Alger a récemment annoncé avoir atteint l’autosuffisance dans ce secteur, un objectif que le gouvernement cherchait à atteindre de longue date. Qu’en est-il en réalité ?
De Bamako au Cap, dans bien des secteurs, par ses compétences et les moyens dont elle dispose, l’Algérie pourrait satisfaire de nombreux besoins. Et retrouver son rayonnement continental. Pour peu qu’elle se libère de ses chaînes…
Après des années de retrait dû à la paralysie de son appareil diplomatique consécutive à la dégradation de l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika, Alger tente de faire son grand retour sur la scène internationale.
Le commerce extérieur ? Un mystère. Le niveau d’emploi ? Aucun chiffre récent. Les investissements ? Circulez, il n’y a rien à voir. Depuis quelques années, les statistiques normalement publiées par l’administration algérienne ne sont plus disponibles. Pour l’économiste Mohamed Yazid Boumghar, cela n’est pas dû au hasard.
Outre l’entreprise indienne et son compatriote, le géant Adani Group, les projets d’énergies renouvelables du Maroc intéressent une vingtaine de consortiums, « dont une quinzaine très sérieux », qui ont exprimé leur intérêt ou déposé leurs dossiers auprès des autorités du royaume.
Le PDG de la major française devrait s’entretenir avec le chef de l’État Filipe Nyusi. Le géant français de l’énergie a suspendu un projet à plus de 16 milliards d’euros après une attaque jihadiste d’ampleur non loin de son site de la péninsule d’Afungi.
Importatrice et distributrice de produits pétroliers, leader du transport routier de voyageurs et de marchandises dans le Haut-Katanga, la société de Patrick Muland investit aujourd’hui dans la construction de gares routières.
De plus en plus sollicités par leurs États, les hommes de loi du continent peinent pourtant à faire face à la concurrence des firmes internationales. Plutôt que de privilégier les conseils étrangers, nos dirigeants gagneraient à promouvoir davantage les compétences locales, selon Michel Brizoua-Bi, inscrit au barreau d’Abidjan.
Ancien ministre des Mines de la RDC, Willy Kitobo Samsoni estime que l’État ne fait plus assez d’efforts pour mettre en œuvre les réformes entamées et déplore le « bradage » des ressources du pays.
Le Premier ministre algérien Aymen Benabderrahmane a accueilli la cheffe du gouvernement italien à l’aéroport d’Alger le 22 janvier. L’Algérie est le deuxième principal fournisseur de gaz de l’Italie.
La croissance en Afrique a connu un ralentissement en 2022 et l’inflation est au plus haut depuis plus d’une décennie, souligne un rapport publié ce 19 janvier par la Banque africaine de développement (BAD), qui insiste toutefois sur la « résilience » des économies du continent.
Le gouvernement congolais a publié dans la soirée du 18 janvier les noms des sociétés sélectionnées pour exploiter trois blocs gaziers dans l’est du pays.
L’importateur national d’hydrocarbures a enregistré en un an des manques à gagner estimés à près de 600 milliards de F CFA, alors qu’au contraire de la plupart des pays voisins, le Burkina Faso a maintenu sa politique de soutien. Décryptage.
Dans l’agroalimentaire, les mines ou encore la banque, plusieurs opérations stratégiques ont eu lieu en 2022 dans le royaume, menées par les champions nationaux dont Managem, Akwa et Holmarcom.
Hydrogène vert marocain, relance de la production pétrolière nigériane, développement de la filière en RDC et en Guinée équatoriale… Quels sont les principaux éléments à surveiller dans le secteur des hydrocarbures en 2023 ?
Las d’attendre des promesses financières qui ne viennent pas de la part des pays industrialisés et alors qu’ils subissent de plein fouet les conséquences du dérèglement climatique, les Africains sont décidés à se faire entendre.
Avec la pandémie de Covid-19, les prix des produits de base avaient augmenté. Depuis le début de la guerre en Ukraine, ils ont explosé. Un coup dur pour les consommateurs, pour les commerçants, et pour l’État…
À l’instar d’autres sociétés pétro-gazières, au Maroc notamment, l’entreprise annonce sa diversification, notamment dans les renouvelables. Et s’est lancée en quête d’un partenaire.
La très récente décision de l’Opep+, prise afin de contrecarrer la baisse tendancielle des cours, devrait tirer à la hausse le prix des carburants. Un positionnement non sans conséquence pour l’économie du continent.
Dans l’attente d’une découverte majeure sur son territoire, le royaume marocain, massivement importateur de produits pétroliers raffinés, rêve toujours d’or noir. Jeune Afrique fait le point sur la situation.
Un mémorandum signé entre Tripoli et Ankara prévoit de « développer des projets liés à l’exploration, la production et le transport de pétrole et de gaz ».
Longtemps jugés irréalisables, deux mégaprojets en partance du Nigeria se présentent comme la meilleure alternative au gaz russe pour l’Europe. Décryptage en infographies.
Malgré les inquiétudes des ONG, Kinshasa a lancé un appel d’offres pour l’exploration et l’exploitation de 27 blocs pétroliers et 3 gaziers. Estimant qu’il est temps de saisir l’opportunité d’augmenter significativement les revenus de l’État. Entretien avec Didier Budimbu, le ministre des hydrocarbures.
Découvertes en cascade de pétrole, renégociation des contrats gaziers et nouveau positionnement stratégique… Alger s’appuie sur ses ressources pour jouer un rôle-clé dans la nouvelle donne énergétique.
Face aux difficultés d’approvisionnement, plusieurs pays du continent souhaitent (re)donner vie aux raffineries pour alléger la facture des subventions et éviter les pénuries.
Alors que les pays développés font peu d’efforts pour réduire leurs émissions de gaz à effets de serre, l’Afrique, continent le moins pollueur de la planète doit continuer à produire et à utiliser des hydrocarbures. D’autant plus qu’aucune économie au monde ne s’est industrialisée sans ces énergies fossiles.
Mobilisation financière, investissement dans l’énergie et les transports et prise en compte des besoins du marché national sont cruciaux pour créer de la valeur ajoutée localement dans les domaines minier et agricole, souligne Yves Jégourel, professeur en économie.