Pressé par le FMI et les distributeurs de revoir sa politique d’aides aux produits pétroliers, l’État congolais envisage de réduire la facture des subventions, estimée à environ 2 300 francs congolais par litre à la pompe.
Pris en étau entre les attaques terroristes contre ses installations et la fermeture de son pipeline par le Bénin, puis le Niger, le groupe chinois ferme son site « jusqu’à ce que la situation s’améliore ».
Malgré la richesse de leurs sous-sols et les immenses bénéfices tirés de l’exportation du pétrole et du gaz, les grands producteurs africains peinent à échapper aux effets pervers de l’or noir.
Désormais membres du cercle des producteurs d’hydrocarbures, les deux pays ouest-africains aspirent à redynamiser leur économie et à éviter la malédiction de l’or noir.
Contrariée par le déclin de la production et la chute des cours de pétrole et de gaz, Yaoundé revoit à la baisse les revenus issus des hydrocarbures. Des milliards de francs CFA sont en jeu.
Le géant nigérian poursuit son expansion, malgré dix ans de retard sur le projet, alors que le gouvernement de Bola Tinubu entend faciliter les investissements locaux.
Sur un coup de tête, Léna Tall Faye a fondé Delta, une entreprise d’assainissement. Avec son sens aiguisé des affaires, l’entrepreneure – qui a inauguré une filiale dans le BTP en 2013- envisage de partir à l’assaut de la manne pétrolière.
L’arrivée sur le marché des produits de la raffinerie Dangote risque de mettre l’entreprise en porte-à-faux vis-à-vis des négociants et des producteurs au sujet des prix et d’une éventuelle situation de monopole.
La compagnie nationale nigérienne a commencé l’exploration et l’exploitation dans l’est du pays, alors que l’oléoduc vers le Bénin est toujours fermé du côté de Niamey.
Sur fond de crise des carburants, le ministre congolais des Hydrocarbures espère relancer l’exploration pétrolière dans le pays. Une série d’appel d’offres, jusqu’ici peu fructueux, avaient été faite en juillet 2022 par le précédent gouvernement.
Le delta du Niger continue de subir de nombreuses attaques d’oléoducs et d’enregistrer des niveaux impressionnants de vol de brut. Deux fléaux qui rebutent évidemment les investisseurs.
La vente à des compagnies locales de gisements onshore ne semble pas devoir résoudre les problèmes de fond qui affectent les zones pétrolifères du delta du Niger, dont la pollution.
En quête de projets à faible coût et à proximité des clients finaux, l’armateur gazier vient de finaliser un accord avec le Nigeria, détenteur des plus grandes réserves de gaz du continent.
Le projet de cotation de la raffinerie de pétrole à Londres et à Lagos devrait permettre au groupe du milliardaire nigérian de gagner la confiance des investisseurs et de lever des fonds plus facilement.
Avec l’acquisition de Marathon Oil contre plus de 22 milliards de dollars, le pétrolier américain met la main sur des actifs africains, notamment en Guinée équatoriale. Mais il pourrait bien ne pas rester dans la sous-région, dont il s’était retiré en 2016.
Qu’ils subventionnent ou non le carburant, qu’ils soient ou non producteurs de pétrole, les pays du continent sont loin d’être tous logés à la même enseigne. Décryptage en infographie.
Après des semaines de blocage, Cotonou vient de lever son veto sur les exportations d’hydrocarbure du Niger via ses eaux territoriales. Obtenue avec l’appui d’une médiation chinoise, l’autorisation n’est que « ponctuelle et provisoire ».
Le service des douanes a rendu publique la liste des principaux clients et fournisseurs du pays. La Croatie a créé la surprise en supplantant la Russie et le Maroc dans le top 10 des pays exportateurs vers Abidjan.
Le président de l’Union nationale du patronat mauritanien (UNPM), propriétaire du groupe Al Raja, est impliqué dans tous les secteurs névralgiques de l’économie. Avec l’entrée en production des champs de gaz offshore, il s’est particulièrement intéressé à l’énergie.
Le pays est appelé à devenir une puissance gazière. Le bond économique qui en résultera devrait bénéficier à plusieurs secteurs et attirer de nouveaux flux d’investissement. Le point avec Abdellahi Mohamed Ewah, économiste et ancien haut fonctionnaire mauritanien.
En poste depuis 2003, la directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines a une mission : consolider « la position de leader énergétique régional » du royaume.
La demande en pétrole modifie la cartographie des échanges commerciaux de l’Hexagone avec l’Afrique. Le continent représente environ 5 % du commerce extérieur de la France.
Le détail des contrats gaziers que Bassirou Diomaye Faye veut renégocier, les tensions entre Samuel Eto’o et les autorités camerounaises, l’arrivée du géant chinois Temu à Rabat… Notre Brief hebdomadaire sur les infos qu’il ne fallait pas manquer cette semaine.
À la tête de la Société multinationale de bitumes, la dirigeante, passée par la banque avant de faire carrière dans la Société ivoirienne de raffinage, pilote l’une des entreprises les plus prospères de Côte d’Ivoire, assise sur un monopole.
Si le pétrolier français s’est retiré de la réalisation du complexe pétrochimique géant à Arzew, il convoite toujours le pétrole et le gaz naturel liquéfié algérien.
L’arrivée de la société britannique à Lokichar, dans le nord-est du pays, a nourri nombre d’espoirs au sein de cette région pauvre et aride. Mais ils ont fait place à une litanie de reproches et de récriminations, sans aucun bénéfice durable pour la communauté.
Si la Mauritanie a récemment pu donner l’impression de se rapprocher d’Alger au détriment de Rabat, elle n’en revendique pas moins une position équilibrée dans ses relations avec ses deux voisins.
Reportée deux fois en six ans, l’extraction des premiers pieds cubes de gaz naturel liquéfié (GNL) est prévue fin 2024. Focus sur un dossier stratégique.
Boosté par l’entrée en production du gisement Baleine et la récente découverte du gisement Calao, Abidjan souhaite intégrer le club des exportateurs d’or noir avant de rejoindre le cartel des pétroliers.