Si elle était votée, la loi Tshiani réservant l’accès à la magistrature suprême aux seuls Congolais « de souche » consacrerait l’existence de deux catégories de citoyens. Et saperait la confiance dans les institutions.
Après avoir purgé 31 mois de prison pour terrorisme, le sexagénaire, rendu célèbre par le film « Hotel Rwanda », a vu sa peine commuée par le président Paul Kagame.
Rébellion du M23, bras de fer avec Félix Tshisekedi, critiques de la communauté internationale, accueil de migrants, mais aussi longévité au pouvoir et présidentielle rwandaise de 2024… Entretien exclusif avec le chef de l’État.
L’ACTU VUE PAR… Chaque semaine, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter un sujet d’actualité. De retour à Kigali après une tournée des festivals en France, le rappeur et écrivain franco-rwandais revient notamment sur la montée des tensions dans l’est de la RDC.
L’ancien préfet de Gikongoro, le plus haut responsable rwandais jamais jugé en France pour les crimes liés au génocide, n’a cessé de minimiser son importance lors de son procès.
La réclusion à perpétuité a été requise ce vendredi 8 juillet contre l’ex-préfet de Gikongoro. Les avocats de la défense plaideront lundi, avant le verdict attendu le mardi 12 juillet.
Félicien Kabuga, considéré comme le « financier » du génocide de 1994, avait été arrêté le 16 mai 2020 dans la banlieue de Paris, après 25 ans de cavale.
Avec « Les Restes suprêmes », qui aura marqué la Biennale Dak’art 2022, l’artiste rwandais poursuit son cheminement engagé dans les sombres replis de l’histoire de la colonisation en Afrique.
Si la montée des tensions entre les deux pays a de quoi inquiéter légitimement aussi bien les Nations unies que l’Union africaine, créer les conditions d’une remise à plat des relations entre les deux voisins reste envisageable.
Moins d’une semaine après la confirmation du décès, en 2006 au Zimbabwe, de Protais Mpiranya, le fugitif le plus recherché pour son rôle dans le génocide des Tutsi, la justice internationale a annoncé la mort de Phénéas Munyarugarama, décédé il y a vingt ans en RDC.
Recherché pendant plus de 20 ans pour son rôle dans le génocide perpétré contre les Tutsi, le Rwandais Protais Mpiranya est en fait décédé depuis 2006, selon la justice internationale.
Plus d’un quart de siècle après le génocide des Tutsi, le procès de l’ancien préfet de Gikongoro s’ouvre ce lundi à Paris. Il est poursuivi pour « complicité de crimes contre l’humanité ».
Condamné en appel pour terrorisme, la vedette d’Hollywood devenue opposant vient d’assigner aux États-Unis le président Paul Kagame et plusieurs dignitaires du régime de Kigali.
Dans un documentaire, le rappeur et son coréalisateur Michaël Sztanke reviennent sur les viols dont des rescapées accusent des militaires français de l’opération Turquoise.
La cour d’appel du Rwanda a confirmé, ce 4 avril, la condamnation à 25 ans de prison pour « terrorisme » de l’opposant rwandais, rendu célèbre par le film « Hôtel Rwanda ». Le parquet avait requis la prison à perpétuité.
« L’Afrique selon Macron » (5/7). Le 27 mai 2021, le président français arrive dans la capitale rwandaise, soucieux d’apaiser enfin la relation délétère entre Paris et Kigali. Ce dossier empoisonné, il l’a hérité des années Mitterrand et, longtemps, celui-ci a été alimenté par la controverse autour du rôle de la France dans le génocide contre les Tutsi.
Selon les informations de Jeune Afrique, le général Jean Bosco Kazura doit effectuer ce 14 mars une visite officielle inédite dans la capitale française.
« Attentat du 6 avril 1994 » : un crime sans coupables (3/3). En 2012, une expertise judiciaire permet enfin de déterminer le lieu d’où ont été tirés les missiles qui ont abattu l’avion de Juvénal Habyarimana. Il s’agit du camp des extrémistes hutu. L’instruction française bascule alors…
« Attentat du 6 avril 1994 : un crime sans coupables » (2/3). Témoignages fallacieux, investigations à sens unique, auditions hors procédure… En découvrant le dossier d’instruction du juge Bruguière, les avocats des Rwandais mis en cause dans l’attentat perpétré contre le président Habyarimana n’en ont pas cru leurs yeux. Récit.
Qui est à l’origine de l’attentat qui coûta la vie au président Juvénal Habyarimana et fut le prélude au génocide contre les Tutsi ? Après vingt-quatre années d’instruction, la justice française vient de refermer le dossier sans désigner de responsables.
La Cour de cassation française a rejeté le pourvoi déposé par les parties civiles après le non-lieu en appel et clôturé un dossier qui, pendant plus de vingt ans, aura empoisonné les relations entre la France et le Rwanda.
D’abord accueillis par Niamey puis en voie d’expulsion, huit Rwandais, jugés par la justice internationale pour leur rôle dans le génocide de 1994, sont sur le point d’être reconduits vers la Tanzanie.
Prochain sommet UE-UA, putschs en Afrique, questions sécuritaires, présence du groupe Wagner au Mali, accès aux vaccins… Sur tous ces dossiers chauds, le président rwandais s’exprime, en exclusivité dans « Jeune Afrique ».
Il y a un mois et demi, en accord avec le Mécanisme international, le Niger avait accepté d’accueillir huit ressortissants rwandais condamnés pour leur rôle dans le génocide de 1994 ou acquittés par le TPIR. Mais il y a quelques jours, un arrêté ministériel a officialisé leur expulsion définitive du territoire nigérien.
Claude Muhayimana, 60 ans, a été condamné jeudi 16 décembre par la cour d’assises de Paris à 14 ans de réclusion criminelle pour complicité de génocide et complicité de crimes contre l’humanité pour son rôle lors du génocide des Tutsi, au Rwanda.
Décédé dans un hôpital malien le 25 septembre, Théoneste Bagosora avait été l’un des protagonistes les plus influents du régime génocidaire. Le chercheur Jacques Morel revient, pour JA, sur son parcours.
« Wanted » (3/4) – Alors qu’ils ont occupé des postes stratégiques dans leur pays, ces hommes de pouvoir sont désormais cités dans des dossiers criminels. Du Burkinabè François Compaoré au Malien Karim Keïta en passant par les Congolais Kalev Mutond et John Numbi, JA a enquêté.
La veuve de l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana, assassiné le 6 avril 1994, est visée depuis 2008 par une enquête sur son rôle lors du génocide des Tutsi.