L’ancien ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et l’ancien ministre de la Défense, François Léotard, débattent pour la première fois sur le rôle de la France au Rwanda pendant le génocide des Tutsis. La rencontre entre les deux hommes, aux avis diamétralement opposés, a lieu lundi à Paris lors d’un colloque organisé au Sénat par l’association RBF FRANCE-Forum de la Mémoire.
L’ancien ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et l’ancien ministre de la Défense, François Léotard, vont débattre pour la première fois sur le rôle de la France au Rwanda pendant le génocide des Tutsis, a appris « Jeune Afrique ». La rencontre entre les deux hommes, aux avis diamétralement opposés, aura lieu à Paris le 30 juin lors d’un colloque organisé au Sénat par l’association RBF FRANCE-Forum de la Mémoire.
Octavien Ngenzi et Tito Barahira sont accusés de génocide et de crimes contre l’humanité. Le parquet de Paris a requis vendredi leur renvoi aux assises.
Le procès de Jean-Bosco Uwinkindi, premier accusé transféré à la justice rwandaise par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) pour son rôle présumé lors du génocide de 1994, s’est ouvert mercredi à Kigali.
Dans ce cinquième et dernier billet consacré à l’attentat contre l’avion de l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994, Laurent Touchard* fait le point sur ce que l’on sait du type de missile utilisé par les coupables.
Dans ce quatrième billet consacré au déclenchement du génocide des Tutsis de 1994, Laurent Touchard* poursuit l’analyse des éléments brandis par les ex-partisans des Forces armées rwandaises (FAR) pour incriminer le Front patriotique rwandais (FPR) de Paul Kagamé dans l’attentat contre l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana.
Dans ce troisième billet sur le déclenchement du génocide rwandais de 1994, Laurent Touchard* examine les derniers éléments de la thèse accusant le Front patriotique rwandais (FPR) de Paul Kagamé d’avoir organisé l’attentat contre l’avion de l’ex-président rwandais Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994.
Jean-Yves Le Drian a tenu vendredi à défendre l' »honneur » de l’armée française lors de l’opération Turquoise en 1994, après les accusations de complicité de génocide réitérées par le président rwandais, Paul Kagamé. Car, pour le ministre français de la Défense, « certaines accusations ne peuvent rester sans réponse ». Explications.
Interpellé mercredi à son domicile à Rouen, le Franco-Rwandais Claude Muhayimana a été mis en examen et écroué, selon des sources judiciaires sur place. Il est soupçonné de complicité dans le génocide de 1994 au Rwanda.
Le 6 avril 1994, l’attentat contre le Falcon du président rwandais, Juvénal Habyarimana, sert de prétexte au déclenchement du génocide. Laurent Touchard* revient sur des années d’investigation judiciaire visant à déterminer l’origine des tirs.
Le nouveau Premier ministre français, Manuel Valls, est revenu sur la polémique entre la France et le Rwanda dans son discours de politique générale, mardi, qualifiant « d’indignes et injustes » les accusations de « complicité de génocide au Rwanda ».
À Kigali, c’est dans un stade comble, submergé par la douleur et l’émotion, que s’est tenue lundi la 20e commémoration du génocide des Tutsis au Rwanda. À la tribune, le chef de l’État, Paul Kagamé, a réitéré ses accusations contre la France.
Lors des commémorations lundi du vingtième anniversaire du génocide rwandais, le président Paul Kagamé a réaffirmé ces critiques contre la France pour son rôle durant le génocide de 1994. L’ONU, quant à elle, a exprimé sa « honte » pour n’avoir pas pu l’empêcher.
Les commémorations du 20e anniversaire du génocide de 1994 ont commencé lundi matin au Rwanda. Suite à des propos du président Kagamé accusant la France de complicité et de participation aux massacres, aucun représentant officiel français n’assistera aux cérémonies.
La France doit « regarder la vérité en face » concernant son rôle dans le génocide de 1994 au Rwanda, a estimé dimanche la ministre rwandaise des Affaires étrangères, ajoutant que Kigali ne pouvait s’entendre avec Paris au détriment de l’histoire.
L’auteur du Blog défense de J.A., Laurent Touchard*, inaugure une série d’articles consacrés au génocide rwandais de 1994. Dans ce billet, il détaille le contexte historique dans lequel les massacres ont eu lieu et explique, de manière subjective, comment il a appréhendé une histoire aussi douloureuse que polémique.
Les cérémonies de Kwibuka 20 (« se souvenir », en kinyarwanda) qui commémoreront, le 7 avril à Kigali, le 20e anniversaire du génocide rwandais revêtiront une ampleur exceptionnelle. De nombreuses personalités politiques sont attendues.
La justice française a condamné à vingt-cinq ans de prison Pascal Simbikangwa pour génocide. Même si l’intéressé a fait appel, ce verdict en appelle d’autres.
Vingt-heures après son inculpation pour génocide et crimes contre l’humanité, le médecin Charles Twagira a été placé en détention provisoire vendredi à Paris. Celui-ci est écroué une semaine seulement après la condamnation historique d’un autre Rwandais, Pascal Simbikangwa, par la justice française.
Après six semaines d’audience, la cour d’assises de Paris doit rendre ce vendredi son verdict dans l’affaire Pascal Simbikangwa. L’épilogue attendu d’un procès historique puisqu’il s’agit du premier tenu en France sur le génocide rwandais de 1994.
Le procès de Pascal Simbikangwa est entré lundi dans sa troisième semaine. Au menu : le parcours le l’accusé, premier Rwandais jugé en France pour le génocide de 1994, dans les années précédant le drame.
Les historiens Jean-Pierre Chrétien et Marcel Kabanda déconstruisent méthodiquement la théorie qui fut la matrice idéologique de la tragédie du génocide au Rwanda en 1994 dans un livre érudit sans être savant.
Le procès historique à Paris d’un responsable rwandais accusé de complicité de génocide va poursuivre en deuxième semaine l’audition de « témoins de contexte », chargés d’éclairer le jury populaire sur des faits commis il y a deux décennies à des milliers de kilomètres.
Le procès historique d’un ex-capitaine rwandais, Pascal Simbikangwa, accusé de complicité de génocide, se poursuit. La journée de jeudi a été marquée par les débats entre la défense et l’accusation autour de documents mettant en cause directement l’accusé.
Le procès de Pascal Simbikangwa, un ancien capitaine de l’armée rwandaise, accusé d’avoir pris part au génocide de 1994, s’est ouvert mardi devant le tribunal de grande instance de Paris.
Accusé de complicité dans le génocide de 1994, Pascal Simbikangwa comparaît à partir du 4 février devant la cour d’assises de Paris. Après vingt ans d’immobilisme, ce procès a valeur de symbole.
Jean-Baptiste Mugimba, un Rawandais de 54 ans, résidant à Leusden, aux Pays-Bas, vient d’être arrêté ce jeudi et doit être extradé vers Kigali. Il est suspecté d’être impliqué dans le génocide de 1994.
Le procès en appel de l´opposante, accusée d´avoir propagé l´idéologie génocidaire et tenté de constituer un groupe armé, s´est achevé le 31 juillet à Kigali. Verdict dans trois mois.
Dix-neuf ans après sa mort au Rwanda, une association sénégalaise perpétue la mémoire de l’ancien casque bleu sénégalais Mbaye Diagne. Inconnu chez lui, ce « capitaine courage » a pourtant reçu diverses distinctions pour son action courageuse en 1994, pendant le génocide contre les Tutsi.
Alors qu’un nouveau témoignage censé incriminer Paul Kagamé dans l’attentat du 6 avril 1994 apparaît fragile, « Jeune Afrique » dévoile le contenu de l’audition de l’opposant rwandais Théogène Rudasingwa par le juge Marc Trévidic, en avril 2012.