Quelle a été la politique africaine du président français ? Retrait de Barkhane du Mali, pas de danse au Nigeria, restitution d’œuvres d’art au Bénin… À deux semaines du premier tour de la présidentielle, Jeune Afrique en dessine les grandes lignes à travers sept épisodes, entre innovation et realpolitik.
« Diversité : une hypocrisie française » (2/7). Pays des droits de l’homme, patrie de l’égalité et de la fraternité, la France semble pourtant bien en peine de développer un discours apaisé, sinon positif sur la diversité de sa propre population. Radiographie d’un malaise.
Le président nigérien a réuni ce 25 février une « conférence des cadres » à Niamey, pour évoquer la sécurité au Sahel. Il en a surtout profité pour préparer ses troupes au redéploiement à venir des forces françaises et européennes.
À l’occasion du 60e anniversaire des accords d’Évian, la revue mensuelle « Historia » publie un sondage inédit sur la perception qu’ont les citoyens des deux pays des grands sujets qui continuent de peser sur les relations entre Paris et Alger. Entretien avec l’un des auteurs, l’historien Tramor Quemeneur.
Très dépendante des troupes françaises, la Mission des Nations unies risque de se retrouver en difficulté face aux groupes terroristes mais aussi aux mercenaires russes de Wagner.
Depuis la chute d’IBK, le peuple malien exprime un sentiment légitime de révolte contre la domination héritée de la colonisation. Paris doit en prendre acte et s’opposer aux mesures prises à l’encontre du pays par la Cedeao et l’Union africaine.
Après neuf ans d’intervention au Mali, les forces militaires françaises plient bagage dans un contexte de fortes tensions entre Paris et Bamako. Mais Barkhane n’est pas un échec, assure le porte-parole de l’état-major français. Il répond aux questions de Jeune Afrique.
L’Union européenne et l’Union africaine ont scellé vendredi à Bruxelles un « partenariat rénové », avec notamment le lancement d’une stratégie européenne d’investissements de 150 milliards d’euros et une aide accrue pour produire des vaccins anti-Covid en Afrique. Les questions sécuritaires dans le Sahel ont également été au coeur des discussions.
Alors qu’Emmanuel Macron a acté ce jeudi 17 février la fin de l’opération militaire française, les réactions au Mali sont partagées. Pour certains, une forme de fierté patriotique prévaut, d’autres craignent de voir la situation sécuritaire se dégrader.
Le président français a annoncé ce jeudi que les militaires et leurs partenaires européens allaient quitter le pays dirigé par Assimi Goïta. Sans toutefois se désengager totalement de la région du Sahel.
L’annonce a été faite ce jeudi 17 février par la présidence française par voie de communiqué. Les opérations Barkhane et Takuba vont entamer un « retrait coordonné du territoire malien ».
Cette semaine, le chef de l’État français, Emmanuel Macron, doit annoncer la fin de l’opération Barkhane et, par ricochet, celle de la force européenne Takuba. La France entend se repositionner au Niger et dans les pays côtiers.
Le chef d’état-major français a effectué, les 7 et 8 février, une visite en Côte d’Ivoire. Un déplacement hautement symbolique alors que les tensions entre Paris et Bamako pourraient entraîner le départ des soldats français présents au Mali depuis 2013.
L’expulsion de l’ambassadeur de France au Mali, le 31 janvier dernier, marque un tournant dans le rapport du continent non seulement à l’Hexagone, mais aussi à l’Europe, au reste du monde et, surtout, à l’Afrique elle-même.
C’est une escalade diplomatique inédite : après avoir demandé le départ des troupes danoises de la force Takuba, le Mali a sommé l’ambassadeur de France de quitter le pays. Va-t-on vers la fin de toute coopération entre Bamako et ses partenaires occidentaux ?
De Joséphine Baker à Christiane Taubira, le mois de commémoration de l’histoire des Noirs tombe à point nommé pour remettre une vraie politique d’égalité au cœur du débat, écrit Karfa Diallo, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine et fondateur-directeur de l’association Mémoires et partages.
L’annonce de l’expulsion de l’ambassadeur de France à Bamako, le 31 janvier, a encore fait monter d’un cran la tension entre Paris et Bamako. Une situation critique, mais qui a connu plusieurs précédents depuis l’indépendance. Décryptage.
Après des semaines d’escalade verbale, Bamako a exigé le départ sous 72 heures de l’ambassadeur de France, Joël Meyer. Les relations entre les deux pays se sont fortement dégradées depuis que le pouvoir d’Assimi Goïta a annoncé vouloir repousser les élections, initialement prévues en février 2022.
Dans un discours aux accents électoralistes, Emmanuel Macron reconnaît le massacre de pieds-noirs par la France en mars 1962 à Alger. Et réclame des Algériens qu’ils reconnaissent celui des Européens à Oran le 5 juillet 1962.
Le 15 novembre, le président français a discuté avec Vladimir Poutine de l’arrivée de Wagner au Mali. Un sujet qu’il a aussi abordé avec Roch Marc Christian Kaboré, Mohamed Bazoum, Mahamat Idriss Déby Itno, ainsi qu’avec Kamala Harris ces derniers jours.
Chargé par Emmanuel Macron de mener une série de dialogues à travers le continent et d’élaborer des propositions en vue du sommet Afrique-France de Montpellier du 8 octobre, l’historien camerounais analyse le chemin parcouru. Et règle quelques comptes au passage.
Déjà irritée par les discussions entre Bamako et la société russe Wagner, Paris n’a pas apprécié les dernières déclarations de Choguel Kokalla Maïga, qui l’accuse d’abandonner le Mali.
G5 Sahel, task force Takuba, et peut-être même mercenaires russes de Wagner… Alors que la France a commencé à réduire sa présence militaire au Mali, état des lieux des forces en présence face aux jihadistes.
Alassane Ouattara, Macky Sall, Umaro Sissoco Embaló… Ces derniers jours, le président français a multiplié les appels avec ses homologues au sujet de la situation à Bamako et du potentiel contrat avec Wagner.
Un sommet se tient ce 9 juillet, un mois après l’annonce de la fin de Barkhane. Au menu, la redéfinition de la collaboration militaire. La voix des sociétés civiles, qui appellent à une révision des priorités, doit aussi être entendue.
Emmanuel Macron a annoncé la « transformation profonde » de la présence militaire française au Sahel. Il n’a pas encore dévoilé les détails du futur dispositif mais plusieurs pistes se dessinent.
La France annonce le retrait de ses troupes au Mali alors que la menace terroriste qu’elle était venue endiguer s’est s’étendue. Elle doit maintenant passer le relais aux Européens et à l’ONU sans donner l’impression d’abandonner ses alliés au Sahel.
Quelles seront les conséquences du retrait des soldats français de l’opération Barkhane sur la situation sécuritaire au Mali ? Quelles raisons ont poussé Emmanuel Macron à choisir cette nouvelle stratégie dans le Sahel ? Chercheur au Centre FrancoPaix, Marc-André Boisvert livre son analyse.
Le président français a annoncé la fin de l’opération Barkhane « sous sa forme actuelle » et la « transformation profonde » de la présence militaire française au Sahel.
L’exécutif français, qui accueille le sommet sur les financements des économies africaines le 18 mai, est à l’avant-garde d’un changement de discours sur le continent. Mais son approche comporte encore des angles morts, souligne l’économiste Carlos Lopes.