Après huit ans de gestion américaine infructueuse, l’ex-président allemand Horst Köhler prend le dossier du Sahara en main pour l’ONU. Un choix qui sied à Rabat.
Pour l’office marocain, la décision que vient de rendre la justice sud-africaine au sujet d’un navire chargé de phosphates et immobilisé à Port Elizabeth est un acte d’ingérence politique dans le processus mené sous l’égide de l’ONU.
Lors du dernier sommet de l’UA, Geoffrey Onyeama, le ministre nigérian des Affaires étrangères, a mené une délicate médiation entre le Maroc et le Polisario, qui s’affrontaient sur un rapport portant sur les droits de l’Homme – le royaume en rejetait certains passages, jugés hostiles à sa souveraineté sur le Sahara.
Les attendus du jugement de 33 pages de la Haute Cour de justice d’Afrique du Sud, rendu le 15 juin à Port Elizabeth et concernant la demande de saisie d’une cargaison de phosphate de la mine marocaine de Bou Craa à destination de la Nouvelle-Zélande, ont laissé pantois son propriétaire, l’Office chérifien des phosphates (OCP).
Le Polisario, qui avait tenté de faire saisir, au Panama, un navire transportant du phosphate extrait par l’Office chérifien des phosphates, a vu sa demande rejetée par un tribunal panaméen, rapporte Reuters ce vendredi.
Le mouvement sahraoui tente de sauver ses alliances historiques, visées par une vaste offensive chérifienne qui cherche à multiplier les ralliements. Dernière en date : Cuba, allié de longue date du Polisario.
Le Maroc a dénoncé le 18 mai l’agression physique de l’un de ses diplomates par un responsable algérien lors d’une réunion d’un comité onusien dans les Caraïbes. La rivalité des pays voisins sur la délicate question du Sahara occidental en serait la cause.
La candidate du mouvement d’Emmanuel Macron pour représenter les Français de l’étranger aux prochaines législatives a décidé de réagir à la polémique suscitée au Maroc par son investiture. Elle rejette toute position hostile à l’égard du royaume chérifien et pointe du doigt son principal détracteur. Interview.
Le nouveau secrétaire général de l’ONU, l’énergique António Guterres, semble mieux comprendre la question du Sahara occidental que son prédécesseur, l’évanescent et très oubliable Ban Ki-moon. C’est de bon augure. Espérons que ce conflit absurde prendra fin sous son mandat, pour le plus grand bien de tous : Sahraouis, Marocains et Maghrébins en général.
Le Maroc s’est félicité samedi de la résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental, adoptée la veille à l’unanimité, disant rester « vigilant » quant au retrait du Front Polisario d’une zone contestée.
L’ONU a exprimé vendredi soir son espoir d’une relance des négociations pour régler le conflit au Sahara occidental après que le Front Polisario, mouvement indépendantiste sahraoui, s’est retiré d’une zone tampon de la région.
Médecin de formation, aujourd’hui conseiller municipal de Smara, ville du Sahara où il est né en 1949, Mohamed Cheikh Biadillah a été gouverneur, wali, ministre de la Santé et secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM).
Le cœur de la Mauritanie penche plutôt du côté des Sahraouis, dont elle a reconnu la République. Mais ses dirigeants successifs jouent les équilibristes, pris en tenaille entre le Maroc et l’Algérie.
En ce mois d’avril, comme tous les ans, la question du Sahara réintègre l’agenda du Conseil de sécurité. Mais cette fois les débats risquent d’être différents des années précédentes, et pas seulement parce que l’ONU a changé de secrétaire général. Pourquoi ? La réponse, en questions.
Les Nations unies ont annoncé ce lundi la démission de l’émissaire de l’Onu pour le Sahara occidental, Christopher Ross, après huit ans passés à tenter de régler le conflit qui oppose le Maroc et le Front Polisario.
Rabat a décidé de retirer ses troupes de cette zone contestée, lieu de tensions avec le Polisario, à la suite d’un appel à la retenue émis par l’ONU en direction des deux parties. Le Polisario n’a pas encore obtempéré.
Une semaine après son retour au sein de l’Union africaine, le royaume a affirmé qu’il redoublerait d’efforts pour affaiblir les soutiens de la République sahraouie au sein de l’organisation panafricaine. Pour le moment, il est obligé de cohabiter avec elle. Mais cohabitation ne veut pas dire reconnaissance.
La demande d’adhésion du Maroc à l’Union africaine sera étudiée lundi lors du 28e sommet des chefs d’État de l’UA. À Addis-Abeba, le retour programmé du royaume crée de fortes tensions.
La justice marocaine a reporté au 13 mars le procès des 25 Sahraouis accusés d’avoir assassiné des membres des forces de l’ordre marocaines en 2010 dans un camp près de Laâyoune. Un procès très tendu qui intervient à la veille de la réintégration du Maroc dans l’Union africaine.
Avec le retour programmé du Maroc au sein des instances panafricaines, cette semaine à Addis-Abeba, le puzzle continental retrouve enfin la pièce essentielle qui lui manquait : un pays de 35 millions d’habitants à l’économie dynamique et qui fut, en 1963, l’un des pères fondateurs de l’Organisation de l’unité africaine (OUA).
À quelques semaines de la tenue du sommet de l’Union africaine, le Maroc veut adopter tous les documents exigés pour son adhésion. Mais le Parlement est en panne…
À peine Rabat avait-il exprimé son souhait de réintégrer l’instance panafricaine qu’Alger déclenchait sa machine politico-diplomatique pour lui faire échec.
Quelques minutes seulement après son ouverture lundi devant le tribunal de Salé, près de Rabat, le procès de 25 Sahraouis accusés d’assassinat de membres des forces de l’ordre marocaines à Gdeim Izik en 2010 a été reporté au mois prochain.
Condamnés une première fois par un tribunal militaire, les 25 accusés sahraouis dans les événements sanglants de 2010 seront présentés, ce lundi, devant une juridiction civile afin qu’ils soient rejugés. Leurs avocats demandent l’application du droit humanitaire international à leur égard, tandis que les familles des victimes se sont constituées partie civile pour mieux se défendre.
Malgré les poursuites judiciaires engagées contre lui par un juge espagnol pour « génocide et crime contre l’humanité » et qui l’ont conduit à annuler un déplacement à Barcelone, Brahim Ghali devrait participer au 28e sommet des chefs d’État de l’Union africaine (UA), prévu à Addis-Abeba à la fin de janvier 2017, et dont Mohammed VI sera la star incontestée à l’occasion de la réintégration du royaume dans l’instance panafricaine.
Le Maroc et ses alliés arabes ont boycotté les travaux de ce sommet qui se tient ce mercredi, pour protester contre la présence d’une délégation sahraouie. Le Koweït et l’Égypte, en revanche, ne les ont pas suivis.
Dans son traditionnel discours du 6 novembre, exceptionnellement prononcé depuis Dakar où il séjourne, le roi Mohammed VI a souligné une fois de plus dimanche sa volonté de voir le Maroc réintégrer l’Union africaine (UA).
Historiquement pro-Polisario, le pays de Joseph Magufuli a accueilli favorablement les efforts du Maroc en vue de parvenir à une solution durable. Une petite victoire pour Mohammed VI, qui a pu l’amener à une forme de neutralité sur la question.
Le roi du Maroc a demandé au président tchadien ce lundi d’intervenir auprès de la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini Zuma, afin que celle-ci transmette sa demande d’adhésion aux pays-membres de l’organisation. Le même jour, il a reporté sa visite en Éthiopie, dernière étape de sa tournée est-africaine.