Pascal Simbikangwa, premier condamné en France pour sa participation au génocide de 1994 au Rwanda, fait de nouveau face à la justice française, à partir de mardi. Condamné il y a deux ans à 25 ans de prison pour génocide et complicité de crimes contre l’humanité, il avait fait appel.
Kayumba Nyamwasa, un opposant rwandais en exil en Afrique du Sud, avait affirmé à RFI disposer de « preuves » de l’implication de Paul Kagame dans l’attentat du 6 avril 1994. Force est de constater que son témoignage n’en livre aucune.
Alors que la justice française rouvre le dossier de l’attentat du 6 avril 1994 afin d’entendre un opposant rwandais en exil, Kayumba Nyamwasa, Kigali menace de rompre ses relations diplomatiques avec Paris.
Avec la relance de l’enquête française sur l’attentat contre le président rwandais Juvénal Habyarimana en 1994, les relations entre Paris et Kigali ne tiennent de nouveau plus qu’à un fil. Jeune Afrique revient sur la genèse de cette tension.
Dans son autobiographie parue la semaine dernière, le chanteur revient sur son enfance rwandaise, marquée par le génocide de 1994 et l’assassinat de sa famille. Pour la première fois, il accuse expressément les forces du Front patriotique rwandais (FPR) d’en être les auteurs.
Les fragiles relations entre la France et le Rwanda connaissent un regain de tensions. En cause, la relance de l’enquête française sur l’attentat contre le président rwandais Juvénal Habyarimana en 1994. Cette enquête avait déjà provoqué une rupture des relations diplomatiques entre 2006 et 2009.
Les juges français qui enquêtent au sujet de l’attentat contre le président rwandais Juvénal Habyarimana en 1994, point de départ du génocide des Tutsis, ont à nouveau demandé à entendre Faustin Kayumba Nyamwasa, ex-militaire entré en dissidence, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
À l’occasion des 15 ans de son association Maïsha Africa qui intervient depuis 2001 au Rwanda, Sonia Rolland, ex-Miss France et comédienne franco-rwandaise, est revenue mardi pour Jeune Afrique sur son « action caritative » et son attachement au pays des Mille collines.
Arrêt des exportations et des transports, outrances verbales… Le régime burundais durcit encore sa position vis-à-vis de son voisin rwandais. Si toute confrontation directe paraît exclue pour l’instant, l’inquiétude monte au sein de la communauté internationale.
Le Conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU sur la prévention du génocide, Adama Dieng, s’est déclaré préoccupé par les déclarations de Pascal Nyabenda, président de l’Assemblée nationale du Burundi. Celui-ci avait qualifié le génocide au Rwanda de « montages génocidaires contre le gouvernement dit hutu de Kigali », qui était au pouvoir à l’époque.
Le 6 juillet, au terme d’un procès de plus de huit semaines, la cour d’assises de Paris a condamné deux anciens bourgmestres rwandais, Tito Barahira et Octavien Ngenzi, à la réclusion criminelle à perpétuité – la peine maximale !
Octavien Ngenzi et Tito Barahira vont faire appel de leur condamnation à la prison à perpétuité par la la Cour d’assises de Paris, ont fait savoir jeudi leurs avocats. Ces deux anciens bourgmestres rwandais étaient accusés d’avoir participé au génocide rwandais dans leur village de Kabarondo en avril 1994.
La cour d’assises de Paris a condamné Tito Barahira et Octavien Ngenzi à la réclusion criminelle à perpétuité. Ces deux anciens bourgmestres rwandais étaient accusés d’avoir participé au génocide rwandais dans leur village de Kabarondo en avril 1994.
La cour d’assises de Paris doit rendre son verdict mercredi dans le procès de Tito Barahira et Octavien Ngenzi, deux anciens bourgmestres rwandais accusés d’avoir participé au génocide rwandais dans leur village de Kabarondo en avril 1994.
L’avocat général de la Cour d’appel de Paris a requis lundi la réclusion criminelle à perpétuité contre deux anciens bourgmestres rwandais, accusés devant la Cour d’assises d’avoir participé au génocide des Tutsis en avril 1994.
« Ils nous ont tués » : les mots des survivants ont empli une dernière fois la Cour d’assises de Paris, où s’achève le procès pour génocide de deux anciens bourgmestres rwandais. « Rendez leur justice », ont plaidé jeudi et vendredi les avocats des parties civiles.
Les travaux sur le rôle de Paris lors du génocide des Tutsi sont l’œuvre de journalistes ou d’associations. Très peu de chercheurs français s’y intéressent. Comment l’expliquer ?
Paul Ngiribanzi ressemble à des centaines d’autres habitants de Kabarondo, commune de l’est du Rwanda. C’est un paysan rwandais sans histoires… du moins jusqu’au génocide contre les Tutsis en 1994. Cette année là, il est devenu un tueur discipliné qui veut, aujourd’hui, désigner un responsable à la cour d’assises de Paris
Après le génocide rwandais, l’écriture s’est imposée comme une urgence. Pour exorciser la souffrance et fixer la mémoire.
Ainsi, les écrivains restent marqués par le massacre, même si peu à peu certains sont tentés par la fiction…
Une cour d’assises française juge deux Rwandais suspectés de génocide, au titre de la compétence universelle. Pour la deuxième fois en vingt-deux ans… Le moins que l’on puisse dire, c’est que ni la justice internationale ni les pays tiers n’ont brillé par leur empressement à débusquer et à punir les coupables.
Les noms d’oiseaux ont fusé mardi, dès le premier jour du procès de deux anciens bourgmestres rwandais aux assises de Paris, qui doit durer huit semaines. Ils sont accusés de « crimes contre l’humanité » et « génocide », en lien avec le massacre de centaines voire de milliers de Tutsis en avril 1994 à Kabarondo, dans l’est du Rwanda.
Deux anciens bourgmestres rwandais comparaissent mardi devant les assises de Paris. Ils sont accusés d’avoir participé au massacre de réfugiés, notamment dans l’église de Kabarondo, dans l’est du Rwanda, et encourent la prison à vie.
Rwanda, 1992 : le magazine extrémiste Kangura prépare les esprits au génocide qui surviendra deux ans plus tard. « Redécouvrez votre ethnie car les Tutsis vous ont appris à la méconnaître. Vous êtes une ethnie importante du groupe bantou… »
Léon Mugesera, un ancien responsable du parti du président assassiné Juvénal Habyarimana, a été condamné vendredi à Kigali à la réclusion à perpétuité pour incitation au génocide des Tutsis en 1994.
Alain Juppé était ministre des Affaires étrangères de 1993 à 1995, puis fut Premier ministre de 1995 à 1997, des moments clés dans la gestion du génocide.
Le génocidaire rwandais présumé Ladislas Ntaganzwa, arrêté en décembre en RD Congo puis transféré en mars au Rwanda, a comparu pour la première fois lundi devant un juge à Kigali.
Le gouvernement français n’avait toujours pas à la mi-mars pris la décision d’envoyer ou non une délégation à Kigali le 7 avril pour la commémoration du déclenchement du génocide de 1994.
Alors que la RD Congo a promis d’extrader le présumé génocidaire vers le Rwanda, la possibilité d’un échange avec un Congolais sous mandat d’arrêt et réfugié au Rwanda a été abandonnée. Un choix qui fait polémique.