Le 29 juin 1992, le président algérien est froidement assassiné alors qu’il tient un discours à la maison de la culture d’Annaba. Un espoir disparaît et l’Algérie s’enfonce dans ce qui sera appelé la décennie noire.
En mai 1968 le Sénégal est touché par des mouvements estudiantins similaires à ceux de Paris, dont la virulence conduit le président Senghor à se réfugier dans une base militaire française. Ces journées de contestation, violemment réprimées, se solderont par des accords entre le gouvernement, le patronat et les travailleurs, sans que les étudiants y soient conviés.
Le 21 mai 1991, Mengistu Haïle Mariam, dirigeant autoritaire d’une Éthiopie exsangue, prend l’avion en direction du Kenya. Voilà quatorze ans qu’il impose un régime sanglant à ses compatriotes. Ses collaborateurs ont décidé d’en finir.
Après un passage au palais présidentiel de Carthage, le buste de Hannibal est l’oeuvre phare de l’exposition « Hannibal à Carthage », qui se tient au musée du Bardo jusqu’au 30 juin.
À deux reprises, en 1880 puis entre 1914 et 1916, ce peuple faillit être décimé. Cent ans plus tard, il est temps de faire la lumière sur ces pages sombres de la colonisation.
Un hommage qui prend finalement des allures de scandale. À peine 4 jours après son inauguration et face à l’indignation des habitants, une statue censée représenter le militant assassiné Larbi Ben M’hidi a été déboulonnée dans la nuit de dimanche.
En 1966, le Sénégal organise le premier Festival mondial des arts nègres. Un événement culturel majeur qui fut l’occasion d’une lutte d’influence entre Washington et Moscou.
Il s’agit vraisemblablement du plus vieux massacre connu de l’histoire de l’humanité. La revue scientifique Nature a annoncé mercredi la découverte des restes de 27 personnes tuées… à l’époque de l’âge de pierre.
Après le saccage de Palmyre, en Syrie, et de Nimrod, en Irak, quel sort attend le site antique de Sabratha, où rôdent les vandales iconoclastes. Destruction ou pillage ? Les deux, sans doute, hélas.
Il avait ouvert la voie à une réconciliation historique avec les Palestiniens en signant les accords d’Oslo avec Arafat. Mais son assassinat par un extrémiste juif le 4 novembre 1995 a ruiné les espoirs de paix. Et laissé la gauche israélienne orpheline. Portrait-itinéraire d’un chef de guerre mué en leader visionnaire.
Dans son n°2855 en kiosques du 27 septembre au 3 octobre, Jeune Afrique revient sur l’ouverture des archives de la sanglante répression de l’armée française contre les nationalistes de l’Union des populations du Cameroun (UPC).
En très gros, l’homme est arrivé en Mauritanie il y a un million d’années, pour y devenir sapiens. Pour le savoir, il faut dénicher le Musée national que recommandent « Le Guide du routard », « Le Petit Futé » et « Lonely Planet ».
Des avenues à son nom, des statues à sa gloire… Le roi des Belges mort en 1909 continue d’être honoré en Europe. Pas une goutte de sang sur les mains, peut-être, mais l’homme qui s’appropria le Congo pour le saigner à blanc a quelque 10 millions de morts sur la conscience.
Pendant cinq ans, entre 1976 et 1981, le photographe britannique Syd Shelton a suivi les les activités du mouvement Rock Against Racisme (le rock contre le racisme). L’ABP Autograph, agence d’art internationale à buts non lucratifs basée à Londres, exposera son œuvre début octobre.
Le collectif « L’Autre 8 mai 1945 » milite pour une reconnaissance officielle par l’État français des massacres de Sétif, Guelma et Kherata en Algérie. Le mouvement a fait tache d’huile et des rassemblements sont prévus dans de nombreuses villes de l’Hexagone vendredi.
À l’occasion de la 30e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2015), qui se déroule du 17 janvier au 8 février en Guinée équatoriale, « Jeune Afrique » vous propose de découvrir tous les records de la compétition phare du football africain.
La maladie dont souffre l’atypique sultan Qabous pose la question de la succession, qui s’annonce d’autant plus délicate que le souverain s’est façonné un État sur mesure et n’a pas d’héritier.
La mémoire de l’Afrique, ce sont des ouvrages et des mythes. Mais ce sont aussi des lieux qui invitent au recueillement et suscitent parfois l’émotion.
Dans ce quatrième billet consacré au déclenchement du génocide des Tutsis de 1994, Laurent Touchard* poursuit l’analyse des éléments brandis par les ex-partisans des Forces armées rwandaises (FAR) pour incriminer le Front patriotique rwandais (FPR) de Paul Kagamé dans l’attentat contre l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana.
Pour la première fois depuis 1994, l’opération Turquoise au Rwanda s’éclaire d’un jour nouveau grâce au témoignage d’un officier français de l’armée de terre. Selon lui, l’objectif « humanitaire » officiellement affiché par Paris se confond avec un autre, beaucoup moins avouable : celui de freiner ou de stopper l’avancée militaire du Front patriotique rwandais (FPR), tout en ménageant les forces gouvernementales génocidaires.
L’auteur du Blog défense de J.A., Laurent Touchard*, inaugure une série d’articles consacrés au génocide rwandais de 1994. Dans ce billet, il détaille le contexte historique dans lequel les massacres ont eu lieu et explique, de manière subjective, comment il a appréhendé une histoire aussi douloureuse que polémique.
L’image des combattants africains des deux guerres mondiales se confond souvent avec celle associée à une célèbre marque de boisson chocolatée. Mais qui étaient-ils réellement ?
Histoire générale de l’Afrique, c’est un ouvrage autant qu’un projet politique. Les pères fondateurs de l’OUA souhaitaient une discipline enseignée de la même manière sur tout le continent. C’était il y a cinquante ans, mais le chemin est encore long.
Avec la présidence de Barack Obama, les films sur la condition des Noirs américains triomphent à Hollywood. Mais est-ce vraiment une nouveauté ? Retour sur un peu plus d’un siècle de cinéma, de l’esclavage à la Maison Blanche.
La Conférence régionale sur l’utilisation de l’Histoire générale de l’Afrique dans l’enseignement supérieur s’est ouverte lundi à Accra (Ghana). À l’ordre du jour : trouver un discours africain pour parler du passé.