L’exposition « Ramsès II et l’or des pharaons », qui se tient sous la Grande halle de la Villette jusqu’au 6 septembre, présente de fabuleux trésors égyptiens et entend accueillir plus de 1 million de personnes.
Il y a 47 ans, le 28 février 1976, quelques mois après la Marche verte lancée par le roi Hassan II, le drapeau national était hissé pour la première fois à Laâyoune, au Sahara, marquant la fin de l’occupation des provinces du Sud. Récit de ce moment-clé de l’histoire contemporaine du Maroc par Seddik Maâninou, journaliste et ancien patron de la télévision marocaine.
Dans « Horizon Carthage », l’universitaire Kaïs Mabrouk a réuni les contributions de plusieurs dizaines de représentants de la jeunesse tunisienne sur les moyens à mettre en œuvre pour rendre au pays sa stabilité et son rayonnement. Une réflexion moderne, mais avec en arrière-plan le souvenir de l’âge d’or carthaginois.
Alors que le général romain Scipion a secrètement passé un pacte avec le prince berbère Massinissa, Syphax, lui, conclut un deal avec les Carthaginois. Un retournement d’alliance inattendu, aux conséquences dévastatrices…
À la fin du IIIe siècle avant notre ère, l’Afrique du Nord compte trois royaumes berbères. Rome et Carthage, qui se disputent le contrôle de la Méditerranée, sollicitent l’aide de deux d’entre eux. Les renversements d’alliances se succèdent.
Au IIIe siècle avant J.-C, le centre du monde connu se situait sur les rives de la Méditerranée et deux grandes puissances, Rome et Carthage, s’en disputaient la domination. Soutenant alternativement un camp ou un autre, les royaumes situés dans le Maghreb actuel étaient alors au cœur de toutes les manœuvres.
Dans son livre « Récits d’Algérie » et sur son site, la jeune juriste franco-algérienne recueille la parole des témoins du conflit comme celle de leurs descendants.
Un cercle de pierres, érigé il y a 7 000 ans dans le sud de l’Égypte, indique le Nord et le solstice d’été. Il constitue en outre un témoignage précieux sur la vie des peuples établis dans cette oasis aujourd’hui fossilisée.
La présence de certaines tapisseries du XVIIIe siècle sur les murs de ce haut-lieu patrimonial français situé à Rome crée des tensions. Au cœur du débat : la représentation de l’Histoire dans l’espace public.
Il y a 23 ans, le journaliste burkinabè était assassiné. En plein milieu d’après-midi, le 13 décembre 1998, un véhicule enflammé est retrouvé sur la route nationale 6, près de Sapouy, dans le sud du Burkina Faso. Une macabre découverte qui va secouer le pays jusqu’à son sommet.
« Sauve qui peut ! » 6/6. En trois semaines, entre les mois d’avril et de mai 1997, son sort est scellé. Affaibli par la maladie, acculé par les forces de Kabila, le maréchal s’envole pour Lomé avant de rejoindre Rabat, où il décèdera le 7 septembre, à l’âge de 66 ans. Dans son livre « Mobutu », Jean-Pierre Langellier raconte la fin de l’Aigle de Kawele. Extraits.
Les propos d’Emmanuel Macron sur l’existence d’une « nation algérienne » avant la colonisation française ont ravivé les tensions entre Alger et Paris. Éléments de réponse à une question sensible avec l’historien Tramor Quemeneur.
« Il y a 140 ans, la Tunisie tombait sous la domination française » (2/4) – Endetté, le beylicat est contraint d’accepter la tutelle européenne. L’engrenage qui mènera à la conquête du pays par la France et à l’instauration d’un protectorat en 1871, est enclanché.
« Il y a 140 ans, la Tunisie tombait sous la domination française » (3/4). Ben Bechir, Bizerte et enfin Tunis : l’avancée des troupes françaises en ce mois d’avril 1881 est telle qu’elle ne laisse aucun choix au bey. Le 12 mai, Mohamed es-Sadok abandonne la souveraineté tunisienne sur une table ronde.
Par quel engrenage la Tunisie est-elle devenue un protectorat français à la fin du 19e siècle ? JA déroule fil des événements, qui résonnent étrangement avec la situation actuelle du pays.
Dans son livre « Généalogie des villes de Tunisie », la chercheuse Leila Latreche explore l’histoire des échanges et des conquêtes du pays en révélant l’évolution des noms de ses centres urbains. Un voyage à travers les époques et la géographie.
Près de 160 ans après la fondation de Dakar par Émile Pinet-Laprade, le président Macky Sall tente de désengorger la capitale sénégalaise où vivent 3,6 millions de personnes. Si les responsables politiques de tous bords semblent s’accommoder de l’ambition présidentielle, certains urbanistes pointent quelques inquiétudes.
À Luanda, l’urbanisation fait peu à peu disparaître les traces de la guerre civile angolaise. À Abidjan, aucun monument à la mémoire des disparus de la crise n’a été érigé. Pourtant, des projets symboliques et fédérateurs réunissant les ennemis d’hier pourrait donner à l’Histoire toute sa densité et, surtout, en tirer les leçons.
Je ne sais plus si c’était Keynes ou Cocteau ou Sartre mais c’était un homme sagace, celui qui écrivit un jour que « les hommes d’action qui se croient libres sont souvent les esclaves de quelque penseur passé ».
En 1962, en pleine euphorie des indépendances, René Dumont affirmait « l’Afrique noire est mal partie », déclenchant l’ire et la censure des élites politiques et intellectuelles d’Afrique francophone. Pourtant, près de soixante ans plus tard, le constat ne contredit pas l’agronome français : l’Afrique noire n’arrive pas à produire un bien-être durable pour ses populations.
Les manifestants qui défilent dans les rues algériennes depuis le mois de février peuvent puiser dans la riche histoire de leur pays – et notamment trois épisodes restés fameux – pour éviter les écueils de l’infiltration, de l’intoxication ou encore de la division ethnique.
Sur le site de la grotte Chauvet II, dans le sud de la France, l’exposition « Des lions et des hommes » retrace quatre cents siècles de relations entre les hommes et les félins. À rebours des idées reçues.
À travers près de deux siècles d’images, l’exposition « Photographier l’Algérie », jusqu’au 13 juillet à à l’Institut du monde arabe de Tourcoing, raconte l’évolution du regard porté par la France sur son ancienne colonie.
Titulaire de la chaire consacrée au continent au Collège de France, François-Xavier Fauvelle, historien et archéologue défend une discipline trop souvent négligée par les gouvernants.
Le numéro 80 du bimestriel La Revue, en vente dans les kiosques depuis le 25 octobre, traite longuement de la vive sympathie qu’éprouvait De Gaulle pour Israël. Il analyse également les clés de la réussite du Botswana et le bras de fer entre Donald Trump et l’Iran.
Le chorégraphe Serge Aimé Coulibaly s’est entouré de Felwine Sarr et Rokia Traoré pour évoquer la bataille fondatrice de l’empire du Mali… et l’Afrique actuelle.