La récente visite d’une délégation du Polisario au Caire a ravivé les tensions entre le Maroc et l’Égypte. Cette fois-ci, le pays de Mohammed VI fais les frais des divergences régionales entre l’Égypte et l’Arabie saoudite.
En visite au Maroc du 12 au 15 septembre pour discuter de l’adhésion du royaume à l’Union africaine (UA), le Camerounais Roger Nkodo Dang, le président du Parlement panafricain, a rencontré un large panel de personnalités politiques.
Dans un communiqué diffusé dimanche, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, exhorte le Maroc et le Polisario à cesser toute action risquant de mener à une escalade militaire aux frontières de la Mauritanie.
Depuis dimanche, les services sécuritaires marocains ont saisi près de 600 véhicules de contrebande à Gargarate, à la frontière avec la Mauritanie. Une opération de ratissage qui intervient sur fond de tensions entre Rabat et Nouakchott.
Abdelkader Messahel, ministre algérien des affaires maghrébines et africaines et de la ligue arabe, a réagi mercredi à la demande du royaume du Maroc de réintégrer l’UA, soutenue par 28 États africains qui demandent par là même le retrait de la RASD. Évoquant les statuts de l’organisation, il a indiqué que cette adhésion ne peut pas être soumise à condition.
Ce mardi, les audiences du procès en appel de l’annulation de l’accord agricole entre le Maroc et l’Union européenne démarrent à la Cour de justice du Luxembourg. Le Conseil des ministres et certains pays membres de l’UE estiment que le Polisario n’était pas habilité à obtenir l’annulation partielle de cet accord.
Le roi Mohammed VI a annoncé dimanche que le moment était « arrivé » pour le Maroc de retrouver sa « place naturelle » au sein de l’Union africaine (UA). Il appelle l’organisation à corriger « une erreur historique » et à adopter « une neutralité constructive » sur la question du Sahara.
L’ancien ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique à Alger (RASD) est en bonne voie pour devenir le nouveau dirigeant du Polisario ce week-end. Une perspective qui ne rassure pas le Maroc.
Le doyen de la gauche marocaine, Mohamed Bensaïd Aït Idder, qui a côtoyé de près les leaders du Front Polisario, donne son point de vue sur l’avenir du mouvement, suite au décès, mardi, de son chef historique Mohamed Abdelaziz.
Le chef du Front Polisario Mohamed Abdelaziz, décédé mardi « des suites d’une longue maladie », était un dirigeant historique du mouvement qui lutte depuis 40 ans pour l’indépendance du Sahara occidental.
Dans une lettre adressée aux Nations unies, Mohammed Abdelaziz, chef du Front Polisario, le mouvement qui revendique l’indépendance du Sahara occidental, s’est inquiété jeudi des risques de reprise des hostilités avec le Maroc si la Minurso ne pouvait plus assumer pleinement son mandat.
Un forum international s’est ouvert vendredi à Dakhla, au Sahara occidental, une ex-colonie espagnole contrôlée par le Maroc mais revendiquée par des indépendantistes (Polisario), qui avaient jugé sa tenue illégale.
Près de quarante ans après la Marche verte, les partisans de la RASD se replient sur le terrain militant en jouant à fond la carte des droits de l’homme. Mais le Maroc n’entend pas se laisser faire.
Le leader du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a indiqué jeudi espérer que la prochaine visite du secrétaire d’État américain John Kerry au Maroc favorise une avancée des négociations avec le royaume pour le règlement de la question sahraouie.
De plus en plus agacé par les exactions des membres du Polisario sur son territoire, Bamako n’apporte plus aucun soutien au groupe indépendantiste sahraoui. Et multiplie les gestes de défiance.
Le Front Polisario a arrêté plusieurs personnes liées au kidnapping de trois coopérants européens disparus fin octobre en Algérie. Les otages n’ont pas été retrouvés et l’enquête se poursuit.
En réponse au discours du roi Mohammed VI sur les 36 ans de la Marche verte, le Front Polisario condamne une nouvelle fois sans détour la proposition marocaine d’un plan d’autonomie pour le Sahara occidental. Et réclame toujours l’indépendance du terriroire à travers un référendum d’autodétermination.
Le Front Polisario a confirmé le kidnapping des deux Espagnols et d’une Italienne qui s’est produit samedi soir, dans un camp de réfugiés sahraouis de Tindouf. L’acte est attribué à un « groupe terroriste » provenant du Mali. Tous les regards se tournent vers Aqmi.
Les violents affrontements qui ont opposé, du 7 au 11 septembre, dans le nord-ouest du Mali, deux bandes de trafiquants de drogue – et qui se sont soldés par au moins cinq morts – sont le reflet de la compétition acharnée entre « filière saharienne » et « filière sahélienne » dans le no man’s land des frontières avec l’Algérie et le Niger.
Le démantèlement d’un important réseau de contrebande constitués de Sahraouis montre la dangereuse dérive de certains membres du Front Polisario vers le grand banditisme, voire le terrorisme.
Pour la quatrième fois, les représentants du Maroc et ceux du Front Polisario se sont quittés sans être parvenus à avancer dans les négociations sur la situation du Sahara occidental.
Le mouvement politique du Front Polisario réclame de l’Espagne une position claire sur les agissements du Maroc au Sahara occidental, ancienne colonie espagnole.
En visite au Maroc, le secrétaire général des Nations unies a rencontré Mohammed VI. Son émissaire spécial pour le Sahara occidental doit, lui, s’entretenir avec le pouvoir marocain puis le Front Polisario en vue de la reprise des pourparlers sur l’autodétermination.
L’inspecteur général de la sûreté du Front Polisario a été arrêté dans la nuit de mardi à mercredi alors qu’il se rendait dans les camps de Tindouf, selon l’agence de presse marocaine Amap.
Le Front Polisario a estimé que le discours du roi du Maroc sur le Sahara occidental « attise le feu de la guerre et des tensions » dans la région du Maghreb. Dans son discours à la nation de vendredi soir, Mohammed VI avait assuré que le Maroc « ne céder[ait] pas un pouce de son sahara ».
Une cinquième session de négociation entre le Maroc et le Front Polisario sur le statut du Sahara occidental doit se tenir dans la banlieue de New York les 10 et 11 février.