Le réexamen de l’extradition de François Compaoré demandé à la France par la CEDH ne fait « aucunement obstacle » à l’instruction, selon le garde des Sceaux burkinabè.
Le président s’est engagé à débattre « dès l’automne » de la politique de la France sur le continent, et en particulier au Sahel, où elle est de plus en plus rejetée.
Après s’être produit au Festival international Nuits d’Afrique, au Canada, le chanteur évoque la politique ivoirienne et internationale, la mort d’Henri Konan Bédié, le football et, bien sûr, la musique.
Dans son discours annuel lors de la conférence des ambassadeurs français, le président de l’Hexagone a répété sa conviction que trois États africains auraient disparu si Paris n’était pas intervenu militairement au Sahel.
Des milliers de personnes se sont rassemblées les 26 et 27 août à Niamey. Les militaires arrivés au pouvoir après avoir renversé le président Mohamed Bazoum avaient donné 48 h au diplomate français Sylvain Itté pour quitter le pays, ce que Paris refuse.
Alors que le front favorable à une intervention militaire se fissure, le Niger vient d’autoriser le Mali et le Burkina Faso à envoyer leurs troupes à sa rescousse en cas d’attaque.
Après les coups d’État au Mali, au Burkina Faso et au Niger, le sentiment anti-français gagne du terrain, avec parfois des conséquences sur le business hexagonal.
Après qu’une délégation de la Cedeao s’est rendue à Niamey samedi 19 août, le général Tiani a annoncé une période de transition de trois ans maximum et mis en garde contre une éventuelle intervention militaire.
Le chanteur, qui venait de démissionner du Conseil national de transition, a rebondi. Il a été nommé « conseiller spécial » du numéro un de la junte malienne, le 14 août, confirmant ainsi son soutien aux militaires au pouvoir.
Le terrorisme s’étend vers le golfe de Guinée. Or la lutte contre ce fléau est affaiblie par le retrait de la force Barkhane et par l’exacerbation d’un sentiment anti-français dans le Sahel. Seule solution : soutenir Abidjan, qui peut organiser la riposte.
Dans un contexte de vives tensions bilatérales et régionales, Paris a suspendu la délivrance des visas destinés aux ressortissants maliens. Bamako a répliqué dans la foulée, en vertu du principe de réciprocité.
Coup d’État au Niger, crise au Sénégal, relations avec la France… L’historien camerounais déplore le recours systématique à la violence et aux sanctions et plaide pour un renouvellement de la pensée par les Africains eux-mêmes.
Plus d’une semaine après le coup d’État qui a renversé Mohamed Bazoum, la situation reste incertaine au Niger. En attendant une solution de sortie de crise, les pays occidentaux, notamment la France, doivent reconnaître qu’ils ont contribué au pourrissement de la situation.
La filiale de l’Agence française de développement prévoit le déploiement de 500 experts techniques internationaux d’ici 2027, avec une attention particulière pour le continent. Dans un contexte de troubles dans les pays du Sahel, le directeur général d’Expertise France détaille les priorités de son institution.
États-Unis, Chine, France et Israël continuent d’alimenter l’arsenal militaire marocain. Mais de nouveaux concurrents entrent dans la danse, comme l’Inde et le Brésil, qui proposent des équipements moins onéreux.
Indispensable au fonctionnement des centrales nucléaires, l’approvisionnement en uranium est au cœur des préoccupations françaises après la prise du pouvoir par la junte du général Tiani.
Les frontières terrestres et aériennes du Niger avec cinq pays ont été rouvertes, près d’une semaine après leur fermeture lors du putsch du général Tiani.
L’ambassade de France à Niamey a indiqué que l’opération devrait durer toute la journée, et qu’elle est organisée en coordination avec les forces nigériennes.
Cette accusation de la junte nigérienne survient au lendemain d’une manifestation pendant laquelle des milliers de partisans du coup d’État contre Mohamed Bazoum ont ciblé l’ambassade de France à Niamey.
Alors que se tient à Abuja un sommet extraordinaire de la Cedeao sur la situation au Niger, la junte qui a renversé Mohamed Bazoum dénonce une menace « d’intervention militaire imminente ». À Niamey, des milliers de manifestants ont convergé devant la représentation française.
Refusant d’accorder toute légitimité aux putschistes nigériens, la France parle de « tentative » de coup et « ne considère pas que les choses sont définitives ».
Depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Traoré, en octobre 2022, Ouagadougou a nettement pris ses distances avec la France et s’est rapprochée de plusieurs pays non-occidentaux.
Entre 2009 et 2012, Jean-François Lhuillier, ancien membre des services français, était en poste en Libye. Pour lui, les événements de l’époque expliquent en grande partie la situation inextricable dans laquelle le pays est aujourd’hui englué.
Alors que les juges d’instruction ont achevé leurs investigations sur les soupçons de financement libyen de la première campagne présidentielle de l’ex-chef de l’État français, le parquet national financier souhaite le voir jugé.
Accusé de « non-respect du devoir de réserve » pour ses critiques à l’égard de « la politique africaine de la France », le professeur de philosophie dénonce une « persécution politique ». Le ministre français de l’Éducation nationale, lui, évoque des « propos d’une très grande violence ».
Depuis plus de deux ans, la localisation et les mouvements de l’ancien président de l’Assemblée nationale sont l’objet de toutes les attentions au sein des services de renseignement ivoiriens. Mais Soro demeure introuvable.
Condamné à la perpétuité, visé par un mandat d’arrêt, l’ancien président de l’Assemblée nationale continue d’échapper à la justice de son pays. En contact avec un dernier carré de fidèles, il multiplie les points de chute. De Paris à Chypre en passant par Genève, Bamako et Dubaï, récit exclusif d’une folle cavale.
Ce 11 avril 2011, le chef de l’État ivoirien est arrêté dans la résidence présidentielle, à Abidjan. Ses dernières heures au pouvoir avaient été racontées dans JA, à l’époque, par Christophe Boisbouvier.