Bénéficiant d’hypothétiques ressources en pétrole et en gaz, le royaume tente d’attirer les sociétés d’exploration à coups de contrats avantageux. Espérant décrocher le gros lot, les juniors jouent le jeu.
Les premiers barils de carburant made in Niger sont sortis fin 2011. Des champs à la raffinerie, sans oublier l’export, la China National Petroleum Corporation s’occupe de tout.
En matière de pétrole et de gaz, l’Afrique est un espace sous-exploité qui, plus que jamais, a un rôle à jouer sur la scène mondiale. Tous les acteurs internationaux, et nationaux, lorgnent les gisements encore à mettre au jour.
Les compagnies pétrolières embauchent de plus en plus d’Africains à des postes d’ingénieurs ou de cadres dirigeants. Une évolution guidée par des contraintes réglementaires, sociales et financières.
Les autorités gabonaises parient sur la mise en valeur des champs marginaux – mais aussi sur d’éventuelles découvertes offshore – pour retrouver le niveau de production pétrolière d’antan.
Alors que de nouveaux champs pétroliers, exploités par une compagnie chinoise, doivent entrer en production en 2011, la polémique enfle quant à leur impact sur l’environnement et au manque de concertation avec la population locale.