Dès 1994, le gendarme belge, Guy Artiges, a enquêté sur l’attentat contre l’avion du président Habyarimana. Ses conclusions sont bien différentes de celles du magistrat parisien Jean-Louis Bruguière.
Dans un ouvrage paru le 6 avril, « Rwanda 1994. Noirs et Blancs menteurs », Philippe Brewaeys revient sur les errements des investigations françaises sur le génocide rwandais. Extraits.
C’était il y a presque vingt ans. Le 6 avril 1994, l’avion du président Juvénal Habyarimana était abattu. Un attentat considéré comme le déclencheur du génocide rwandais, et que les magistrats français ont longtemps – et obstinément – attribué à la rébellion tutsie. Retour sur un fiasco judiciaire.
Le recours déposé par certaines parties civiles, dont Agathe Habyarimana, la veuve de l’ancien président rwandais, contre l’expertise balistique portant sur l’attentat du 6 avril 1994, a été rejeté par la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris, mardi 19 mars. Les avocats des sept Rwandais mis en examen dans ce dossier espèrent que cette décision conduira à un non-lieu pour leurs clients.
Un témoignage inédit publié jeudi 10 janvier par « Libération » relance les questions relatives au rôle joué par les autorités françaises dans les jours qui ont suivi l’attentat contre l’avion du président rwandais Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994, qui a marqué le déclenchement du génocide contre les Tutsi.
Des familles de victimes de l’attentat contre l’avion du président rwandais Habyarimana en 1994 ont demandé aux juges une série de contre-expertises après la présentation d’un rapport balistique dont ils contestent les conclusions, a indiqué vendredi leur avocat Philippe Meilhac.
Versé jeudi au dossier de l’enquête française sur l’attentat contre Juvénal Habyarimana, un document de l’ONU indique que l’armée rwandaise possédait des missiles français à la veille du génocide de 1994.
L’écrivaine rwandaise a obtenu le prix Ahmadou-Kourouma pour son nouveau roman, « Notre-Dame du Nil ». Elle y décrit la montée de la haine anti-Tutsi qui aboutit à la tragédie de 1994.
Au terme d’une longue bataille judiciaire, Léon Mugesera, l’un des planificateurs présumés du génocide rwandais a été extradé par le Canada vers Kigali.
La Cour pénale internationale (CPI) a refusé lundi de suspendre l’ordonnance de remise en liberté accordée vendredi à Callixte Mbarushimana. La demande émanait du procureur Luis Moreno Campo qui estime que la libération de ce haut dirigeant des rebelles hutu rwandais, accusé de crimes contre l’humanité et crimes de guerre, pourrait entraver l’enquête dont il fait l’objet.
Six personnes, dont des membres de l’état-major du président rwandais Paul Kagame, ont été mises en examen par les juges français en charge de l’enquête sur l’attentat contre l’avion de l’ancien président Juvénal Habyarimana en 1994.
Le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR) exige que Callixte Mbarushimana, poursuivi par la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité en RDC, soit également jugé pour sa participation présumée au génocide de 1994.
Dans son audition du mois de juin, Joshua Ruzibiza a reconnu n’avoir pas lui même assisté à l’opération, selon lui menée par le FPR, pour abattre l’avion de l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana en 1994.
Les juges d’instruction français arrivés à Kigali samedi multiplient auditions de témoin et visites sur le terrain pour tenter de vérifier les témoignages dans l’enquête sur l’attentat qui avait coûté la vie au président Juvénal Habyarimana et marqué le début du génocide de 1994.
Les juges français chargés de l’enquête sur l’attentat contre l’avion du président Juvénal Habyarimana en 1994 arrivent au Rwanda samedi pour tenter d’éclaircir les conditions dans lesquelles l’appareil présidentiel a été abattu.
Le rapport des autorités rwandaises sur l’attentat meurtrier contre l’avion du président Juvéna Habyarimana en 1994 ne satisfait pas ses proches. Selon eux, le chef de l’Etat Paul Kagame est le principal responsable, mais il est protégé par le Front patriotique rwandais (FPR), aujourd’hui au pouvoir.
Richard Mugenzi, ex-opérateur radio de l’armée rwandaise et témoin à charge dans l’enquête sur l’attentat contre l’avion du président rwandais en 1994, a estimé que son témoignage a été dénaturé mais s’est dit mercredi « prêt à collaborer avec la justice française ».