Le patron des services secrets rwandais a été interpellé par la police britannique. La raison : un mandat d’arrêt controversé émis en 2008 par un juge espagnol.
Alors qu’un prêtre rwandais réfugié en France fait l’objet d’une demande d’extradition vers le Rwanda, Alain Gauthier, président du Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR), s’inquiète des lenteurs de la justice française face aux auteurs présumés du génocide de 1994.
L’ancien maire rwandais Onesphore Rwabukombe, condamné l’an passé pour « complicité » dans le génocide des Tutsis en 1994, encourt désormais la perpétuité. Il est soupçonné de participation active à l’un des plus grand crime de l’histoire de l’humanité.
Trois semaines après la décision symbolique de la présidence de la République française de déclassifier une partie de ses archives sur le Rwanda entre 1990 et 1995, l’examen détaillé des pièces rendues potentiellement disponibles laisse perplexe.
En annonçant la déclassification partielle des archives élyséennes portant sur les années 1990-1995, François Hollande adresse un signal fort à Kigali. Plusieurs centaines de documents relatifs au génocide seront accessibles. Diront-ils toute la vérité sur le rôle trouble joué par Paris ? Rien n’est moins sûr.
Vingt et un ans après le génocide des Tutsis, François Hollande va rendre accessibles aux chercheurs les archives de la présidence de la République française sur le dossier rwandais. Une initiative accueillie positivement même si elle reste très prudente.
C’est un pas historique que vient de franchir la présidence française en annonçant, mardi 7 avril, la déclassification de ses archives sur le Rwanda de 1990 à 1995, et donc sur le génocide des Tutsis en 1994.
Dans un rapport rendu public le 28 février, la commission rwandaise chargée d’évaluer le documentaire controversé de la BBC « Rwanda’s Untold Story » recommande notamment d’engager des poursuites judiciaires contre la chaîne de télévision. Selon elle, le documentaire « minimise et nie le génocide » perpétré contre les Tutsis en 1994.
Cent dix ans après, le génocide des Hereros et des Namas, l’un des épisodes les plus noirs de l’histoire africaine, reste méconnu. Élise Fontenaille-N’Diaye publie deux livres essentiels qui rappellent les faits.
Après 20 ans de travail et 61 condamnations, le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) s’apprête à fermer ses portes. Avec un bilan en demi-teinte.
Mathieu Ngirumpatse et Edouard Karemera, chefs du parti au pouvoir au Rwanda au moment du génocide contre les Tutsi de 1994, ont vu leurs peines de prison à perpétuité confirmées lundi par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR).
Un Suédois d’origine rwandaise, soupçonné d’avoir participé au génocide de 1994, a été incarcéré en Suède à l’issue de sa garde à vue. Un Rwandais, également suspecté des mêmes faits, a en revanche été remis en liberté mercredi.
François Léotard, ex-ministre français de la Défense au moment du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994, s’est prononcé en faveur de la levée du secret défense des archives, au cours d’un colloque organisé par l’association RBF France – Forum de la mémoire. Il a en outre reconnu que l’opération turquoise avait pour objectif de soutenir les Forces armées rwandaises.
L’ancien ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et l’ancien ministre de la Défense, François Léotard, débattent pour la première fois sur le rôle de la France au Rwanda pendant le génocide des Tutsis. La rencontre entre les deux hommes, aux avis diamétralement opposés, a lieu lundi à Paris lors d’un colloque organisé au Sénat par l’association RBF FRANCE-Forum de la Mémoire.
L’ancien ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et l’ancien ministre de la Défense, François Léotard, vont débattre pour la première fois sur le rôle de la France au Rwanda pendant le génocide des Tutsis, a appris « Jeune Afrique ». La rencontre entre les deux hommes, aux avis diamétralement opposés, aura lieu à Paris le 30 juin lors d’un colloque organisé au Sénat par l’association RBF FRANCE-Forum de la Mémoire.
Dans une tribune publiée dans le journal « Libération », des dirigeants de mouvements de jeunesse de partis politiques français et d’associations ont réclamé jeudi « la vérité sur le génocide des Tutsis », refusant de céder à la « loi du silence ».
Le 6 avril 1994, l’attentat contre le Falcon du président rwandais, Juvénal Habyarimana, sert de prétexte au déclenchement du génocide. Laurent Touchard* revient sur des années d’investigation judiciaire visant à déterminer l’origine des tirs.
À Kigali, c’est dans un stade comble, submergé par la douleur et l’émotion, que s’est tenue lundi la 20e commémoration du génocide des Tutsis au Rwanda. À la tribune, le chef de l’État, Paul Kagamé, a réitéré ses accusations contre la France.
Condamnés à Arusha pour génocide, quelques Rwandais purgent leur peine depuis 2001 dans la prison de Koulikoro, à 57 km de Bamako, la capitale malienne. Là-bas, ils sont considérés comme des détenus pas ordinaires…
Les commémorations du 20e anniversaire du génocide de 1994 ont commencé lundi matin au Rwanda. Suite à des propos du président Kagamé accusant la France de complicité et de participation aux massacres, aucun représentant officiel français n’assistera aux cérémonies.
La France doit « regarder la vérité en face » concernant son rôle dans le génocide de 1994 au Rwanda, a estimé dimanche la ministre rwandaise des Affaires étrangères, ajoutant que Kigali ne pouvait s’entendre avec Paris au détriment de l’histoire.
L’auteur du Blog défense de J.A., Laurent Touchard*, inaugure une série d’articles consacrés au génocide rwandais de 1994. Dans ce billet, il détaille le contexte historique dans lequel les massacres ont eu lieu et explique, de manière subjective, comment il a appréhendé une histoire aussi douloureuse que polémique.
Christiane Taubira devait représenter la France lors des commémorations du génocide, lundi 7 avril. Mais suite aux déclarations du chef de l’État rwandais, Paul Kagame, dans Jeune Afrique, la France a décidé d’annuler sa participation à ces cérémonies, attendues et préparées de longue date à Kigali.
À la veille du vingtième anniversaire de la tragédie rwandaise, l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop évoque sa compréhension tardive d’un événement qui l’a profondément bouleversé.
Au cours d’une visite de neuf évêques rwandais à Rome, jeudi, le pape François a exhorté les religieux à prendre plus d’ »initiatives » et à œuvrer pour la réconciliation nationale. Une priorité, selon lui, de l’Église, vingt ans après le génocide.
Les cérémonies de Kwibuka 20 (« se souvenir », en kinyarwanda) qui commémoreront, le 7 avril à Kigali, le 20e anniversaire du génocide rwandais revêtiront une ampleur exceptionnelle. De nombreuses personalités politiques sont attendues.
La justice française a condamné à vingt-cinq ans de prison Pascal Simbikangwa pour génocide. Même si l’intéressé a fait appel, ce verdict en appelle d’autres.
Le premier procès en France lié au génocide de 1994 au Rwanda entre lundi dans sa dernière semaine avec un accusé, Pascal Simbikangwa, qui affirme toujours avoir traversé ces 100 jours où 800.000 personnes ont été massacrées sans voir un seul cadavre.
Les historiens Jean-Pierre Chrétien et Marcel Kabanda déconstruisent méthodiquement la théorie qui fut la matrice idéologique de la tragédie du génocide au Rwanda en 1994 dans un livre érudit sans être savant.
Mardi, la chambre d’appel du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a acquitté deux officiers condamnés en première instance et réduit la peine d’un troisième. Mais le verdict concernant le principal accusé, le général Augustin Bizimungu, dont le cas a été disjoint, a été reporté sans explication.