L’écrivaine franco-rwandaise, âgée de 67 ans, vient de publier un nouveau roman, « Julienne ». Un ouvrage qui vient ajouter un dernier chapitre à son histoire et celle des siens, assassinés durant le génocide de 1994.
Comment expliquer aux nouvelles générations rwandaises un passé qui les concerne toutes, mais de manière différente ? Tant bien que mal, le pays essaie d’expliquer sans stigmatiser.
Face à l’indicible, journalistes, écrivains, dramaturges, chanteurs, poètes, plasticiens ont tenté, à travers leurs œuvres, de comprendre comment et pourquoi l’humanité avait pu basculer dans l’horreur. Trente ans plus tard, ils continuent de s’interroger.
Cette année marque les trente ans du génocide contre les Tutsi. Tous les États du continent ont reçu leur invitation, sauf deux dont la présence n’est délibérément pas souhaitée à Kigali.
Mise en cause depuis trois décennies pour son rôle présumé dans le génocide contre les Tutsi en 1994, la veuve du président rwandais Juvénal Habyarimana, qui réside en France sans statut légal, a pour l’instant échappé à la justice.
C’était il y a 30 ans. Le 7 avril 1994, au lendemain de l’attentat ayant coûté la vie au président Juvénal Habyarimana, le Rwanda a basculé dans l’horreur du génocide. Témoignages, analyses, enquêtes… Jeune Afrique vous propose une plongée dans ses archives.
Qui est à l’origine de l’attentat qui coûta la vie au président Juvénal Habyarimana et fut le prélude au génocide contre les Tutsi ? Après une instruction longue de vingt-quatre années, marquée par de multiples tentatives de manipulation, la justice française vient de refermer le dossier sans désigner de responsables.
Éric Nzabihimana fait partie des Tutsi rescapés des massacres ayant eu lieu sur les collines de Bisesero, lors du génocide de 1994 au Rwanda. En 2005, il a porté plainte pour « complicité de génocide » contre des militaires de l’opération Turquoise. Voici sa version des faits.
Le président français a choisi de se faire représenter par une délégation ministérielle pour les cérémonies du 7 avril prochain, qui marqueront les trente ans depuis le génocide. Explications.
Dans « Papa, qu’est-ce qu’on a fait au Rwanda ? », le journaliste Laurent Larcher rend accessible à tous la question lancinante du rôle de Paris dans le génocide des Tutsi.
Après cinq semaines de procès, la cour d’assises de Paris a rendu son verdict, mardi 19 décembre. Le gynécologue de Butare, condamné pour « génocide » et « crimes contre l’humanité », est désormais derrière les barreaux.
Le procès de ce médecin rwandais accusé de génocide et de complicité de génocide touche à sa fin, à la cour d’assises de Paris. Verdict ce 19 décembre.
Le 30 novembre, deux anciens collègues et le fils du médecin rwandais accusé de génocide ont été appelés par la défense lors du procès qui se tient jusqu’au 22 décembre à Paris, en France.
Le médecin rwandais, accusé d’avoir participé au génocide des Tutsi, est jugé aux assises de Paris depuis le 14 novembre 2023. Ce 29 novembre, plusieurs témoins, également parties civiles, se sont succédé à la barre. Récit.
Aloys Ndimbati, l’un des derniers fugitifs recherchés pour son rôle présumé lors du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, est en réalité mort depuis 1997.
Sosthène Munyemana comparaîtra à partir du 14 novembre devant la cour d’assises. Soupçonné d’avoir participé aux massacres de 1994, l’ancien médecin avait échappé à une extradition en 2010.
Alors que la riposte d’Israël à l’offensive du Hamas s’amplifie, Ghislain Shema Ndayisaba, ancien président d’une organisation d’aide aux rescapés du génocide des Tutsi du Rwanda, milite pour une solution à deux États, seule à même de garantir paix et sécurité.
Avec « Rwanda, à la poursuite des génocidaires », Thomas Zribi et Damien Roudeau proposent un roman graphique profondément humain sur l’horreur de 1994 et le travail de Dafroza et Alain Gauthier pour en épingler les responsables.
Arrêté en 2020 après vingt-trois ans de cavale, Félicien Kabuga devait être jugé devant le Mécanisme pour les tribunaux pénaux internationaux. Pour des raisons de santé, son procès n’aura finalement jamais lieu.
Philippe Manier, naturalisé français en 2005, a été reconnu coupable de génocide et de crime contre l’humanité. Il était accusé d’avoir pris part à plusieurs massacres de civils.
Soupçonné d’avoir joué un rôle majeur dans le génocide des Tutsi au Rwanda et arrêté cette semaine en Afrique du Sud après 22 ans de cavale, Fulgence Kayishema a été placé en détention provisoire le 26 mai avant une prochaine extradition.
Jugé depuis le 28 mars devant la Haute Cour militaire, ce député du Nord-Kivu est accusé d’atteinte à la sûreté de l’État. Il est notamment soupçonné d’avoir formé une milice privée et de soutenir le M23.