 50% le taux des réserves obligatoires applicable aux banques commerciales, le 6 avril. Cette décision prise lors d’un comité de politique monétaire extraordinaire réjouit les établissements de crédit.
Refusant la nostalgie d’un passé traditionnel mais cherchant à construire un futur ancré dans les cultures locales, l’essayiste sénégalais dénonce l’aliénation intellectuelle des élites qui pensent le continent à l’aune du modèle occidental.
On connaissait le « Grexit », qui désigne une éventuelle sortie de l’euro de la Grèce. Mais le débat concerne aussi l’UEMOA et la Cemac, dont la monnaie est d’une certaine manière gérée… à Francfort.
« Jeune Afrique » a compilé en exclusivité les poids des groupes bancaires africains, français ou marocains… Surprise ! le numéro un dans la zone franc CFA n’est pas celui que l’on croit.
Le Premier ministre béninois Lionel Zinsou, a déclaré sur les ondes de France Inter que les rapports de domination entre la France et ses anciennes colonies africaines « n’existent plus qu’à l’état résiduel et folklorique ».
La banque britannique solidement implantée en Afrique affirme que malgré la forte baisse des réserves de change en Afrique centrale, la zone reste compétitive en raison notamment de la baisse de l’euro face au dollar.
Le communiqué final de la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales de la zone franc, qui s’est tenue à Paris le 2 octobre, ne mentionne pas un seul mot sur le sujet.
François Hollande a-t-il rompu avec la Françafrique, comme il l’avait promis avant son élection à la présidence française ? Quelle politique mène-t-il sur le continent africain ? Réponses de Christophe Boisbouvier, journaliste à RFI, collaborateur de Jeune Afrique et auteur du livre « Hollande l’Africain », en librairies le 15 octobre.
Les critiques se multiplient contre la monnaie de la Cemac et de l’UEMOA. Le 2 octobre, à Paris, la révision de l’accord qui lie leurs quatorze pays membres à l’euro et à la France sera au cœur du sommet de la zone franc.
Malmenés par la chute des cours des matières premières et du pétrole, plusieurs pays du continent voient leurs devises se déprécier. Et les difficultés que traverse l’économie chinoise ne viennent rien arranger.
Pour l’économiste togolais, la devise africaine adossée à l’euro est davantage un handicap qu’un atout dans les pays qui l’utilisent. À la suite du président tchadien, il ouvre le débat, sans tabou.
Le débat est régulièrement remis au goût du jour. Dernier en date : Idriss Déby Itno, qui estime que le franc CFA empêche l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale de se développer.
L’affaire fait grand bruit dans les sphères économiques de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) : un ministre togolais est en pleine tourmente pour avoir mis en cause la conduite de la politique monétaire dans la zone CFA.
Le taux de change réel du franc CFA s’est apprécié, mais il reste bien en-dessous des niveaux en vigueur avant la dévaluation de 1994. Victor Lopes, économiste Afrique chez Standard Chartered, livre son analyse à « Jeune Afrique ».
Les autorités bancaires d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale envisagent de reprendre les échanges de francs CFA que la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) avait unilatéralement suspendus depuis vingt ans.
Dans la perspective de la présidentielle française, le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a rendu publiques ses propositions pour l’évolution des relations entre la France et l’Afrique. Un programme qui se veut au plus proche des attentes des trois millions de votants français originaires du continent.
La dernière rencontre de concertation, le 23 novembre à Abidjan, entre Tiémoko Meyliet Koné, le gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et son homologue de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC), Lucas Abaga Nchama, a ravivé la rumeur d’une possible dévaluation du franc CFA. Malgré le contexte de crise en Europe, les principaux intéressés réfutent le scénario. Explications.
Un sujet ultra-sensible : la dévaluation. Une rumeur, lancée par un quotidien ivoirien pro-Gbagbo. Il n’en fallait pas moins pour que la planète Franc CFA s’enflamme.
La célébration du cinquantenaire des indépendances et un euro qui repart à la hausse face au dollar relancent la contestation sur l’arrimage du franc CFA à la monnaie européenne.
Dans un entretien à « Jeune Afrique », la ministre française de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, Christine Lagarde, fait le point sur les dossiers chauds du prochain sommet de la zone franc, initialement prévu le 20 avril à N’Djamena, mais reporté pour cause de paralysie du trafic aérien dû au nuage de cendres du volcan islandais.
Débriefing au sommet le 17 avril, à Ouagadougou. À l’occasion de la réunion des ministres de l’Économie et des Finances de la zone franc qui se tiendra dans la capitale burkinabè, Christine Lagarde, 53 ans, détaillera à ses homologues africains les retombées du G20 pour le continent. Entre la vente d’une partie des réserves d’or du FMI et l’augmentation des prêts des banques régionales de développement, ce sont plus de 100 milliards de dollars qui lui seront en partie consacrés. Mais, pour faire face au dollar faible qui pénalise les exportations africaines, il ne sera pas question de mettre à l’ordre du jour la dévaluation du franc CFA ou son arrimage à un panier de devises. Première femme à la tête du ministère de l’Économie, l’ancienne avocate plaide pour le maintien de la parité du franc CFA avec l’euro, seul rempart anticrise.