La justice congolaise a promis d’extrader Ladislas Ntaganzwa. Présumé génocidaire rwandais, recherché par le TPIR, et faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international délivré par le Rwanda, il avait arrêté au mois de décembre en RD Congo.
Entendu en janvier par la justice française dans une procédure pour complicité de génocide, le général Jean-Claude Lafourcade, qui commandait l’opération Turquoise en 1994, s’est efforcé de dissiper la controverse autour du rôle de l’armée française durant le génocide des Tutsis au Rwanda. Sans toujours y parvenir.
Le Tribunal pénal international pour le Rwanda ferme ses portes jeudi. Créé en 1995, il aura mis en accusation 93 personnes dont 61 ont été condamnées. Il s’est aussi attiré de nombreuses critiques. Bilan de la première juridiction à avoir jugé, en Afrique, des crimes de génocide.
Onesphore Rwabukombe, 58 ans, a été condamné mardi par un tribunal allemand à la réclusion à perpétuité pour son rôle actif dans le génocide des Tutsis au Rwanda en avril 1994.
Kinshasa détient le présumé génocidaire rwandais Ladislas Ntaganswa et pourrait demander à Kigali l’extradition de Laurent Nkunda en échange de celle de l’ancien maire de Nyakizu.
Arrêté en RD Congo après 19 années de cavale, le Rwandais Ladislas Ntaganzwa, qui avait rejoint la rébellion des FDLR, est soupçonné d’avoir été l’un des fers de lance du génocide dans la préfecture « rebelle » de Butare, en 1994. Historien et politologue, Jean-Paul Kimonyo – par ailleurs conseiller à la présidence rwandaise –, revient sur le rôle que Ntaganzwa est accusé d’avoir joué.
Le Mécanisme pour les tribunaux internationaux des Nations unies (MTPI) a annoncé mercredi soir à New-York l’arrestation en RDC de Ladislas Ntaganzwa, l’un des neuf génocidaires rwandais présumés qu’il recherchait.
Selon le Collectif des parties civiles pour le Rwanda, le procès en appel de Pascal Simbikabwe, condamné en mars à 25 ans de prison pour génocide par la justice française, s’ouvrira le 24 octobre 2016 devant la Cour d’assises de Bobigny.
Des officiers de l’armée française, dont le chef de l’opération Turquoise au Rwanda en 1994, ont réfuté les accusations « invraisemblables » et « monstrueuses » de complicité de génocide portées par des associations parties civiles dans une enquête menée à Paris.
Vingt et un ans après le génocide des Tutsis, l’étau judiciaire se resserre autour de plusieurs officiers de l’armée française qui assuraient le commandement ou l’exécution de l’opération « militaro-humanitaire » Turquoise, déployée par Paris dans l’ex-Zaïre et au Rwanda fin juin 1994, sur mandat de l’ONU.
Depuis cinq ans qu’elle est en prison, ses défenseurs affirment toujours que sa détention est politique. Mais la réalité est à l’image du personnage : bien plus complexe qu’il n’y paraît.
La plainte contre X déposée mardi par l’association Survie pose une nouvelle fois la question du rôle de la France dans le génocide des Tutsis du Rwanda. La réaction de Guillaume Ancel, ancien officier membre de l’opération française Turquoise.
Deux des chefs des rebelles hutus rwandais ont été condamnés à de la prison ferme en Allemagne, et, sur le terrain, Kinshasa et Kigali se disent prêts à s’unir pour en finir.
Le prêtre Wenceslas Munyeshyaka, premier Rwandais visé par une plainte en France pour le génocide de 1994, a bénéficié d’un non-lieu vendredi dernier. Une décision dénoncée par les parties civiles et par Jean-Damascène Bizimana, directeur exécutif de la Commission nationale de lutte contre le génocide. Interview.
Vingt ans après le début de l’enquête, les juges d’instruction ont finalement prononcé un non-lieu au bénéfice du prêtre Wenceslas Munyeshyaka, premier Rwandais visé par une plainte en France pour le génocide de 1994, a-t-on appris mardi 6 octobre.
Sous le coup d’une procédure d’extradition vers le Rwanda pour sa participation présumée au génocide de 1994, l’universitaire Léopold Munyakazi, exilé aux États-Unis depuis 2004, est présenté par ses défenseurs comme un homme persécuté pour ses opinions politiques.
La cour d’appel de Toulouse s’est déclarée mardi contre l’extradition vers le Rwanda de Joseph Habyarimana, un Français accusé d’avoir participé au génocide de 1994.
Le parquet de Paris a annoncé mercredi 19 août avoir demandé un non-lieu dans l’affaire du prêtre rwandais Wenceslas Munyeshyaka, mis en cause dans le génocide de 1994.
Une plainte a été déposée cette semaine contre un homme installé à Rennes, soupçonné par le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR) d’avoir pris part au génocide de 1994, a annoncé l’association.
L’ancien maire rwandais Onesphore Rwabukombe, condamné l’an passé pour « complicité » dans le génocide des Tutsis en 1994, encourt désormais la perpétuité. Il est soupçonné de participation active à l’un des plus grand crime de l’histoire de l’humanité.
En annonçant la déclassification partielle des archives élyséennes portant sur les années 1990-1995, François Hollande adresse un signal fort à Kigali. Plusieurs centaines de documents relatifs au génocide seront accessibles. Diront-ils toute la vérité sur le rôle trouble joué par Paris ? Rien n’est moins sûr.
Vingt et un ans après le génocide des Tutsis, François Hollande va rendre accessibles aux chercheurs les archives de la présidence de la République française sur le dossier rwandais. Une initiative accueillie positivement même si elle reste très prudente.
C’est un pas historique que vient de franchir la présidence française en annonçant, mardi 7 avril, la déclassification de ses archives sur le Rwanda de 1990 à 1995, et donc sur le génocide des Tutsis en 1994.
Le témoignage de dernière minute que le Rwandais Émile Gafirita – porté disparu depuis le 13 novembre – entendait apporter aux juges français chargés de l’instruction sur l’attentat du 6 avril 1994 au Rwanda laisse apparaître des contradictions avec ceux des transfuges du FPR qui l’ont précédé dans la procédure.
Me François Cantier, avocat du Rwandais Émile Gafirita, répond aux questions de « Jeune Afrique » au sujet de l’enlèvement de son client, au Kenya, mi-novembre. L’ancien sous-officier devait témoigner devant la justice française au sujet de l’attentat, en 1994, contre l’avion de l’ancien président hutu Juvénal Habyarimana.
Un Suédois d’origine rwandaise, soupçonné d’avoir participé au génocide de 1994, a été incarcéré en Suède à l’issue de sa garde à vue. Un Rwandais, également suspecté des mêmes faits, a en revanche été remis en liberté mercredi.
La justice suédoise a arrêté mercredi un Suédois d’origine rwandaise et un Rwandais dans le cadre d’une double enquête sur leur éventuelle participation au génocide de 1994. Selon des sources judiciaires, les deux suspects nient toute implication dans ce massacre.
Nathalie Poux et Marc Trévidic, les juges français en charge de l’enquête sur l’attaque du 6 avril 1994 contre l’avion du président rwandais Juvénal Habyarimana, ont mis fin à leur instruction.
François Léotard, ex-ministre français de la Défense au moment du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994, s’est prononcé en faveur de la levée du secret défense des archives, au cours d’un colloque organisé par l’association RBF France – Forum de la mémoire. Il a en outre reconnu que l’opération turquoise avait pour objectif de soutenir les Forces armées rwandaises.