Assassinat de Thomas Sankara, lutte contre le terrorisme, migration, éducation… pendant plus de deux heures, le président français Emmanuel Macron s’est adressé aux étudiants de l’Université de Ouagadougou, pour la première étape de sa tournée africaine. Retour sur les points clés de son intervention.
En visite officielle au Burkina Faso, Emmanuel Macron a notamment annoncé la levée prochaine du secret-défense sur les archives françaises concernant l’assassinat de Thomas Sankara. Mariam Sankara, la veuve de l’ex-chef de l’État burkinabè, se félicite de cette décision. Interview.
L’opération était restée secrète jusque-là, et peut-être n’est-ce pas un hasard si une source bien informée la révèle à Jeune Afrique au moment où Robert Mugabe est en butte à un coup d’État.
Chargée de l’enquête française sur le bombardement de Bouaké, qui fit 10 morts et 33 blessés en novembre 2004, la juge d’instruction Sabine Khéris a clos fin septembre l’instruction ouverte il y a douze ans.
Les autorités djiboutiennes espèrent faire comprendre à la France que le pays n’est plus qu’un simple point d’encrage sécuritaire, mais un carrefour économique de la Corne africaine. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron aux présidentielles, l’environnement diplomatique semble avoir évolué.
Alors que le verdict du procès des « biens mal acquis », qui vise Teodoro Nguema Obiang Mangue – dit Teodorín -, le vice-président de la Guinée équatoriale, devrait être rendu le 27 octobre à Paris, la diplomatie équato-guinéenne s’active en coulisses.
« Les morts ne sont pas morts », disait Birago Diop. « Ils sont dans le feu qui s’éteint, dans les herbes qui pleurent, dans le rocher qui gémit. » C’est ce qu’on dira de celui qui mourut il y a trente ans, qui n’eut point droit à des obsèques dignes de son rang et qui n’a ni mausolée ni ville portant son nom.
Ancien conseiller Afrique de l’Élysée, Jean-Christophe Mitterrand était l’un des hauts fonctionnaires français les plus proches du capitaine au béret rouge. Trente ans après, le fils de l’ancien président français a accepté de se confier sur les rapports franco-burkinabè de l’époque.
Comment faire connaître au plus grand nombre les complexes affaires de trafic d’uranium entre la France et l’Afrique ? Deux livres récents s’y attellent avec un point commun : le style romanesque.
Depuis un demi-siècle, la cellule africaine de l’Élysée alimente tous les fantasmes, tant il lui est arrivé d’emprunter des chemins tortueux. Fait-elle toujours la pluie et le beau temps sur le continent ?
De 1960 à 1974, le « Monsieur Afrique » des présidents français tira toutes les ficelles de la Françafrique. Son ombre tutélaire continue d’écraser ses successeurs.
Depuis sa création au début de la Ve République, la cellule Afrique de l’Élysée n’a pas toujours su sauver la mise aux présidents africains se trouvant dans une posture difficile, comme Juvénal Habyarimana ou Henri Konan Bédié dans les années 1990. En revanche, elle a parfois mené des missions inattendues.
Depuis plus d’un demi-siècle, et malgré les Indépendances, les services de la présidence française conservent des liens étroits avec l’Afrique. Dans l’ombre ou la lumière, la cellule africaine de l’Élysée a parfois constitué un État dans l’État, entretenant barbouzeries et pratiquant la diplomatie parallèle. Qui sont les hommes – et les femmes – qui ont occupé le fauteuil de Jacques Foccart ? Réponse en infographie.
Après la table-ronde des donateurs pour le Tchad, qui s’est terminée le 8 septembre à Paris et a permis au Tchad de récolter 20 milliards de dollars de promesses de financent auprès des bailleurs internationaux, la France « espère » que le président Idriss Deby Itno fixe « prochainement » un calendrier pour les élections législatives.
Dans le passé, le plus puissant des services secrets français a exercé sur le continent une influence considérable, grâce au bon vieux renseignement humain. Une recette aujourd’hui menacée par la vogue du tout-technologique.
Le directeur de la chaire d’études africaines comparées de l’université Mohammed VI Polytechnique publie un nouvel ouvrage, « L’impasse national-libérale. Globalisation et repli identitaire ». Questions-réponses sur un concept composé de deux notions inconciliables… en apparence seulement.
Accaparé jusqu’à la fin de 2016 par son soutien à Jean Ping et à ses alliés de l’opposition gabonaise, Robert Bourgi s’est fait beaucoup plus discret depuis le début de 2017.
Passé colonial et avenir commercial, opérations militaires et diplomatie parallèle… Les prises de position du candidat des Républicains, par la voix de son conseiller aux affaires africaines.
Vue d’Afrique, des peuples qui en furent les victimes et en conservent la mémoire vive, la polémique sur la colonisation qu’Emmanuel Macron a relancée à Alger le 15 février avec des mots inédits en France a quelque chose de surréaliste et de dérisoire.
Près de trois heures : c’est ce qu’il faut à la série-documentaire « Mafia et République » pour raconter l’épopée de la mafia corse, de ses origines marseillaises à sa lente agonie africaine. Elle est diffusée ce mardi, sur la chaîne et sur le site d’Arte.
Ce n’est peut-être pas une mission impossible, mais celle-ci est assurément difficile. Erwan Davoux, 45 ans, est candidat pour Les Républicains (LR) dans la 9e circonscription des Français de l’étranger (Afrique du Nord et de l’Ouest). Il s’agit de sa première campagne législative.
Le 18 janvier dernier, le ministère de l’Économie et des Finances français a gelé les avoirs de Mahamat Nouri et Mahamat Mahdi Ali, opposants au président tchadien Idriss Déby Itno, et de Ferdinand Mbaou, en lutte contre Denis Sassou Nguesso (DSN) au Congo-Brazzaville.
Au petit matin du 16 janvier 1977, un avion se pose à l’improviste sur l’aéroport de Cotonou, au Bénin. L’« Opération crevette » contre le président marxiste-léniniste Mathieu Kérékou a commencé.
Vainqueur ce dimanche de la primaire de la droite et du centre face à Alain Juppé, François Fillon fait désormais partie des favoris à l’élection présidentielle française de 2017. S’il venait à l’emporter, quelles seraient les grandes lignes de sa politique africaine ? Éléments de réponse.
Exaspéré par les affaires qui se succèdent (immobilisation d’un avion à Lyon et auditions à La Haye en octobre, ouverture d’une information judiciaire et saisie de véhicules à Genève en novembre…), Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, le président équato-guinéen, hésite à se rendre au sommet de l’OIF (à Madagascar, les 26 et 27 novembre) et au sommet Afrique-France (à Bamako, en janvier).
Dans la nuit du 20 au 21 septembre 1979, une opération menée par les services secrets français aboutit à la destitution de Jean-Bedel Bokassa, alors en déplacement dans la Libye de Kadhafi. Une nouvelle ère s’ouvre après une décennie de règne sans partage du « Napoléon centrafricain » et trois années d’un éphémère empire.
À l’occasion d’un discours prononcé dimanche dans son fief de Sablé-sur-Sarthe, le candidat à la primaire Les Républicains pour l’élection présidentielle a affirmé au sujet de l’enseignement de l’histoire de la colonisation à l’école que la France n’était « pas coupable d’avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d’Afrique ». Une déclaration qui a déclenché la polémique.