Tensions persistantes entre les pays de l’AES et Paris, remplacement du français par l’anglais dans les universités algériennes sur fond de crise diplomatique chronique… Pour Mohamed Salah Ben Ammar, le 19e Sommet de la francophonie, organisé ces 4 et 5 octobre dans les Hauts-de-France, sera placé sous le signe de la méfiance, mais il est encore temps de sauver les meubles.
En marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, les présidents français et kényan Emmanuel Macron et William Ruto ont annoncé, le mercredi 25 septembre, que le prochain sommet Afrique-France se déroulerait en 2026 à Nairobi, au Kenya. La première édition dans un pays non-francophone.
L’ACTU VUE PAR – Avocat de profession, le Camerounais Jacques Jonathan Nyemb préside, depuis juin 2022, le Conseil pour le suivi des recommandations du sommet Afrique-France. Il plaide pour une refondation des relations entre l’Afrique et l’Europe.
L’ACTU VUE PAR – Le Prix Goncourt 2021 revient sur la poussée de l’extrême droite en France, le retrait de Joe Biden de la course à la Maison-Blanche et les premiers pas du duo que forment Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko à la tête de l’État sénégalais.
Pour l’ancien international de l’équipe de France de football, qui, depuis 2008, dirige une fondation destinée à apprendre aux jeunes à se prémunir contre le racisme, il est temps que les Africains placent leur continent au centre de la carte du monde
Les partenaires occidentaux de la RCA, France et États-Unis en tête, tentent de renouer avec Bangui. Objectif : marginaliser les Russes de l’ex-groupe Wagner.
L’ACTU VUE PAR – L’historien et politologue camerounais Achille Mbembe revient sur la poussée du Rassemblement national en France et sur la responsabilité collective de la société française.
L’ancien ministre français est mort ce mercredi 3 juillet, à l’âge de 101 ans. De la défense du FLN à l’affaire Elf, en passant par sa proximité avec Mouammar Kadhafi et Laurent Gbagbo, retour sur les « aventures africaines » de Roland Dumas.
Restitution d’œuvres, octroi de visas aux artistes, bourses d’études… Sous prétexte de défendre le patrimoine franco-français et de lutter contre les dérives « wokistes », le Rassemblement national pourrait menacer les passerelles culturelles et mémorielles entre l’Hexagone et le continent africain. Décodage.
Les électeurs français vivant en Afrique ont placé deux candidats de gauche en tête dans les deux circonscriptions présentes sur le territoire, lors du premier tour des législatives anticipées dimanche. Si Karim Ben Cheïkh semble bien placé pour l’emporter, la socialiste Elsa Di Méo est en très mauvaise posture.
Sylvain Itté change d’affectation après avoir été contraint en septembre 2023 d’évacuer précipitamment Niamey à la suite du coup d’État du général Tiani. À l’heure du divorce entre la France et le Niger, plusieurs options sont envisagées pour son remplacement.
Le 20 juin 1990, le président français invitait l’Afrique à se démocratiser tout en affirmant que Paris n’avait pas vocation à « intervenir dans les affaires intérieures » des États du continent. Un discours qui résonne encore aujourd’hui.
En tête de l’industrie mondiale de l’atome, la Russie et la Chine entendent marquer de leur empreinte de nouveaux territoires sur le continent africain. Aux dépens de Paris et de Washington.
Le nouveau président tchadien doit être investi et prêter serment ce jeudi 23 mai. Plusieurs chefs d’État du continent sont attendus, ainsi que des représentants de grands partenaires internationaux tels la France et la Russie.
La demande en pétrole modifie la cartographie des échanges commerciaux de l’Hexagone avec l’Afrique. Le continent représente environ 5 % du commerce extérieur de la France.
Avec les velléités sécessionnistes de l’Alliance des États du Sahel, l’inflation à deux chiffres qui frappe le Ghana et le Nigeria, et les dettes publiques qui atteignent des sommets, l’entrée en vigueur en 2027 de la monnaie de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest semble compromise.
Interrogé par RFI et France24, le chef de la diplomatie française est rentré de sa première tournée africaine qui l’a mené au Kenya, au Rwanda et en Côte d’Ivoire.
Dans les années 1930, les indépendantistes en maturation du Maghreb ont un œil rivé sur leurs homologues du Proche-Orient, qu’ils prennent comme figure tutélaire. C’est le cas de l’émir syrien Chakib Arslan, dont le discours retentit aux quatre coins de l’Afrique du Nord.
La France souhaite « construire des partenariats équilibrés » qui doivent « être bénéfiques » aux pays africains, a déclaré samedi 6 avril à Nairobi le ministre des Affaires étrangères français Stéphane Séjourné.
Opportunités d’investissement, projection sur trente ans, financement de projets dans le Sahara… Le ministre chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger a traité de nombreux dossiers à Rabat et à Casablanca.
Le continent, qui figure parmi les bénéficiaires prioritaires de l’aide publique au développement débloquée par Paris, est particulièrement concerné par l’annonce récente d’une baisse de cette enveloppe d’environ 800 millions d’euros.
En visite en France, le président ivoirien va notamment évoquer les dossiers sécuritaires avec son homologue français. Depuis la série de coups d’État au Sahel, Paris a été contraint de revoir son dispositif militaire sur le continent.
L’Europe reste le partenaire particulier du continent. C’est du moins ce que révèle l’enquête « Afrique 2050 » de l’Institut Choiseul, qui a sondé quelque 300 dirigeants parmi 34 pays africains.
Dans un long entretien préélectoral, le président russe a affirmé que son homologue français ne digérait pas la nouvelle influence de son pays en Afrique.
Envoyé spécial d’Emmanuel Macron en Afrique, Jean-Marie Bockel devra impulser une nouvelle dynamique à la relation franco-africaine. Un véritable défi, à l’heure où Paris n’est plus en odeur de sainteté sur le continent et où Moscou y affirme sa présence.
Dakar s’ouvre depuis plus d’une décennie à de nouveaux investisseurs, venus notamment du Golfe, de Chine et de Turquie. Pourtant la France demeure le premier partenaire économique du pays, malgré un recul perceptible de ses intérêts commerciaux.