La croissance de la demande mondiale de pétrole pâtira en 2017 de prévisions économiques assombries par le Brexit, a estimé jeudi l’Agence internationale de l’énergie (AIE), sans toutefois remettre en question la perspective d’un rééquilibrage du marché de l’or noir.
Les installations pétrolières sont désormais des cibles privilégiées. Preuve en est, un nouveau groupe armé a mis ses menaces à exécution en revendiquant dans la soirée de mercredi 10 août l’explosion d’un important oléoduc dans le sud du Nigeria.
Un « mouvement de terre » a conduit l’Office national des hydrocarbures et des mines (public) à interrompre la production d’un gazoduc reliant le site d’exploitation de Sebou, dans le nord du royaume, à la zone industrielle de Kenitra.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a confirmé mercredi entrevoir un rééquilibrage du marché pétrolier en 2017, avec une demande mondiale qui continuera à croître face à une accélération du déclin de la production dans les pays n’appartenant pas au cartel.
Le président de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), Mohammed Bin saleh Al-Sada, a annoncé que les 14 pays membres du cartel tiendront une réunion informelle en marge du forum énergétique prévu fin septembre à Alger. L’occasion peut-être de relancer les négociations sur un gel de la production afin de soutenir les cours du brut.
La compagnie pétrolière italienne ENI est parvenue à un accord avec ExxonMobil pour la vente d’une participation dans un gisement de gaz au Mozambique, ont rapporté deux personnes informées des négociations, citées par l’agence « Reuters ».
Une décision annoncée par la présidence mercredi. En avril déjà, Kampala avait choisi de faire transiter sa future production de pétrole brut par un oléoduc traversant la Tanzanie, option préférée par Total, écartant ainsi un projet concurrent porté par le Kenya.
La revente de la participation du groupe texan de 40% dans deux blocks offshore au large de l’Angola, pour un montant de 1,75 milliard de dollars, à la société nationale angolaise, Sonangol, avait été annoncée en août 2015.
Le géant italien des hydrocarbures, actif dans une quinzaine de pays africains, a clôturé le premier semestre 2016 sur un fort ralentissement de son chiffre d’affaires et une perte supérieure à 1 milliard d’euros, attribuée à « un environnement faible mais en lente amélioration » selon une communication du groupe publié vendredi.
La compagnie pétrolière française, très active au Gabon où elle réalise la plus grande partie de sa production, va passer sous pavillon indonésien. La valorisation de l’entreprise est estimée à 822 millions d’euros. La compagnie d’État Pertamina, pour sa part, renforce sa présence en Afrique.
La compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a annoncé la réouverture de deux terminaux pétroliers, en situation de blocus depuis plusieurs mois. Un accord signé par le gouvernement d’union nationale permettra la reprise progressive des exportations de pétrole brut.
Durant les six premiers mois de l’année, la production d’hydrocarbures du groupe français en Afrique subsaharienne est restée stable, autour de 632 000 barils équivalents pétrole. Elle est toutefois en net recul (-6 %) au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Le géant pétrolier italien Eni sera finalement jugé, de même que son ancien patron Paolo Scaroni, dans une affaire de corruption présumée de sa filiale d’ingénierie et d’exploitation Saipem en Algérie, annonce la presse italienne citant des sources judiciaires.
La séquestration de plusieurs cadres et le débrayage du personnel de deux champs pétroliers maritimes, exploités par Canadian Natural Resources (CNR), ont mis un coup de frein à la production ivoirienne.
L’énergéticien français envisagerait la cession d’actifs dans l’exploration gazière en Europe et en Afrique, dans le cadre d’un plan de cessions engagé en février, selon l’agence de presse américaine « Bloomberg ».
Trois ans et demi après l’attaque terroriste de janvier 2013 qui a fait 40 morts, le complexe d’In Amenas devrait à nouveau fonctionner à plein régime avant la fin de l’année 2016, selon la direction du site gazier algérien.
Le français Total et son patron, Patrick Pouyanné, se disent persuadés de gagner leur combat judiciaire contre la Sonatrach à propos du projet de Tin Fouye Tabenkort (TFT, dans le centre-est de l’Algérie), dans lequel les deux groupes sont associés avec l’espagnol Repsol.
Les réserves de change de l’Algérie devraient chuter à 116 milliards de dollars fin 2016, a estimé le Premier ministre Abdelamalek Sellal. La loi de finances prévoyait un niveau de 121 milliards de dollars à la fin de cette année.
La nouvelle présidente de la compagnie nationale angolaise des hydrocarbures a suspendu toutes les négociations concernant la cession d’actifs pétroliers et gaziers.
Le groupe italien d’exploration et d’ingénierie pétrolière Saipem a annoncé jeudi avoir obtenu de nouveaux marchés pour « plus de 1,5 milliard d’euros », dont « le principal » est sur le champ gazier géant de Zohr, au large des côtes égyptiennes.
Brûler le gaz dégagé par l’exploitation de l’or noir pollue et représente un énorme manque à gagner. Si États et compagnies le reconnaissent, ils ne semblent pas prêts à agir dans l’immédiat.
Le Norwegian Government Pension Fund Global (GPFG), Fonds souverain pétrolier de la Norvège, vient de céder 41 millions d’euros d’actions qu’il détenait dans l’écossais Cairn Energy et l’américain Kosmos Energy.
Le secrétaire d’État aux ressources pétrolières du Nigeria, Emmanuel Ibe Kachikwu, a été remplacé à son poste de dirigeant de la compagnie nationale de pétrole, a annoncé lundi le président Muhammadu Buhari.
La Compagnie nationale de pétrole (NOC) et sa rivale basée dans l’Est libyen ont annoncé leur fusion, mettant fin à deux ans de division au sein de cette institution qui gère la principale source de revenu du pays.
Des protocoles d’accords ont été signés entre la compagnie nationale des hydrocarbures et plusieurs groupes chinois pour la construction de pipelines, de raffineries et d’installations énergétiques au Nigeria.
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé jeudi que l’Angola a interrompu le processus de demande d’aide financière, sollicitée par le pays en avril, alors qu’un pré-accord sur un prêt d’environ 4,5 milliards de dollars était déjà conclu.