Les forces armées royales ont installé un cordon de sécurité pour mettre un terme au blocage de la zone-tampon par une soixantaine de miliciens du Polisario.
Alors que le Polisario cherche à s’installer dans la zone tampon séparant entre le Maroc et la Mauritanie, Rabat prend à témoin la communauté internationale. Sur le terrain, la crise prend une ampleur inédite.
Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU doit statuer le 28 octobre sur la reconduite de la Minurso, le Front Polisario cherche à fermer le point de passage avec la Mauritanie.
Les craintes étaient de voir le coronavirus frapper les camps de réfugiés de Tindouf, en Algérie, où la vie est déjà précaire. Mais ce sont les conséquences économiques de la pandémie qui suscitent désormais l’inquiétude.
Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies a renouvelé mercredi 30 octobre pour un an sa Mission pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso).
La signature de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) a notamment changé la donne pour l’adhésion du Maroc à la Cedeao, plus de deux ans après la demande formulée par le royaume pour intégrer la communauté économique ouest-africaine.
« Centré sur la satisfaction des besoins des citoyens » et sur la réduction des inégalités, un projet de nouveau modèle de développement est à l’étude pour le Maroc. Quels sont les principaux domaines concernés ? Concernant le Sahara, le plan d’autonomie présenté par le royaume a marqué des points au sein de l’UA, ainsi que sur la scène internationale. Et Rabat tend désormais la main à son voisin.
Ses affaires ? Une réussite. Sa mission au sein du gouvernement ? Quasi accomplie. Reste un défi pour la première fortune du royaume : faire gagner son parti politique en 2021.
Le Parlement européen a validé mardi 12 février le nouvel accord de pêche entre l’Union européenne (UE) et le Maroc, renégocié après le rejet du précédent par la justice européenne, au motif qu’il ne prenait pas en compte le Sahara occidental.
Bloqués depuis 2012, les pourparlers pour trouver une issue au conflit au Sahara occidental reprennent à Genève mercredi 5 et jeudi 6 décembre, sous l’égide de l’envoyé spécial de l’ONU Horst Köhler. Définition des rôles des participants, composition des délégations, prises de positions… Jeune Afrique vous résume les grands enjeux.
Ordre du jour, taille de chaque délégation… Ce que contient la lettre d’invitation de l’envoyé spécial onusien pour le Sahara occidental, Horst Köhler, adressée aux quatre parties qui participeront à la table ronde de Genève, les 5 et 6 décembre.
Trois ans après son lancement, le « Nouveau Modèle de développement des provinces du Sud » prend forme. Un programme sur lequel Rabat entend s’appuyer pour faire prévaloir son approche de la question sahraouie.
L’administration américaine ne veut plus se contenter de « gérer » la crise sur le Sahara occidental. Elle affiche ainsi deux priorités : secouer la Minurso et trouver une solution au conflit.
Le Front Polisario, qui lutte pour l’indépendance du Sahara occidental, a salué dimanche l’invitation à des discussions, lancée par l’émissaire de l’ONU Horst Koehler, pour tenter de relancer un processus de paix moribond.
Dans le petit milieu des cabinets d’affaires casablancais, ce jeune associé chez Sayarh & Menjra (S&M) présente un profil atypique, engagé et patriote.
L’Union européenne et le Maroc ont paraphé ce mardi un nouvel accord de pêche valable pour les quatre prochaines années, qui inclut explicitement les eaux adjacentes au Sahara occidental.
Le chef de l’État turc est annoncé au sommet des Brics, du 25 au 27 juillet, à Johannesburg, le rapprochement entre Luanda et Rabat se confirme, Roi Rosenblit prendra ses fonctions d’ambassadeur d’Israël à Dakar début août… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.
Alors que la coopération est indispensable en matière de sécurité, il semblerait que le dialogue entre les services de renseignements algériens et marocains soit rompu.
Le Maroc a accusé dimanche le Front Polisario de « provocations » dans la zone tampon du Sahara occidental, en fustigeant une « nouvelle violation caractérisée du cessez-le-feu » dans cette région désertique disputée.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé samedi dans un communiqué « à la plus grande retenue » au Sahara occidental, que se disputent le Maroc et le Front Polisario, en mettant en garde contre une modification du « statu quo ».
L’Office chérifien des phosphates (OCP) a annoncé mardi 8 mai avoir « récupéré pour un dollar symbolique » une cargaison de 55 000 tonnes mise aux enchères en Afrique du Sud après sa saisie sur plainte du Front Polisario.
Dans un message adressé au secrétaire général de l’ONU, le roi du Maroc a plaidé, avec des mots très durs, pour qu’Alger prenne part aux négociations sur ce conflit historique. Alger, de son côté, refuse toute implication directe, et précise que ces négociations ne concernent que le Maroc et le Polisario.
Le royaume a appelé l’instance onusienne à intervenir pour mettre fin à ce qu’il qualifie de « provocations ». Faute de quoi, le Maroc « assumera ses responsabilités », a affirmé le ministre marocain des Affaires étrangères.
Au lendemain de la récupération du Sahara occidental en 1975, Rabat s’était appuyé sur une élite du cru pour défendre sa cause. Choyées par le Palais, ces figures locales continuent de servir d’atout diplomatique.
L’armée sahraouie « est prête à faire face » pour arracher « le droit du peuple sahraoui à l’indépendance » et « ne peut être confinée éternellement dans un statut de réfugié », a averti lundi soir Abdullahi Lehbib, « ministre de la Défense » du Front Polisario.
Dans le recueil de ses Mémoires qui vient de paraître, l’ex-homme fort de l’armée algérienne, Khaled Nezzar, apporte un nouvel éclairage sur quelques épisodes marquants de l’histoire nationale et régionale algérienne.
Après que les forces militaires ont essuyé de cuisantes défaites face aux jihadistes, des réformes ont été engagées, et des moyens mobilisés. Pour quels résultats ?
Peut-on concevoir un sommet entre l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) sans la participation de l’un des partenaires majeurs de l’Europe sur le continent africain mais avec celle d’une « République » dont ni l’UE ni l’ONU ne reconnaissent l’existence ? À moins d’un mois de la tenue à Abidjan, les 29 et 30 novembre, du cinquième sommet UA-UE, la question se pose pourtant.
Quelques heures avant son départ aux Émirats arabes unis, le roi du Maroc a réitéré qu’aucune solution à la question du Sahara occidental n’est possible en dehors de la souveraineté de son pays.