Paris s’est engagé dans une lutte informationnelle qui mobilise notamment les diplomates. Si beaucoup se montrent frileux, d’autres s’engagent pleinement pour défendre l’image de l’Hexagone sur le continent.
Dans une vidéo exhumée depuis son accession au pouvoir, l’actuelle présidente du Conseil des ministres d’Italie critique, avec approximation, la politique française.
Transition au Mali, présidentielle de 2025 en Côte d’Ivoire, partenariat entre Bamako et la Russie… Le reggaeman ivoirien, qui revient avec un onzième album, est intarissable dès lors qu’il s’agit de politique.
Le président du Cap-Vert est un chef d’État discret. Mais affiche ses convictions avec force : les rapports entre les anciennes puissances coloniales – la France en tête – et les pays africains doivent changer.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté pour demander le départ des forces françaises dans le pays, ce vendredi 18 novembre. Des heurts ont eu lieu devant l’ambassade de France.
Simple animosité à l’égard de l’actuel ambassadeur de France en République centrafricaine ou nouvelle pierre dans le jardin de la politique française en Afrique ? Bangui a mis fin au « décanat », relique protocolaire de l’ère post-coloniale.
En 2020, Paris remettait à Alger vingt-quatre crânes appartenant à de présumés combattants algériens tués durant la conquête coloniale. Mais, à suite d’une enquête du « New York Times », cette version est mise à mal, suscitant malaise et division chez les parlementaires de la mouvance présidentielle.
Si rien de concret n’a été annoncé lors de la venue à Alger d’Élisabeth Borne et de ses ministres sur l’épineux dossier des visas, la prochaine visite à Paris – à une date qui reste à déterminer – du ministre algérien de l’Intérieur, Brahim Merad, devrait permettre des avancées en la matière.
La Première ministre française Élisabeth Borne a entamé dimanche 9 octobre une visite de deux jours en Algérie pour donner « une impulsion nouvelle » et concrète à la réconciliation amorcée en août par Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron.
En durcissant sa politique de visas avec les citoyens du Maghreb, Paris aura parachevé un lent processus de perte d’influence dans la région, qu’Emmanuel Macron cherche maintenant à enrayer. Si ses efforts semblent porter leurs fruits avec l’Algérie, il reste beaucoup à faire avec la Tunisie et, surtout, le Maroc.
Peu de temps après son voyage en Algérie fin août, Emmanuel Macron a déclaré, répondant à une question impromptue, qu’il se rendrait au Maroc à la fin du mois d’octobre. Mais aucune visite au royaume n’est pour l’instant prévue, tandis que les sujets de crispation, eux, sont toujours là.
Après la visite de trois jours d’Emmanuel Macron à Alger et Oran, Français et Algériens ambitionnent de refonder leurs relations autour de trois questions aussi sensibles qu’essentielles : la mémoire, la mobilité et la sécurité.
Entre ces deux-là, le mot « crise » est toujours tabou. Les signaux d’un malaise persistant entre Paris et Rabat sont pourtant de moins en moins faibles.
De Bamako à Ouaga, les partisans des juntes au pouvoir affichent des positions pro-russes et anti-françaises pour se donner une posture révolutionnaire. Bien commode quand on tente, comme Abdoulaye Maïga devant l’ONU, de masquer un échec politico-sécuritaire.
Consciente du recul de son influence, la France a réactivé sa politique maghrébine, notamment via la visite d’Emmanuel Macron à Alger fin août. Mais, dans un contexte de grandes tensions régionales, Paris navigue en eaux troubles.
La rencontre entre les présidents français, congolais et rwandais, ce 21 septembre à New York, est le fruit de plusieurs semaines de discrets efforts de Paris qui cherche à gagner en influence dans la région des Grands Lacs. Elle n’a pas manqué de faire réagir.
L’arrivée prochaine de ce nouveau responsable de l’ambassade de France au Cameroun ne doit rien au hasard. Il est en effet le seul haut gradé à figurer dans l’actuel mercato diplomatique. Explications.
En annonçant qu’il y aurait 82 nouvelles rotations aériennes entre la France et l’Algérie, les autorités algériennes contraignent Paris à en faire autant, puisque leurs relations en ce domaine se doivent d’être paritaires. Explications.
Son départ était évoqué depuis plusieurs semaines : l’ambassadrice de France au Maroc vient finalement de quitter son poste et s’apprête à intégrer, en octobre, les rangs du Service européen pour l’action extérieure, à Bruxelles.
L’hôtel Liberté d’Oran où le président français a dîné en privé lors de sa visite de trois jours en Algérie a été fermé par les autorités locales. Trois autres établissements du groupe ont subi le même sort.
Le président français a assuré son « attachement à la stabilité de Djibouti » lors d’un entretien téléphonique avec son homologue djiboutien. L’Union africaine, de son côté, a prolongé la mission de son émissaire en Éthiopie, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo.
Rien ne prédestinait ce fils d’immigrés marocains à devenir une figure du système judiciaire français, occupant l’un des plus hauts postes de la fonction publique. Récit d’un parcours encore (trop) minoritaire.
De l’écrivain Tahar Ben Jelloun à Salah Bourdi, président du Cercle Eugène Delacroix, en passant par des milliers de tweets enflammés, l’indignation soulevée par le refus de la France de délivrer des visas à des Marocains témoigne de la dégradation des relations diplomatiques entre les deux pays.
La récente décision de la France de réduire fortement le nombre de visas délivrés dans plusieurs pays du continent a relancé les débats sur les conditions d’obtention de ce précieux sésame. Frais de dossier, taux de refus élevé, non-remboursement… Décryptage en infographies.
Le président français a demandé aux diplomates de riposter face aux attaques virales que subit la France sur les réseaux sociaux, notamment en Afrique.
Sa visite de trois jours en Algérie aura été l’occasion pour le président français d’accomplir des gestes symboliques sur le plan confessionnel, avec des escales au cimetière juif de Saint-Eugène, à la Grande Mosquée d’Alger, ainsi qu’à la chapelle chrétienne d’Oran.
Sur le continent, chaque État semble classé en fonction de son positionnement sur le conflit en Ukraine et de sa proximité avec l’ancienne puissance coloniale d’un côté, le Kremlin de l’autre.