Au terme de l’OPA lancée fin 2018, le groupe français Rubis a pris le contrôle quasi total du distributeur de carburants KenolKobil. Un succès qui lui permet de mettre un pied dans un marché en pleine expansion.
Le mariage de raison entre l’Angola et la Chine a fait son temps, et un nouveau partenariat doit nécessairement le remplacer. L’Angola ne rompra pas cette union, tant sa dette envers l’empire du Milieu s’élève à plus de 23 milliards de dollars.
Imagine-t-on l’impact de l’attaque d’un port ou d’une infrastructure dans les eaux du golfe de Guinée ? De bateaux piégés voguant au large des côtes ? Ou même de charges explosives introduites dans un navire ? Avons-nous conscience des nombreuses victimes que ces attaques pourraient causer ? Prend-on la mesure de la catastrophe économique qui en découlerait ?
Entré dans le capital de la Société africaine de raffinage en 2017, Khadim Bâ, patron du spécialiste du crédit-bail, est aujourd’hui en passe d’en prendre le contrôle.
La société nigériane Pelfaco a signé, le 11 juin, un contrat d’exploitation de Sounda avec le ministère des Hydrocarbures de Brazzaville et la Société nationale des pétroles du Congo.
Sous la pression de l’exécutif, la compagnie pétrolière nationale angolaise Sonangol doit se réformer et relancer sa production. Une situation qui génère des tensions.
Frappé en 2016 par la chute des cours des hydrocarbures, le pays a su retrouver le chemin de la croissance grâce à la diversification de l’activité. Mais de nombreux progrès restent à faire pour parvenir à l’émergence.
Les États-Unis, l’Arabie saoudite, Israël et les Émirats d’un côté. L’Iran et ses alliés de l’autre. C’est le conflit auquel tout le monde se prépare mais dont personne ne veut, tant ses conséquences seraient dramatiques.
Grâce à des choix stratégiques avisés et à une conjoncture favorable dans les secteurs clés, le gouvernement sénégalais affiche un bilan positif. Mais la population attend une amélioration plus tangible de ses conditions de vie.
Après deux années de récession, la croissance reprend timidement des couleurs en Afrique centrale. Mais, si la catastrophe a pu être évitée, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.
Tous les pays membres de la Cemac ne respectent pas l’obligation d’apporter leurs gains en devises à la Beac, préférant en déposer une partie sur un compte plus rémunérateur à l’étranger. Rompre avec cette pratique pourrait leur permettre de reconstituer leurs réserves de change, préconise le FMI.
Le secteur des hydrocarbures, qui représente 80 % des exportations de l’Iran, est le principal touché par les sanctions américaines. Quels sont les pays à avoir suspendu leurs importations ? Lesquels sont exemptés pour plusieurs mois ? Réponses, en une infographie.
Le patron sénégalais de l’aval de Total entend continuer la diversification des produits et services vendus dans ses stations. Et déplore l’interventionnisme des politiques sur les prix à la pompe.
Après avoir puisé dans leurs réserves, les majors reprennent les investissements dans l’industrie pétrolière à la faveur de la hausse du prix du baril.
Le chaos qu’a connu la Libye en 2013-2017 a fait chuter la production. Et le retour à une relative stabilité n’a pas rassuré les grands opérateurs internationaux.
La construction du plus important champ éolien d’Afrique de l’Ouest a enfin démarré dans la région de Thiès. Retour sur un projet dont le financement aura pris plus de dix ans.
Le géant pétrolier chinois Sinopec et son rival suisse Glencore, associé à des actionnaires noirs et minoritaires, s’affrontent pour le rachat de Chevron South Africa.
Le pays de la Teranga et la terre d’Éburnie se disputent le titre de première puissance francophone d’Afrique de l’Ouest. Jeune Afrique analyse point par point cette rivalité, renforcée ces derniers mois par les découvertes pétrolières sénégalaises.
Alors que les énergies renouvelables deviennent plus économiques, les centrales au charbon, polluantes, ne sont plus la solution pour les pays africains.
Dans cette tribune, Charles Thiémélé, responsable Afrique du négociant AOT Energy, énonce quatre principes qui pourraient gouverner les accords de prêts gagés sur la production pétrolière.
La société civile guinéenne était dans la rue ce mardi pour réclamer une nouvelle fois le retour du prix du carburant (vendu depuis le 1er juillet à 10 000 francs). La mobilisation a toutefois laissé transparaître les querelles de leadership et d’intérêts entre ses différents acteurs.
Alors que le prix du litre de carburant (essence, diesel et pétrole lampant) en Guinée est passé le 1er juillet de 8 000 à 10 000 francs guinéens, syndicats et partis d’opposition appellent à la grève et à des journées ville morte jusqu’au vendredi 6 juillet.
La remontée du brut est une aubaine pour les États producteurs. Leurs revenus vont augmenter, et les projets des majors être relancés. Mais les questions sur la capacité de ces pays à diversifier leurs économies et à améliorer leur gouvernance demeurent.
Sous la pression du FMI, qui menace de ne pas lui apporter son soutien financier, Brazzaville a entamé à la fin du mois d’avril des discussions musclées avec les traders internationaux Glencore et Trafigura.
Si la remontée des cours du pétrole soulage de nombreux pays d’Afrique, dont l’économie dépend des hydrocarbures, la prudence demeure de mise, tant leur situation macroéconomique est dégradée.
Si le président Lourenço a su envoyer les bons signaux aux investisseurs dès son élection, il y a neuf mois, son pays, l’Angola, est loin d’être sorti de la crise. Bilan de santé d’une économie encore fragile.
Discret jusqu’à l’obsession, Adolphe Moudiki dirige la SNH depuis vingt-cinq ans. Portrait d’un homme aussi fidèle que puissant, dont le chef de l’État refuse de se séparer.
En refusant le libéralisme au profit d’un budget en expansion, l’Algérie se rapproche de la stratégie adoptée par le Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad, qui s’était opposé aux préconisations du FMI. Mais l’Algérie de Bouteflika n’a rien à voir avec la Malaisie de Mahathir…