L’ancien ministre français est mort ce mercredi 3 juillet, à l’âge de 101 ans. De la défense du FLN à l’affaire Elf, en passant par sa proximité avec Mouammar Kadhafi et Laurent Gbagbo, retour sur les « aventures africaines » de Roland Dumas.
Le 20 juin 1990, le président français invitait l’Afrique à se démocratiser tout en affirmant que Paris n’avait pas vocation à « intervenir dans les affaires intérieures » des États du continent. Un discours qui résonne encore aujourd’hui.
Envoyé spécial d’Emmanuel Macron en Afrique, Jean-Marie Bockel devra impulser une nouvelle dynamique à la relation franco-africaine. Un véritable défi, à l’heure où Paris n’est plus en odeur de sainteté sur le continent et où Moscou y affirme sa présence.
Pour la 9e édition de Grand ReporTERRE, la metteuse en scène Angélique Clairand et la journaliste Coumba Kane décortiquent les relations tumultueuses entre la France et ses anciennes colonies africaines.
L’ex-ministre français, qui avait dénoncé la « Françafrique », a été nommé alors que Paris prévoit de réduire fortement sa présence militaire sur le continent.
Tandis que se multiplient les coups d’État et les chocs géopolitiques, économiques et sociaux alimentant le désir de certains Africains de rompre avec la France, l’avocat Jemal Taleb invite ces derniers à la plus grande prudence.
Cette visite privée du roi du Maroc intervient après l’aveu d’échec d’Emmanuel Macron en matière de politique maghrébine. Le président français saisira-t-il l’occasion pour mettre un terme au froid diplomatique entre Paris et Rabat ?
Emmanuel Macron débute ce 1er mars une nouvelle tournée africaine qui le mènera à Libreville puis à Luanda, à Brazzaville et à Kinshasa. Un marathon de quatre étapes en quatre jours lors duquel le président français, qui assure avoir posé les bases « d’une autre voie », sera attendu sur plusieurs dossiers politiques sensibles.
Les manifestations contre la présence militaire française sont monnaie courante sur le continent. Pourtant, elle devrait être moins un sujet d’inquiétude que le devenir incertain des transitions militaires en cours dans plusieurs pays.
Veuve du premier président mauritanien, Moktar Ould Daddah, décédé en 2003, Mariem Daddah s’est éteinte ce 12 février à Nouakchott. Le pays pleure cette Française d’origine, qu’on appelait encore affectueusement « Madame la présidente ».
Le 23 janvier, le Burkina Faso a exigé le retrait des forces spéciales françaises Sabre de son territoire, le dernier épisode d’un désamour envers la France au Sahel.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées, vendredi 20 janvier, à Ouagadougou, pour réclamer le départ de l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade.
Dans « Les ambassades de la Françafrique », notre ancien collaborateur Michael Pauron décortique l’ensemble des pratiques du corps diplomatique français qui peuvent expliquer le rejet dont souffre aujourd’hui l’ancienne puissance coloniale.
Le chef de l’État achève sa tournée africaine sur un continent de plus en plus gagné par un sentiment anti-français. La volonté de solder les comptes de la Françafrique, notamment au Cameroun, suffira-t-elle à contrer l’influence grandissante des nouveaux parrains sécuritaires du continent ?
Tout juste désigné ministre français de l’Éducation nationale, l’universitaire spécialiste de l’histoire des minorités essuie une salve de critiques venues de l’extrême droite.
Architecte intellectuel du sommet Afrique-France de Montpellier, Achille Mbembe a pris position pour la réélection du président français. Selon l’historien camerounais, cinq grands axes devraient guider la politique africaine du second quinquennat du chef de l’État.
Au lendemain de son arrivée au pouvoir, le président français avait promis de « disrupter » les relations de l’Hexagone avec ses anciennes colonies. Alors qu’Emmanuel Macron entame un nouveau mandat, l’historien Arthur Banga dresse un premier bilan et des perspectives.
Quelle a été la politique africaine du président français ? Retrait de Barkhane du Mali, pas de danse au Nigeria, restitution d’œuvres d’art au Bénin… À deux semaines du premier tour de la présidentielle, Jeune Afrique en dessine les grandes lignes à travers sept épisodes, entre innovation et realpolitik.
Chantre du nationalisme pour les uns, tyran pour les autres, l’ancien président a laissé un héritage ambivalent, analyse Rachid Ndiaye, ex-ministre guinéen de la Communication. En témoigne la polémique née de la décision de la junte de donner son nom à l’aéroport de Conakry.
À quelques mois de la présidentielle française et après un sommet Afrique-France qui fera date, le vote des quelque 5 millions de Français d’origine africaine représente un enjeu majeur pour Emmanuel Macron.
En tenant à l’écart les dirigeants politiques lors du sommet Afrique-France en octobre dernier, Emmanuel Macron souhaitait renouveler ses relations avec le continent. Mais cela ne peut se faire que si l’Afrique elle-même réinvente sa conception du pouvoir.
La société française et les sociétés civiles africaines n’ont plus seulement un passé, mais des millions d’enfants en commun. Il faut donc qu’elles dialoguent, en se tournant vers l’avenir.
Combattant de l’indépendance du Cameroun, Ruben Um Nyobé, tué le 13 septembre 1958 alors qu’il était dans le maquis, a longtemps été banni des manuels scolaires du pays. Portrait d’un militant et d’une guerre « oubliée ».
Dans son livre intitulé « La Politique de coopération – Je t’aide moi non plus », le chercheur Philippe Marchesin décortique les tenants et les aboutissants de l’aide à la française depuis 1958…
Il est l’un des plus grands philosophes de notre temps. Que pense-t-il du mouvement décolonial, de la condition noire, de l’islam ? Comment voit-il l’avenir de l’Afrique et sa relation avec la France et le monde ? Entretien exclusif.
De Félix Houphouët-Boigny à Alassane Ouattara, la surveillance des communications est indispensable aux présidents ivoiriens. Si les technologies employées sont traditionnellement françaises, la Côte d’Ivoire a pu également se tourner vers les services israéliens. En complément, l’assistance des pays voisins, des États-Unis ou de la France lui est précieuse.
À l’approche de la présidentielle du 12 décembre, l’exécutif comme le Hirak rivalisent de véhémence dans le « french bashing » pour servir leurs desseins politiques.
Jugée partiellement responsable d’une sorte de prédation économique et du maintien d’une certaines prédominance culturelle dans la société marocaine, la France revient régulièrement sous le feu des critiques.