Malgré une consommation de pétrole et de gaz dominée en grande partie par l’Afrique du Nord, et un potentiel de production encore sous-exploité, le continent peut se targuer d’être un acteur de poids dans la production mondiale de pétrole et de gaz. Jeune Afrique a fait le tour d’horizon de la place qu’occupe désormais les hydrocarbures dans l’économie africaine.
Au Cap, où se réunissent cette semaine plus d’un millier de professionnels de l’industrie pétrolière, l’heure n’est pas à la fête. Partout, le mot d’ordre est à la chasse aux coûts sur les projets en cours. Et les lancements de nouveaux projets tardent à venir.
La Banque mondiale (BM) a abaissé sa prévision de prix moyen du pétrole à 52 dollars le baril pour 2015 alors qu’elle prévoyait encore 57 dollars en juillet.
La compagnie pétrolière française Maurel et Prom a annoncé vendredi que son projet de fusion par absorption avec MPI, son ancienne filiale au Nigeria, se baserait finalement sur l’échange de 1,75 action MPI par action Maurel et Prom.
Une décision définitive sur le parcours de l’oléoduc permettrait à Total, au britannique Tullow Oil et au chinois China Offshore Oil Corporation (CNOOC) d’aller de l’avant avec leurs plans de développement des champs pétroliers ougandais.
Les revenus tirés des ventes de pétrole ont diminué de plus des deux-tiers entre septembre 2014 et juillet 2015 au Nigeria, avec des « conséquences désastreuses » pour la première économie du continent africain, a annoncé dimanche le géant pétrolier public.
L’armateur gazier Golar va bâtir l’installation flottante qui entrera en service au deuxième trimestre de 2017, au large de Kribi. Il a paraphé une convention gazière avec la Société nationale des hydrocarbures (SNH) et le producteur franco-britannique Perenco.
Le président nigérian Muhammadu Buhari va prendre en charge le portefeuille clé du pétrole, a déclaré son porte-parole mardi, alors que le Nigeria n’a toujours pas de gouvernement, plus de trois mois après son arrivée au pouvoir.
L’opérateur public algérien va effectuer une émission obligataire en 2016. L’objectif est de diversifier ses sources de financement, afin de réaliser son important programme d’investissement.
Le groupe italien de services pétroliers Saipem, dont les comptes bancaires ont été gelés en Algérie en raison de soupçons de corruption pour l’obtention de contrats de la Sonatrach, compte bien récupérer les montants engagés dans le pays et des dommages et intérêts.
La découverte du méga-gisement gazier de Zohr, au large de l’Égypte, rebat les cartes énergétiques dans la zone Méditerranée et au Proche-Orient. Elle pourrait entraîner un regain d’intérêt pour l’exploration gazière sur le continent africain, où après les méga-gisements mis à jour en Afrique de l’Est au début de la décennie, plusieurs années s’étaient écoulées sans découvertes majeures.
Baisse des marges et craintes d’une réduction de la demande ont amené les raffineries chinoises et indiennes à réduire leur demande de pétrole provenant des pays du golfe de Guinée.
Alger compte augmenter sa production de gaz de 13 % d’ici à quatre ans, en dépit de la conjecture défavorable dans laquelle se trouve l’industrie des hydrocarbures.
La compagnie pétrolière française Maurel et Prom a annoncé le jeudi 27 août un projet de fusion avec MPI, son ancienne filiale au Nigeria, afin notamment d’obtenir un meilleur accès aux marchés financiers et d’effectuer des synergies de coûts et des économies fiscales qui n’ont pas été immédiatement chiffrées.
Les cours du pétrole ont perdu lundi jusqu’à plus de 6 % et touché de nouveaux creux de six ans et demi, les marchés s’inquiétant d’une baisse accrue de la demande en raison du ralentissement économique de la Chine.
Si la baisse des volumes exportés est relativement modérée, à cause du net recul du prix du pétrole, les exportations d’hydrocarbures de l’Algérie n’ont rapporté que 8,7 milliards de dollars entre janvier et mars 2015.
Si les exportations de gaz naturel et de pétrole brut de l’Algérie ont baissé de plus de 16 % l’an dernier, les ventes de produits raffinés ont nettement augmenté.
À la fin juillet 2015, les importations de produits énergétiques du royaume ont atteint 41,7 milliards de dirhams (3,86 milliards d’euros) , soit une baisse de -28,7 % par rapport aux sept premiers mois de l’année 2014.
Le nouveau directeur de la compagnie pétrolière Nigerian National Petroleum Corp (NNPC) a annoncé le 16 août son intention de revoir tous les contrats de partage de production et de coentreprise conclus avec ses partenaires « pour refléter la réalité actuelle du secteur mondial du pétrole et du gaz ».
Selon le tout nouveau directeur général de la Nigerian National Petroleum Corporation, un audit des comptes 2014 et 2015 de la compagnie pétrolière nationale devrait être réalisé. L’entreprise a été critiquée à plusieurs reprises pour sa gestion de la manne pétrolière du pays.
Le cartel de douze grands pays pétroliers, dont la production continue de dépasser les quotas fixés, mise sur une demande mondiale plus forte, capable de réduire le déséquilibre du marché et soutenir le cours du pétrole.
Pour le ministre algérien de l’Énergie, l’offre de pétrole, déjà surabondante aujourd’hui, le sera encore davantage dans les prochains mois, notamment dans la foulée de l’accord sur le nucléaire iranien. Alger prévoit une forte chute de ses recettes pétrolières cette année.
Les titres du producteur d’hydrocarbures actif au Nigeria ont été retirés ce matin de la cote à la Bourse de Londres. Ils avaient perdu 98 % de leur valeur en un an.
Le chef de l’Etat nigérian, Muhammadu Buhari, a nommé Emmanuel Ibe Kachikwu, ancien d’ExxonMobil Africa, au poste de directeur général de la NNPC, la compagnie pétrolière nationale, quelques semaines après avoir congédié l’ensemble du conseil d’administration de cette société, a annoncé le 04 août son porte-parole.
Le pays d’Afrique du Nord a annoncé le démarrage de deux nouveaux sites pétroliers. La production de l’Algérie atteint environ 1,1 million de barils par jour.