La ville a été la cible de tirs d’obus le 21 septembre, faisant au moins deux morts et cinq blessés. Le JNIM avait annoncé, en août, déclarer « la guerre dans la région de Tombouctou ».
La cité des 333 saints est sous blocus des groupes jihadistes depuis un mois. En grande difficulté, ses habitants se retrouvent pris dans la guerre entre l’armée malienne et le JNIM.
Piliers du Nord, hommes du Centre, juges islamiques… Dans la guerre qu’il mène au Sahel, le patron du JNIM s’est assuré la loyauté d’hommes de l’ombre.
Selon les informations de Jeune Afrique, deux figures de la filiale de l’État islamique au Sahel ont été libérées par Bamako au début du mois de juillet. Le fruit de négociations inédites entre la junte au pouvoir et l’EIGS ?
Burkinabè, Maliens, Nigériens… Ils sont des centaines à être enlevés chaque année par le JNIM ou par d’autres groupes jihadistes. Dans l’indifférence quasi générale.
Chaque libération est l’aboutissement d’un lent et discret processus de médiation, mené par des intermédiaires aux profils variés. Parmi eux, une poignée de négociateurs aguerris.
Ces dernières années, le nombre d’enlèvements au Mali, au Burkina Faso et au Niger a explosé. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM), devenu expert en la matière, en a fait un pilier de sa stratégie d’expansion dans la région.
Quatre personnes, dont deux militaires ont été tués au cours de l’attaque survenue le 18 avril près de la frontière entre la Mauritanie et le Mali. Affilié à Al-Qaïda, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans s’est aussi dit responsable d’une autre embuscade, au cours de laquelle sept militaires ont été tués.
De nouvelles images de propagande publiées par le GSIM montrent son chef pour la première fois depuis plus d’un an. Un pied-de-nez à l’endroit de l’EIGS, mais aussi de la junte au pouvoir.
Dans la nuit du 2 au 3 janvier, des hommes armés à motos ont attaqué simultanément Kassela et Markacoungo, à quelques dizaines de kilomètres à l’est de la capitale malienne.
Il a survécu à une décennie de présence militaire française et à plusieurs opérations visant à l’éliminer. Aussi introuvable qu’incontournable, le chef du GSIM, jihadiste le plus recherché du Sahel, continue de se battre contre l’armée malienne et ses supplétifs russes de Wagner.
Depuis le retrait de l’armée française, les groupes jihadistes n’hésitent pas à communiquer à outrance sur les exactions supposées du groupe paramilitaire russe contre les civils.
Dans la région de Ménaka, les affrontements se poursuivent entre le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) d’Iyad Ag Ghali et l’État islamique au Grand Sahara (EIGS). Le premier a reçu le soutien de plusieurs groupes armés touaregs, signataires des accords d’Alger.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) se livrent une guerre acharnée dont les civils sont les premières victimes.
Ce samedi 8 octobre, cela fait exactement 18 mois qu’Olivier Dubois, collaborateur notamment de Jeune Afrique, a été pris en otage dans le nord du Mali. Dix-huit mois, 78 semaines, 547 jours. JA s’associe aujourd’hui à l’appel lancé par ses proches et ses soutiens.
Alors qu’Iyad Ag Ghali a salué la prise du pouvoir des talibans en Afghanistan, quel impact ce retour aura-t-il sur les groupes jihadistes au Sahel ? Eléments de réponse avec le spécialiste Adib Bencherif.