Pour éviter une reproduction de la panne géante d’internet qui a frappé le pays, les autorités multiplient les annonces, quitte à ressusciter de vieux projets…
Les Algériens sont restés en partie coupés du monde lundi, cinq jours après une panne géante d’internet dont l’impact est toutefois limité par la faible numérisation de l’économie nationale.
Le fournisseur d’accès internet camerounais Ringo, détenu par le fonds d’investissement Glenar, basé en Suisse, n’a toujours pas trouvé d’investisseur après plus d’un an de recherches.
Dans cette interview, Hassen Zargouni, patron du spécialiste tunisien de la communication Sigma Conseil, analyse le marché nord-africain de la publicité, dominé par les marques occidentales.
L’opérateur satellitaire européen Eutelsat et le réseau social Facebook ont annoncé lundi, dans un communiqué commun, le lancement d’un projet d’accès à internet en haut débit via le satellite pour l’Afrique subsaharienne afin de répondre « à une demande en plein essor ».
L’Afrique compte-elle vraiment sur la toile ? À peu près autant que le seul État indien, à en croire une carte réalisée par l’Oxford Internet Institute.
Après l’immobilier et l’automobile, Africa Internet Group, filiale du groupe allemand Rocket Internet, prépare le lancement d’un site généraliste d’annonces classées baptisé Vendito, a appris « Jeune Afrique ».
Selon Gabon Telecom, le principal opérateur du pays, l’accès à internet au Gabon et les communications téléphoniques à l’international ont été gravement perturbés ces 24 dernières heures en raison d’un acte de « sabotage » à Libreville.
En réponse aux dernières manifestations en RDC, le gouvernement congolais a censuré Internet et SMS. Un classique : avant lui, de nombreux gouvernements du continent avait utilisé le même procédé.
La capitale de RDC a connu de nouveaux troubles mardi, au lendemain d’une journée de manifestations et d’émeute qui a fait au moins quatre morts. Les communications par SMS et internet ont été coupées à la demande du gouvernement, tandis qu’Air France a pris la décision d’annuler son vol de mardi vers la capitale congolaise.
Alibongo.com, josephkabila.com, abdelazizbouteflika.com… Des noms de domaine de premier niveau (les .com) de certains chefs d’État africains qui n’ont pas eu la diligence de les réserver à temps sont en vente sur la Toile. Et ce sont les soldes. Alors, profitez-en !
Le message publié sur le site de l’aéroport de Ouagadougou le 31 octobre n’a pas été validé par les autorités aéroportuaires. Le site ne leur appartient même pas. Tout comme bien d’autres dans la région.
Rendre son site attrayant fait-il partie de la stratégie de communication des présidences africaines ? Pas vraiment, au regard de l’ensemble des plateformes officielles que nous avons passées au crible. Qui remporte la palme de l’ergonomie ? Et celle de la désuétude ? Classement.
Facebook a lancé jeudi l’application mobile Internet.org destinée à offrir un accès gratuit à quelques services de base sur internet. Pour l’instant, elle n’est accessible qu’en Zambie.
Depuis 2004, le centre de recherche espagnol Cybermetrics Lab publie tous les six mois son « Webometrics Ranking of World Universities ». Un classement dont l’originalité est de se concentrer sur les informations et les prestations (comme les cours à distance) disponibles sur les sites internet des universités étudiées.
Sur la toile, la haine a le vent en poupe. Désormais, chaque sujet d’actualité – ou presque – est l’occasion pour une foule d’internautes de verser dans le racisme, l’antisémitisme ou encore l’homophobie. Et les garde-fous déployés peinent à contenir ce flot d’injures.
En comparant les résultats de recherches pour les noms des États du monde entier, des Britanniques de l’université d’Oxford ont mis au point une carte interactive. Le nombre de résultats associés aux pays africains atteint à peine celui des requêtes portant sur les États-Unis…
En à peine plus d’un an, Africa Internet Holding a lancé Jumia, sa plateforme de vente en ligne, dans six pays du continent. Et cette boulimie entrepreneuriale est loin d’être rassasiée…
Elles sont incontestablement de plus en plus nombreuses. Partout en Afrique, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Mali, au Burkina Faso, les blogueurs se rassemblent au sein d’associations. Soutien technique à la société civile, activisme… certaines sont devenues plus ou moins consciemment des acteurs du jeu politique national. Plongée dans l’univers de ces blogueurs qui révolutionnent la pratique démocratique sur le continent.
L’ONG américaine Freedom house a publié, début octobre, son rapport annuel sur la liberté sur internet dans le monde. Sur les soixante pays analysés par les chercheurs, quatorze sont africains. Alors qui sont les bons et mauvais élèves ? La réponse en infographie.
L’Afrique est décidément dans le viseur des géants américain de l’Internet. Après Mark Zuckerberg et Facebook, c’est aujourd’hui la World Wide Web Foundation, aidée d’une trentaine d’organisations et d’entreprises, dont Google, qui font les yeux doux au continent. Elles lancent, lundi, l’Alliance pour un Internet abordable. Son objectif : faire passer le coût de la connexion sous la barre des 5% du revenu mensuel moyen de chaque pays, et, accessoirement, développer le marché du haut débit.
Les internautes africains restent confrontés à des coûts de connexion internet élevés et à des débits de téléchargement trop faibles. L’indice Net Index permet d’observer les progrès réalisés dans l’accès au haut débit sur le continent… et l’ampleur du chemin à parcourir. Top 10 des pays les plus avancés en la matière.
C’est une première mondiale. Alors que s’achevaient, dans la douleur, les élections locales ivoiriennes, la webosphère du pays votait tranquillement, le 26 avril, pour son représentant. Et c’est Emmanuel Assouan, graphiste et chercheur en sécurité informatique, qui a été choisi pour devenir le premier maire de l’Internet ivoirien. Tout un symbole pour une communauté qui fait avancer la Côte d’Ivoire.
En Afrique, comme ailleurs, le web attire des truands excités par des gains faciles et peu risqués. Enquête sur un univers sans frontières, où les lois sont floues, la langue obscure et les individus pas très Net.
Qui n’a jamais reçu de message par internet l’incitant à prendre contact avec une soi-disant héritière… laquelle n’aurait besoin que d’une modeste somme pour payer les frais de justice nécessaires au déblocage du magot ? Le point sur toutes les petites et les grandes arnaques du web.
Pour l’islamisme radical, qui est en plein développement au Sahel, la langue de Molière pourrait prendre de l’importance. Sur la Toile, le jihad s’explique aussi en français, afin de ne pas épargner l’Afrique francophone et sa diaspora.
Le lancement de l’internet national iranien, le 22 septembre, suscite de vives inquiétudes dans les rangs des défenseurs de la liberté d’expression. Officiellement, il ne s’agit pourtant que de renforcer la sécurité du système informatique…
La Tunisie n’est pas le pays africain le plus connecté du continent mais il est en revanche celui qui utilise le mieux la technologie de l’internet, selon une étude réalisée par la World Wide Web Foundation. Loin derrière la Suède, en tête du classement, les pays africains progressent mais pâtissent encore du coût de l’accès au haut débit et de la censure.