Le secteur de la distribution en Éthiopie est encore peu développé par rapport aux pays d’Afrique subsaharienne, mais le potentiel est bien là d’après Sagaci Research. Des rumeurs évoquent même un intérêt marqué du numéro un mondial du secteur, Walmart.
L’Algérie est en retard par rapport à ses voisins en matière de commerce moderne. Conscients du potentiel, les groupes étrangers et locaux multiplient les projets.
Dans un rapport remis au conseil de la concurrence marocain, le cabinet Mazars Masnaoui juge le secteur de la grande distribution très concentré et peu réglementé.
Multinationales et groupes locaux sont devenus en dix ans des rouages essentiels du commerce au Maghreb. Une nouvelle donne avec laquelle les industriels ont pris l’habitude de composer.
À l’étroit dans leurs frontières et dopés par l’essor des classes moyennes, les géants sud-africains poussent leurs pions sur le continent. Une offensive qui comporte son lot de bonnes surprises et d’échecs.
L’émergence de grands centres commerciaux est un boulevard pour les grandes marques. Toutefois, les marques locales trouvent leur place dans les grandes surfaces.
Portés par la hausse du pouvoir d’achat, les supermarchés se multiplient au Maroc et en Tunisie, où les perspectives de développement du secteur sont prometteuses. Seule l’Algérie reste à la traîne.
Après son divorce avec Auchan en 2007, l’ONA pensait faire cavalier seul. L’offensive de son principal concurrent, Label’Vie, associé à Carrefour, et les ambitions d’outsiders relancent les hostilités.