La multinationale américaine compte sur un pouvoir d’attraction à grande échelle pour dominer un marché africain de l’intelligence artificielle en devenir, et mettre à distance son rival chinois Huawei.
Depuis quelques années, le groupe dirigé par Mostafa Terrab investit dans des activités loin de son cœur de métier. Est-ce bien sa vocation ? À quels critères obéit cette stratégie de diversification ?
Avec Google, la start-up tunisienne, fondée par Karim Beguir et Zohra Slim, vient de dévoiler une nouvelle version d’une plateforme de conception de ces éléments incontournables aux innovations technologiques de demain.
Le massacre de Barsalogho au Burkina Faso, Ouattara face à la menace jihadiste en Côte d’Ivoire, portrait d’Abdoulaye Diack, nouvel artisan d’une IA « made in Africa » chez Google, la course aux vaccins pour endiguer l’épidémie de Mpox et le documentaire « Thiaroye 44 » : voici votre édition du Brief de cette semaine.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE – Après avoir vécu en France, aux États-Unis, puis au Canada, le responsable de programme au sein du premier laboratoire africain d’intelligence artificielle de Google, basé au Ghana, s’est donné une mission : permettre aux chercheurs du continent d’innover.
Le 12 juillet, le directeur général du groupe Bourbon, Gaël Bodénès, a été condamné à deux ans de prison avec sursis et trois ans d’interdiction de gérer une société pour corruption d’agents du fisc dans trois pays africains. Pour Julien Briot-Hadar, si cette décision est à saluer, il convient aussi de souligner que le recours aux nouvelles technologies aurait permis de mettre fin à ces faits de corruption beaucoup plus tôt.
Un partenariat entre le Programme alimentaire mondial, une université anglaise et les services météorologiques de la Corne de l’Afrique tente d’utiliser l’IA pour améliorer, à coût réduit, la pertinence et la promptitude des prévisions de catastrophes naturelles.
Recherche et développement, financement, régulation… Plusieurs pays du continent se mettent en ordre de marche pour prendre le train de l’intelligence artificielle. D’autres sont encore à la traîne.
L’ACTU VUE PAR – La directrice générale de Sayna revient sur son parcours et les défis rencontrés actuellement pour développer l’éducation numérique en Afrique. De Madagascar à Paris, elle forme des milliers de jeunes aux compétences numériques et les aide à monétiser leurs connaissances pour transformer leur avenir.
Que manque-t-il au continent pour profiter pleinement des opportunités créées par l’intelligence artificielle ? Entretien vidéo avec la directrice exécutive de Camusat pour l’Afrique.
L’annonce récente de la fermeture de Gro Intelligence, spécialiste de la data agricole, illustre la difficulté des jeunes entreprises à survivre dans un environnement qui ne garantit plus les levées de fonds d’autrefois.
Organisé dans la capitale marocaine, le premier sommet africain de haut niveau sur l’intelligence artificielle a laissé entrevoir, en coulisses, des atermoiements et quelques frictions au sein de l’organisation continentale.
Accès au réseau, investissements dans les infrastructures et la formation, lutte contre la « fracture numérique ». Un peu moins d’un an après avoir pris ses fonctions, le Nigérian Alex Okosi, directeur général de Google pour l’Afrique, livre ses analyses en exclusivité pour « Jeune Afrique ». Entretien vidéo.
Depuis quelques années, l’intelligence artificielle est la discipline qui attire toutes les entreprises, tous les investisseurs mais aussi tous les talents. Parmi eux, nombre de Marocains qui ont traversé l’Atlantique pour aller travailler pour les sociétés les plus à la pointe du secteur. Galerie de portraits de ces jeunes surdoués.
Aujourd’hui spécialisée dans la deeptech et la réalité virtuelle appliquées aux sites touristiques, l’entrepreneuse de 43 ans n’en est pas à sa première innovation. Passionnée par les nouvelles technologies depuis l’adolescence, elle a enchaîné les créations d’entreprise dans le domaine.
Grands pourvoyeurs d’emplois dans plusieurs pays en Afrique, de nombreux secteurs doivent désormais s’adapter à l’intelligence artificielle. Au risque de s’effacer.
Grand pourvoyeur d’emplois dans plusieurs pays du continent, le secteur des services externalisés doit s’adapter à l’intelligence artificielle et aux nouvelles évolutions technologiques.
Pour l’entrepreneur camerounais, qui a fondé sa première société à 21 ans, le développement de l’intelligence artificielle, les terrains de guerre, la menace cyber, les relations internationales, et bien sûr l’économie sont autant de sujets à surveiller de près cette année.
À seulement 33 ans, elle est à la tête de l’unique agrégateur de données climatiques en Afrique basé sur l’intelligence artificielle. Distinguée par Time Magazine en 2023, la dirigeante au CV atypique fait partie des 100 personnes les plus influentes dans l’IA.
Santé, éducation, climat… Sans prétendre à l’exhaustivité, Jeune Afrique s’est livré à l’exercice de la prospective avec des spécialistes de l’IA afin de déterminer les thématiques qui vont faire l’actualité cette année.
Créé en mars 2021, Ai Movement est le centre de recherches en intelligence artificielle adossé à l’UM6P, qui a pour ambition de rayonner sur le continent. À sa tête : Amal El Fallah Seghrouchni, une pionnière de l’IA, au parcours sans faille.
Recrutement, gestion des collaborateurs… Entre l’avènement de nouveaux métiers et de nouvelles pratiques, l’intelligence artificielle commence peu à peu à transformer les façons de procéder sur le continent.
S’inspirant du modèle indien, le nouveau ministre de l’Économie numérique de Bola Tinubu veut faire du Nigeria un pourvoyeur de mains-d’œuvre pour les entreprises technologiques du monde entier.
Pour lutter efficacement contre l’hydre jihadiste, il faut assécher ses sources de financement. L’intelligence artificielle peut être un recours pertinent, selon Julien Briot-Hadar.
Un écosystème numérique est en train de se développer au Congo, stimulé par l’ouverture en septembre du Centre africain de recherche en intelligence artificielle. Unique établissement du genre sur le continent, il attire déjà les géants de la tech.
Loin de penser que l’intelligence artificielle est une menace pour l’homme, le désormais ex-chercheur de Google plaide pour que l’Afrique s’empare de la technologie afin de répondre à ses propres besoins. Et pour éliminer de fait tout potentiel de biais socioculturels ou économiques.
Le cofondateur de Microsoft lance, via sa Fondation, un concours public pour encourager les innovations africaines au service des Africains. Et appelle les gouvernements à augmenter les dépenses de santé.
Le dernier salon VivaTech, à Paris, du 14 au 17 juin, a fait une grande place aux questions soulevées par l’intelligence artificielle. L’occasion de réfléchir à la manière dont cette dernière perçoit l’Afrique ?
Depuis vingt ans, Strive Masiyiwa bâtit un empire du numérique qui n’a rien à envier aux géants américains ou chinois du web. Il doit désormais trouver comment monétiser les milliards de données captées par les différentes filiales de son groupe.