Trois des quatre raffineries du Nigeria, à l’arrêt depuis plusieurs années, ont repris leur production et atteignent 60 à 80% de leurs capacités, a annoncé le mercredi 29 juillet la compagnie pétrolière d’État NNPC.
Malgré un net recul de son chiffre d’affaires au premier semestre 2015, le groupe pétrolier britannique a réduit ses pertes et poursuit une politique ferme de réduction des coûts.
Le président nigérian Muhammadu Buhari, qui a limogé le conseil d’administration de la compagnie pétrolière nationale, devrait la diviser en deux entités, l’une chargée de la régulation du secteur, l’autre des investissements.
La compagnie pétrolière nigériane a indiqué que sa production pétrolière cette année devrait être significativement plus faible que prévu, ce qui pourrait entraîner une hausse de ses besoins de financement.
Au premier semestre 2015, le déficit commercial de l’Algérie a atteint 7,78 milliards de dollars, soit une dégradation de 1,4 milliard de dollars durant le seul mois de juin. Les exportations de l’Algérie ont couvert un peu plus de 2/3 des importations, contre 110,5 % au premier semestre 2014.
Les investissements dans le secteur des industries extractives en Égypte sont à la hausse : ils ont bondi de 25 % entre septembre 2014 et février 2015. Le pays en avait clairement besoin : ses besoins en électricité augmentent de 6 % par an.
Le deuxième producteur africain de pétrole a émis un appel d’offres pour l’attribution d’un ensemble de blocs dont les réserves sont estimées à près de 7 00 000 barils chacun.
Le britannique Tullow Oil a annoncé la suspension de la production de gaz issu de son gisement phare de Jubilee au Ghana, suite à un problème technique. L’extraction de pétrole y sera quant à elle réduite à seulement 65 000 barils par jour.
Le groupe pétrolier nigérian a cédé, pour 276 millions de dollars, le contrôle de ses actifs dans la distribution pétrolière à un consortium formé par le négociant suisse Vitol et le capital-investisseur Helios Investment Partners
Le nouveau président du Nigeria Muhammadu Buhari a dissous le conseil d’administration de la compagnie pétrolière nationale NNPC le vendredi 26 juin. Une décision perçue comme un premier pas dans la restructuration d’un secteur pétrolier marqué par la mauvaise gouvernance et des scandales de corruption.
Lutte contre la corruption, développement des infrastructures et répartition plus équitable des richesses… Pour tenir ses promesses électorales, le nouveau président va devoir restructurer la filière pétrolière. Et, surtout, la compagnie nationale NNPC.
Le groupe pétrolier britannique Tullow Oil a annoncé le lundi 22 juin avoir reglé un long contentieux fiscal avec les autorités ougandaises, acceptant de débourser 250 millions de dollars (220 millions d’euros).
Après plusieurs mises en demeure, le groupe pétrolier algérien Sonatrach a résilié un contrat signé en 2010 avec le groupe français Technip. D’un montant de 1 milliard de dollars (880 millions d’euros), le contrat portait sur la réhabilitation de la raffinerie de Sidi Arcine, au sud-est d’Alger.
À l’arrêt depuis deux ans, les quatre raffineries de pétrole du Nigeria devraient reprendre leur activité dès le mois de juillet 2015. Une bonne nouvelle pour le pays qui subit depuis deux mois une pénurie d’essence sans précédent.
La Société nationale d’opérations pétrolières de la Côte d’Ivoire (Petroci) a décidé de réactiver tous ses projets situés hors des frontières ivoiriennes.
Le budget 2015 du Nigeria prévoit 100 milliards de nairas (447 millions d’euros) au titre des subventions aux carburants, soit une baisse de 90 % par rapport à 2014. Une précédente tentative de suppression des subventions, en 2012, avait provoqué une vive réaction de la population.
Le groupe pétrolier Cairn Energy a décidé d’augmenter son budget d’exploration pétrolière en 2015 à 185 millions de dollars, dont l’essentiel sera consacré à ses opérations en Afrique de l’Ouest, notamment au Sénégal.
Censé alimenter le Bénin, le Togo et le Ghana, le gazoduc d’Afrique de l’Ouest ne tient pas ses promesses. Des dysfonctionnements qui commencent à avoir un réel impact sur les économies des pays concernés.
L’algérien Sonatrach et le russe Gazprom ont annoncé une nouvelle découverte d’hydrocarbures dans le bassin de Berkine, à quelque 800 km au sud d’Alger. C’est la troisième découverte réalisée par ces deux partenaires dans ce même périmètre, depuis l’arrivée du géant russe en 2008.
L’Agence nationale de valorisation des hydrocarbures d’Algérie (Alnaft) a attribué seulement quatre concessions parmi les 31 « périmètres d’hydrocarbures » proposés aux investisseurs nationaux et internationaux en janvier dernier. Aucun des périmètres recouvrant du gaz de schiste n’a trouvé preneur.
L’Association sénégalaise des pétroliers (ASP) dénonce le partenariat conclu entre Total et Orange Money. Une alliance dans le paiement mobile qui octroie selon elle « un avantage concurrentiel déloyal » au distributeur français.
Dans « Africa Oil & Gas review – On the brink of a boom » (« À deux doigts d’un boom »), le cabinet de conseil international PricewaterhouseCoopers montre l’évolution positive de la perception qu’ont les acteurs économiques du secteur des hydrocarbures en Afrique.
Le gouvernement tchadien a annoncé qu’il déposait deux plaintes contre la compagnie pétrolière chinoise China National Petroleum Corporation (CNPC) qui refuse depuis quatre mois de lui verser 1,2 milliard de dollars au titre d’une amende pour dégradation de l’environnement.
L’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP) a reçu un prêt de 75 millions de dollars de la Banque africaine de développement (BAD) destiné au financement de la construction d’un gazoduc.
L’Algérie et la Tanzanie veulent coopérer dans le secteur stratégique de l’énergie. Au programme : une co-entreprise pour la distribution d’électricité ainsi que des projets liés à la distribution de gaz, au forage et à la production de pétrole.
La future loi sur les hydrocarbures, en RD Congo, ne serait pas en mesure d’arrêter la corruption ou les dommages environnementaux, affirme l’ONG Global Witness.