Moins de deux semaines après avoir officiellement reconnu l’État palestinien, Madrid fait un pas de plus en s’associant à la plainte déposée devant la Cour internationale de justice. L’Irlande a annoncé qu’elle allait sans doute faire de même.
Mandatée par l’ONU pour qualifier juridiquement les actes d’Israël en Palestine, la rapporteuse spéciale a rendu à la fin de mars un rapport très sévère, qui lui vaut depuis de nombreuses attaques. Elle estime que le respect du droit international doit être au centre des débats.
Alors que la Cour internationale de justice est déjà saisie d’une plainte contre Israël, accusé de perpétrer un génocide contre les Palestiniens de Gaza, Managua a décidé de demander des comptes à Berlin, qui compte parmi les plus fidèles soutiens de Tel Aviv.
La Cour internationale de justice, saisie par l’Afrique du Sud, a tranché : elle se déclare compétente pour instruire la plainte déposée contre Israël pour « génocide » à Gaza. Et appelle, avant de juger sur le fond, à protéger les populations. Un sérieux camouflet pour l’État hébreu et, surtout, pour Benyamin Netanyahou.
Plusieurs centaines d’avocats issus du monde entier ont déposé une plainte devant la Cour pénale internationale. Si cette instance a déjà ouvert une enquête depuis plusieurs années, celle-ci est restée au point mort. Les détails.
Obtenir réparation pour le génocide commis par l’Allemagne en Namibie était le combat d’une vie pour Vekuii Rukoro. Il n’en verra cependant pas l’issue : le « chef suprême » herero est décédé le 18 juin dernier.
Pour les détracteurs de Paul Kagame, cet État est une dictature. En faisant fi des complexités d’une histoire tragique, nombre d’opposants instrumentalisent ainsi « la démocratie » au profit de leurs ambitions personnelles. Ce pays mérite mieux !
Le procès de Claude Muhayimana, accusé de « complicité par aide et assistance » de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, s’ouvrira aux assises de Paris en septembre prochain. Alain Gauthier, président du Collectif des parties civiles pour le Rwanda, à l’origine de la plainte, revient sur les enjeux de ce troisième procès en France en lien avec le génocide des Tutsi.
Vingt-cinq ans après le génocide des Tutsi, les défenseurs de François Mitterrand au sein du Parti socialiste continuent de justifier le rôle de l’Élysée à l’époque. Quitte à provoquer des frictions au sein du parti…
Récemment disparu, l’écrivain suédois Sven Lindqvist aura passé sa vie à étudier au microscope l’idée de destruction de l’homme par l’homme. Son œuvre majeure, « Exterminez toutes ces brutes ! », remonte aux racines de l’odyssée coloniale, décrivant comment celle-ci a mené, peu à peu, à légitimer la disparition de certains groupes humains.
Nommé le 5 avril par l’Élysée pour présider la commission d’historiens et de chercheurs chargée d’enquêter sur les archives concernant le rôle de la France dans le génocide contre les Tutsi du Rwanda, l’historien et inspecteur général de l’éducation nationale Vincent Duclert revient sur la feuille de route qui lui a été assignée et s’explique sur la polémique qui entoure sa mission.
Alors qu’une commission d’enquête sur les archives concernant le rôle de la France au Rwanda entre 1990 et 1994 devrait être annoncée en fin de semaine, sa composition provoque des remous chez les historiens, qui critiquent déjà son manque d’indépendance. Deux spécialistes français en auraient en effet été écartés.
Le génocide des Tutsi est-il convenablement enseigné en France ? Où commence le négationnisme ? L’ouverture intégrale des archives permettrait-elle de mettre fin aux controverses historiques sur le rôle de la France au Rwanda ? À quelques jours de la 25e commémoration, l’historien Florent Piton a répondu aux questions de « Jeune Afrique ».
Coopération judiciaire, rapprochement avec Paris, libérations anticipées de génocidaires condamnés devant le TPIR, affaires Diane Rwigara et Victoire Ingabire… Le ministre rwandais de la Justice, Johnston Busingye, revient pour Jeune Afrique sur les dossiers sensibles du moment.
La révision du procès de l’ex-ministre Augustin Ngirabatware, condamné en appel à trente ans de prison pour incitation directe et publique à commettre le génocide d’avril 1994, a été fixée à septembre 2019.
Kigali a manifesté début juin à la justice internationale son désaccord concernant la demande de libération anticipée de plusieurs génocidaires, dont Hassan Ngeze, qui dirigeait le journal « Kangura ».
Après qu’un fonctionnaire onusien a alerté en août sur des « signes avant-coureurs » de génocide en République centrafricaine, suscitant différentes réactions, Adama Dieng, conseiller spécial pour la prévention des génocides du Secrétaire général de l’ONU est attendu à Bangui.
Stephen O’Brien, secrétaire général adjoint de l’ONU pour les Affaires humanitaires, a confirmé mardi devant le Conseil de sécurité l’existence de « signes avant-coureurs de génocide » en Centrafrique.
Un non-lieu a été prononcé le mois dernier au bénéfice de Pierre Tegera par des juges d’instruction français. Visé par un mandat d’arrêt de la justice rwandaise, sa participation au génocide de 1994 n’a pu être clairement établie.
Deux associations namibiennes ont déposé devant un tribunal de New York un recours collectif contre l’Allemagne pour obtenir réparations du génocide perpétré par les Allemands durant la période coloniale.
Depuis la publication par des enquêteurs de l’ONU d’un rapport accusant le gouvernement d’être responsable de graves violations des droits de l’homme et mettant en garde contre la possibilité d’un génocide, des manifestations sont organisées quotidiennement à Bujumbura. Le président Pierre Nkurunziza s’est fendu d’une quarantaine de tweets ce samedi pour critiquer les Nations unies et défendre son action à la tête de l’État.
L’Allemagne prévoit de présenter des excuses officielles pour le génocide des peuples herero et nama par les troupes impériales allemandes, il y a un siècle, a indiqué mercredi le ministère des Affaires étrangères.
Alors que le pays s’enfonce dans la violence, un rapport onusien, divulgué début janvier, évoque différents scénarios. Y compris celui d’un génocide. S’alarme-ton trop vite, ou faut-il intervenir avant qu’il ne soit trop tard ?
Dans une note confidentielle adressée le 6 janvier au Conseil de sécurité, Hervé Ladsous, chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies, n’écarte pas l’hypothèse d’un génocide à venir au Burundi et estime que des Casques bleus devraient être envoyés sur place. Partagez-vous cet avis ?
Au lendemain des réquisitions de non-lieu prises par le Parquet de Paris en faveur du prêtre rwandais, soupçonné de complicité de génocide depuis 1995, les parties civiles sont sous le choc.
Le parquet de Paris a annoncé mercredi 19 août avoir demandé un non-lieu dans l’affaire du prêtre rwandais Wenceslas Munyeshyaka, mis en cause dans le génocide de 1994.
Le 10 juillet, pour la première fois, l’Allemagne a officiellement qualifié de « génocide » le massacre des peuples herero et namas perpétré sous ses ordres en Namibie en 1904 et 1905.