Un partenariat entre le Programme alimentaire mondial, une université anglaise et les services météorologiques de la Corne de l’Afrique tente d’utiliser l’IA pour améliorer, à coût réduit, la pertinence et la promptitude des prévisions de catastrophes naturelles.
Recherche et développement, financement, régulation… Plusieurs pays du continent se mettent en ordre de marche pour prendre le train de l’intelligence artificielle. D’autres sont encore à la traîne.
L’ACTU VUE PAR – La directrice générale de Sayna revient sur son parcours et les défis rencontrés actuellement pour développer l’éducation numérique en Afrique. De Madagascar à Paris, elle forme des milliers de jeunes aux compétences numériques et les aide à monétiser leurs connaissances pour transformer leur avenir.
Que manque-t-il au continent pour profiter pleinement des opportunités créées par l’intelligence artificielle ? Entretien vidéo avec la directrice exécutive de Camusat pour l’Afrique.
L’annonce récente de la fermeture de Gro Intelligence, spécialiste de la data agricole, illustre la difficulté des jeunes entreprises à survivre dans un environnement qui ne garantit plus les levées de fonds d’autrefois.
Organisé dans la capitale marocaine, le premier sommet africain de haut niveau sur l’intelligence artificielle a laissé entrevoir, en coulisses, des atermoiements et quelques frictions au sein de l’organisation continentale.
Accès au réseau, investissements dans les infrastructures et la formation, lutte contre la « fracture numérique ». Un peu moins d’un an après avoir pris ses fonctions, le Nigérian Alex Okosi, directeur général de Google pour l’Afrique, livre ses analyses en exclusivité pour « Jeune Afrique ». Entretien vidéo.
Depuis quelques années, l’intelligence artificielle est la discipline qui attire toutes les entreprises, tous les investisseurs mais aussi tous les talents. Parmi eux, nombre de Marocains qui ont traversé l’Atlantique pour aller travailler pour les sociétés les plus à la pointe du secteur. Galerie de portraits de ces jeunes surdoués.
Aujourd’hui spécialisée dans la deeptech et la réalité virtuelle appliquées aux sites touristiques, l’entrepreneuse de 43 ans n’en est pas à sa première innovation. Passionnée par les nouvelles technologies depuis l’adolescence, elle a enchaîné les créations d’entreprise dans le domaine.
Grands pourvoyeurs d’emplois dans plusieurs pays en Afrique, de nombreux secteurs doivent désormais s’adapter à l’intelligence artificielle. Au risque de s’effacer.
Grand pourvoyeur d’emplois dans plusieurs pays du continent, le secteur des services externalisés doit s’adapter à l’intelligence artificielle et aux nouvelles évolutions technologiques.
Pour l’entrepreneur camerounais, qui a fondé sa première société à 21 ans, le développement de l’intelligence artificielle, les terrains de guerre, la menace cyber, les relations internationales, et bien sûr l’économie sont autant de sujets à surveiller de près cette année.
À seulement 33 ans, elle est à la tête de l’unique agrégateur de données climatiques en Afrique basé sur l’intelligence artificielle. Distinguée par Time Magazine en 2023, la dirigeante au CV atypique fait partie des 100 personnes les plus influentes dans l’IA.
Santé, éducation, climat… Sans prétendre à l’exhaustivité, Jeune Afrique s’est livré à l’exercice de la prospective avec des spécialistes de l’IA afin de déterminer les thématiques qui vont faire l’actualité cette année.
Créé en mars 2021, Ai Movement est le centre de recherches en intelligence artificielle adossé à l’UM6P, qui a pour ambition de rayonner sur le continent. À sa tête : Amal El Fallah Seghrouchni, une pionnière de l’IA, au parcours sans faille.
Recrutement, gestion des collaborateurs… Entre l’avènement de nouveaux métiers et de nouvelles pratiques, l’intelligence artificielle commence peu à peu à transformer les façons de procéder sur le continent.
S’inspirant du modèle indien, le nouveau ministre de l’Économie numérique de Bola Tinubu veut faire du Nigeria un pourvoyeur de mains-d’œuvre pour les entreprises technologiques du monde entier.
Pour lutter efficacement contre l’hydre jihadiste, il faut assécher ses sources de financement. L’intelligence artificielle peut être un recours pertinent, selon Julien Briot-Hadar.
Un écosystème numérique est en train de se développer au Congo, stimulé par l’ouverture en septembre du Centre africain de recherche en intelligence artificielle. Unique établissement du genre sur le continent, il attire déjà les géants de la tech.
Loin de penser que l’intelligence artificielle est une menace pour l’homme, le désormais ex-chercheur de Google plaide pour que l’Afrique s’empare de la technologie afin de répondre à ses propres besoins. Et pour éliminer de fait tout potentiel de biais socioculturels ou économiques.
Le cofondateur de Microsoft lance, via sa Fondation, un concours public pour encourager les innovations africaines au service des Africains. Et appelle les gouvernements à augmenter les dépenses de santé.
Le dernier salon VivaTech, à Paris, du 14 au 17 juin, a fait une grande place aux questions soulevées par l’intelligence artificielle. L’occasion de réfléchir à la manière dont cette dernière perçoit l’Afrique ?
Depuis vingt ans, Strive Masiyiwa bâtit un empire du numérique qui n’a rien à envier aux géants américains ou chinois du web. Il doit désormais trouver comment monétiser les milliards de données captées par les différentes filiales de son groupe.
Portée par le phénomène ChatGPT, l’IA est désormais un concept connu de tous. Au Maghreb, de nombreuses initiatives ont été lancées pour ne pas rester à l’écart de cette nouvelle révolution technologique. Mais beaucoup reste à faire.
Si les applications de santé numérique explosent partout dans le monde, pour l’experte en santé numérique Laure Beyala, l’Afrique doit développer massivement des systèmes intégrant les techniques de l’intelligence artificielle pour améliorer de façon significative les soins, et apporter des réponses efficaces à certaines maladies difficiles et rares.
Les tentatives de reconstitution de la Carthage punique au moyen de l’intelligence artificielle se multiplient et sont très populaires, autant que contestables. Entre la probable réouverture du musée du Bardo et la réhabilitation du pôle muséographique de l’ancienne cité phénicienne, l’Antiquité est tendance.
Le milliardaire, né à Pretoria, crée sa propre start-up dans l’intelligence artificielle baptisée X.AI. Il envisage de recruter des ingénieurs et d’attirer des investisseurs pour développer un grand modèle linguistique.
Quelle vision de l’intelligence artificielle défendent Karim Beguir et Zohra Slim, les cofondateurs d’InstaDeep ? Pourquoi ont-ils accepté d’être rachetés par le leader de la biopharmacie, BioNTech ? Les deux Tunisiens répondent aux questions de JA.
La start-up tuniso-britannique de l’intelligence artificielle vient d’annoncer son rachat par le spécialiste allemand de la biotechnologie, son actionnaire et partenaire depuis 2020.