Paris, qui s’apprête à accueillir le président nigérian Muhammadu Buhari en visite officielle, du 14 au 16 septembre, coopère de plus en plus étroitement avec Abuja dans la lutte contre Boko Haram. Malgré les précédents démentis de l’armée française, ses chasseurs sont désormais bien autorisés à survoler le territoire du Nigeria.
Lors de son passage éclair au Cameroun, le 3 juillet, François Hollande a reconnu la répression exercée par la France contre les indépendantistes camerounais dans les années 1950 et 1960. Est-ce suffisant ?
Avec sa disparition le 29 juin, c’est une page de l’histoire franco-africaine qui se tourne. Charles Pasqua emporte avec lui nombre de secrets de la Ve République.
Bain de foule qui déclencheraient presque l’émeute à Cotonou, applaudissement nourris de la communauté française à Luanda… Le footballeur de l’équipe de France et du Paris Saint-Germain, Blaise Matuidi, a été la véritable star de la tournée africaine de François Hollande.
Le président français est arrivé dans la nuit de mercredi à jeudi vers minuit et demi au Bénin, pour débuter une tournée africaine de trois jours, qui le conduira également en Angola et au Cameroun. Des pays rarement visités par les chefs d’État français.
Le Bénin, l’Angola et le Cameroun. La démocratie, les affaires et la sécurité. Les trois destinations de la prochaine tournée africaine de François Hollande – inédites pour lui – semblent avoir été spécialement choisies pour faire passer son message au continent.
On croyait tout savoir de la chute du président Diori, en 1974. Mais des archives encore confidentielles suggèrent que le putschiste Seyni Kountché a pris tout le monde de court. Y compris Paris.
Les archives de Jacques Foccart, le premier « Monsieur Afrique » de la Ve République livrent leurs secrets. Entretien avec le chercheur qui a la charge de ce fonds d’une richesse exceptionnelle.
Barbouze : un mot que Robert Dulas déteste, mais qui lui colle à la peau. Longtemps, ce pro du renseignement a traîné ses guêtres en Afrique. Aujourd’hui, c’est dans un livre qu’il règle ses comptes.
Une cérémonie à la mémoire des neuf soldats français morts à Bouaké en 2004 a lieu jeudi 6 novembre à Poitiers. Dix ans après, retour sur les faits grâce aux récentes auditions inédites de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de Gildas Le Lidec, ambassadeur de France à Abidjan au moment du drame.
Le maintien de Jean-Yves Le Drian à son poste de ministre français de la Défense était particulièrement souhaité par les présidents Denis Sassou Nguesso (Congo), Idriss Déby Itno (Tchad) et Mahamadou Issoufou (Niger).
L’ancien secrétaire général de l’Élysée du temps de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, s’est rendu en Côte d’Ivoire le 12 janvier. Il chercherait à promouvoir un logiciel lié à la révision de listes électorales.
Jadis, la France intervenait comme bon lui semblait en Afrique. Aujourd’hui, elle cherche à maintenir une certaine influence. L’historien Jean-Pierre Bat revient sur un demi-siècle de Françafrique… et sur ce qu’il en reste.
Pour Alexandre Vilgrain, président du Conseil français des investisseurs en Afrique et PDG du groupe agro-industriel Somdiaa, il est urgent d’en finir avec les pratiques d’un autre âge et de se lancer dans la diplomatie économique.
Comme Nicolas Sarkozy, Claude Guéant s’est reconverti dans les affaires. L’ancien secrétaire général de l’Élysée a fondé un cabinet d’avocats très familial et très actif dans les milieux françafricains.
Invité à une « tenue blanche fermée » qui a tourné à une attaque contre Nicolas Sarkozy sur fond de Côte d’Ivoire, notre confrère de RFI a recueilli les paroles de « frères » qui haussent le ton.
Le chef de l’État français est arrivé en fin de matinée, le 12 octobre, dans la capitale sénégalaise. Après un tête-à-tête et un déjeuner de travail avec son homologue sénégalais, Macky Sall, il a prononcé un discours devant l’Assemblée nationale. Un texte progressiste et concret, loin de l’idéologie de son prédécesseur, Nicolas Sarkozy.
CFAO, le premier distributeur automobile et pharmaceutique d’Afrique francophone est racheté par une filiale du groupe nippon Toyota. La marque française, connue depuis des générations, ne devrait pas pour autant disparaître.
La « Françafrique de papa » est-elle passée de mode pour le nouveau gouvernement français ? Les ambassadeurs africains en France n’ont en tout cas pas reçu la visite de représentants de la nouvelle équipe de François Hollande, lors de leur petite fête en l’honneur de la Journée de l’Afrique, le 30 mai à Paris…
L’ancien président français Jacques Chirac a porté plainte contre l’intermédiaire de l’ombre de l’Élysée, Robert Bourgi, au mois de novembre, a-t-on appris jeudi 1er mars. L’avocat avait accusé Jacques Chirac, dans les colonnes d’un journal français également visé par la plainte, d’avoir perçu des fonds occultes de la part de plusieurs dirigeants africains.
À deux mois de l’élection présidentielle, Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy, et l’académicien Jean-Christophe Rufin, partisan de François Hollande, croisent le fer dans le n°2668 de Jeune Afrique, à paraître lundi 26 février. Enjeu du duel : le cadavre de la Françafrique…
L’ancien secrétaire d’État à la Coopération avait appelé « au décès de la Françafrique », en janvier 2008. Deux mois plus tard, il était débarqué. Jeune Afrique l’a consulté pour avoir son sentiment sur les récentes déclarations de Robert Bourgi, qui affirme avoir fait transité des mallettes « pleines de billets » entre des présidents africains et des personnalités politiques françaises, dont Jacques Chirac.
La machine à billets de la Françafrique, dénoncée récemment par l’un de ses acteurs, Robert Bourgi, a aussi fonctionné durant les années Mitterrand. L’entreprise Elf en était une pièce maîtresse.
Abdoulaye Wade ne portera finalement pas plainte en diffamation contre Robert Bourgi devant la justice française. Une décision prise après les rétractations de l’avocat, qui avait d’abord accusé le président sénégalais et son fils Karim d’avoir donné de l’argent en liquide à d’anciens dirigeants français.
Le numéro deux du régime ivoirien déchu de Laurent Gbagbo, Mamadou Koulibaly, qui a confirmé les accusations de Bourgi sur un transfert d’argent entre Abidjan et Paris, avait cherché à « balancer » en 2007.