Le 9 novembre, plusieurs véhicules militaires du Front Polisario ont ciblé un événement festif organisé à Mahbès à l’occasion du 49ᵉ anniversaire de la Marche verte. Les Forces armées royales ont riposté par des tirs de drones. Aucune perte déclarée côté marocain, mais au moins, trois morts et trois blessés dans les rangs sahraouis.
Il y a tout juste 49 ans, à l’appel du roi, un cortège de 350 000 Marocains se mettait en marche pour « libérer le Sahara occidental de la présence espagnole ». Un événement historique, toujours commémoré par le royaume. Dix ans plus tard, en 1985, le souverain accordait l’une de ses rares interviews à notre collaborateur Hamid Barrada.
Lors d’un récent débat à l’ONU, l’Iran a réaffirmé son soutien au Polisario et qualifié le Maroc de « puissance occupante ». Une énième passe d’armes entre la république islamique et la monarchie constitutionnelle, dont les relations émaillées de ruptures sont dignes d’un feuilleton.
La 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique, organisée ce week-end, a été marquée par une vive altercation entre les délégations algérienne et marocaine. Un incident qui n’est que le dernier d’une déjà longue série, impliquant à chaque fois des représentants de la République arabe sahraouie démocratique.
Jusqu’ici secrétaire d’État adjoint pour l’Afrique du Nord, le nouvel ambassadeur des États-Unis à Alger tentera-t-il de convaincre les Algériens d’assouplir leur position sur le dossier du Sahara ? Éléments de réponse.
En visite à Rabat, le ministre français des Affaires étrangères est chargé d’ouvrir un nouveau partenariat entre la France et le Maroc. Et de préparer une future visite officielle du président Macron, au cours de laquelle la question du Sahara pourrait à nouveau être abordée.
Le 1er février 2024, le Maroc a pris la présidence du Conseil de paix et de sécurité de l’UA. L’occasion de revenir sur l’histoire, parfois tumultueuse, des relations entre le royaume et l’organisation panafricaine.
L’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara a-t-il bien fait d’aller s’entretenir avec les responsables sud-africains, dont la proximité avec Alger n’est pas un mystère ? L’épisode ne semble en tout cas pas fait pour apaiser les débats.
Avec la reconnaissance par le Panama de la souveraineté marocaine sur le Sahara, le Polisario et son parrain algérien perdent un de leurs soutiens traditionnels en Amérique latine.
Un désert stérile et infranchissable, le Sahara ? Bien sûr, il n’en est rien. Et si l’actualité récente prouve que la région est attrayante pour des raisons à la fois économiques et stratégiques, il en a toujours été ainsi. Retour sur une histoire qui commence dès l’Antiquité, voire bien avant.
Au début des années 1970, la volonté des Sahraouis d’organiser un mouvement nationaliste luttant contre la présence espagnole se précise. Mais l’attitude face au Maroc fait encore débat, peu de responsables du futur Polisario plaidant alors pour l’indépendance, à commencer par son premier leader.
Les membres du Front Polisario présentent souvent le mouvement Harakat Tahrir – dont le leader, Mohamed Bassiri, fut assassiné en 1970 – comme l’ancêtre du leur. Pourtant, ce groupe avait des revendications fort différentes et ne considérait aucunement l’indépendance comme sa priorité.
Pour les combattants sahraouis de l’Armée de libération du Sud marocain, en lutte contre les troupes coloniales espagnoles et françaises, l’absence de soutien de la part des Forces armées royales (FAR) a été vécue comme un abandon.
Cinquante ans après la fondation du mouvement séparatiste sahraoui, les circonstances de sa naissance demeurent largement méconnues. Histoire d’un malentendu aux conséquences incalculables.
La tension monte dans les camps de l’organisation sahraouie. La colère de la population face à l’aggravation de l’insécurité pourrait précipiter la nomination à la tête du mouvement du fils de Mohamed Abdelaziz, appuyé par Alger.
Pendant que le général Franco agonise à Madrid, le roi du Maroc incite son peuple à occuper le Sahara occidental. Objectif : contraindre l’Espagne à négocier la cession de ce territoire, et contrer le Polisario et l’Algérie. Voici le récit qu’en faisait à l’époque Mireille Duteil, dans JA.
L’Algérie doit prochainement nommer un ambassadeur en Espagne, mettant fin à plus de 19 mois de brouille diplomatique provoquée par le revirement de Madrid sur le dossier du Sahara occidental.
Le conflit qui oppose Israël et le Hamas depuis le 7 octobre enflamme l’opinion, en particulier dans les pays arabes. La longue histoire commune entre les Juifs et le Maroc peut-elle contribuer à apaiser la situation ? Leurs liens, en tout cas, sont aussi anciens qu’étroits.
Deux jours avant le vote, à l’ONU, portant sur le renouvellement du mandat de la Minurso, des « tirs de projectiles » ont fait un mort et trois blessés, dans la nuit du 28 au 29 octobre, à Smara. Quelles sont les implications de cette attaque d’un nouveau genre revendiquée, depuis, par le Polisario ?
La déclaration diffusée par l’agence de presse sahraouie est survenue la veille du jour où les Nations unies doivent décider du renouvellement du mandat de la Minurso.
Pour ces diplomates marocain et algérien, l’ONU est devenue un ring de boxe, où ils échangent uppercuts et directs du droit. Au centre de leurs échanges, un sujet revient plus souvent que les autres : la question du Sahara.
Des « tirs de projectiles » ont fait un mort et trois blessés, dont deux grièvement, dans la nuit du 28 au 29 octobre à Smara, au Sahara occidental. Rabat a annoncé l’ouverture d’une enquête.
Le 27 octobre s’ouvrira à Dakar une conférence internationale sur le Sahara, à l’initiative du Mouvement sahraoui pour la paix. Objectif : proposer une solution négociée et promouvoir le dialogue avec le Maroc.
Moins d’un mois après le séisme meurtrier d’Al Haouz, le leader de LFI se rend dans plusieurs villes du royaume. L’occasion d’exprimer son attachement au pays qui l’a vu naître, mais aussi d’égratigner au passage la France pour sa gestion de la crise diplomatique.
À Dakhla, les personnalités influentes forment un club très fermé. Pour en faire partie, il faut pouvoir se prévaloir d’une appartenance tribale, ou avoir la bosse du business, ou encore être riche. Portraits.
À quelques semaines de la présentation devant le Conseil de sécurité du rapport annuel de l’ONU sur le Sahara, les récentes tournées de Staffan de Mistura et d’un diplomate américain dans la région sont interprétées comme une volonté de relancer le processus politique.
Arrivé lundi à Laâyoune pour ce qui constitue sa première visite dans la région, l’émissaire onusien pour le Sahara occidental s’est ensuite rendu à Dakhla. En octobre, le secrétaire général de l’ONU remettra son rapport sur la situation au Conseil de sécurité.
En 1980, un DC-9 civil italien s’abîmait en Méditerranée, faisant 81 victimes. Une affaire qu’un procès, tardif, n’a pas permis d’élucider. Aujourd’hui, l’ancien président du Conseil italien, Giuliano Amato, accuse la France, qui aurait visé un avion à bord duquel se trouvait Kadhafi, d’avoir abattu l’appareil par erreur.
Nommé en octobre 2021, Staffan de Mistura se rend pour la première fois à Laâyoune. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit voter en octobre une résolution sur la question du Sahara occidental.
Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères a déclaré que son pays se tenait prêt à jouer les médiateurs dans le conflit qui oppose le Maroc et l’Algérie. Mais encore faut-il que les deux voisins du Maghreb en formulent le souhait.