Vingt-trois pays africains figurent dans l’indice 2019 d’« agilité digitale » publié chaque année par le spécialiste de l’assurance-crédit Euler Hermes. Il a pour objectif de mesurer la capacité des pays à offrir un environnement propice à la digitalisation des entreprises.
À 35 ans, la Tchadienne Aïcha Adoum Abdoulaye est la PDG et fondatrice de Reindos Technologies, une société spécialisée dans les services télécoms, informatiques et numériques.
Les soupçons qui pèsent sur le chinois Huawei, accusé d’aider de nombreux États africains à surveiller les opposants et à réprimer les voix dissidentes, prouve l’urgence d’ouvrir un débat démocratique pour contrecarrer les risques que font peser la colonisation numérique en cours, bien plus sournoise que la précédente vague d’invasion.
Les Congolais (RDC) et les Gabonais sont ceux qui regardent le plus la télévision, mais c’est au Mali et au Burkina Faso qu’on écoute le plus la radio. Concernant l’usage d’internet, les Sénégalais sont en tête des usagers, nous apprend le cabinet Kantar dans sa récente étude intitulée Africascope.
Après l’échec du lancement de son satellite Amos-6 en 2016, l’opérateur israélien Spacecom, côté à la bourse de Tel-Aviv, va lancer en août un troisième appareil destiné à l’Afrique, avec l’aide de l’américain SpaceX – l’entreprise fondée par Elon Musk.
Dans nombre de pays africains, les textes de lois sont inaccessibles en ligne. Qu’il s’agisse d’amateurisme ou de rétention délibérée d’informations, le résultat est le même : comment obéir à des lois qui n’ont jamais été rendues publiques ?
Un coup de pouce de 100 millions de dollars provenant de la banque indienne d’import-export doit permettre au Nigeria de couvrir 70 % de son territoire en internet haut-débit d’ici à 2021.
Pour assurer une riposte cohérente face aux menaces qui pèsent sur les internautes du Maghreb et du Moyen-Orient et définir un modèle de souveraineté numérique équilibré, il est essentiel d’engager des pistes de collaboration et d’actions autour de quatre axes.
Internet est loin d’être en bonne santé en 2019. L’accaparement de la Toile par huit entreprises américaines et chinoises est l’une des grandes menaces qui pèsent sur la santé du réseau.
Le géant de Mountain View vient d’annoncer l’installation d’un nouveau câble sous-marin baptisé « Equiano » et qui reliera Lisbonne au Cap. La première phase du projet doit être concrétisée d’ici à 2021.
La Franco-Tunisienne Nozha Boujemaa, directrice scientifique du groupe d’imagerie médicale Median technologies, est devenue une figure de référence de l’Intelligence artificielle (IA),conseillant notamment la Commission européenne
Paul Kagame et Macky Sall ont visité ce vendredi le salon Viva Technology, à Paris. Les deux pays, aux trajectoires différentes dans ce secteur, y ont défendu leur stratégie digitale respective.
Forte de ses succès à Lomé et à Libreville, la filiale de Vivendi se lance à Pointe-Noire. En réaction, ses concurrents développent leurs offres et baissent leurs prix.
S’il y a bien un domaine dans lequel le Maghreb peut se targuer d’être uni, c’est dans sa volonté – disons-le d’emblée, vouée à l’échec – de combattre la liberté sur les réseaux sociaux avec une approche calquée sur celle du maintien de l’ordre dans la rue.
La Cour suprême algérienne a cassé la condamnation à sept ans de prison prononcée contre cet Algérien, qui avait diffusé sur son blog un entretien avec un responsable israélien. Pas forcément une bonne nouvelle, selon son avocat.
Au coude-à-coude, ces deux leaders historiques se livrent une guerre sans merci sur le créneau des opérateurs de télécoms et dans les services numériques à destination des entreprises.
À moins de construire une muraille en ligne, contrôler l’information dans les États africains créera plus de problèmes que cela n’en résoudra, et plus de pertes que de profits, selon Julie Owono.
« Il n’est absolument pas question d’une nouvelle taxation sur les réseaux sociaux », assure-t-on au ministère béninois de l’Économie numérique et de la communication, alors que l’Arcep, l’autorité de régulations des communications, vient de promulguer un nouveau cadre tarifaire.
Court-circuités sur les appels et les messages par des services tels que WhatsApp, les opérateurs comptent sur les nouveaux services liés à l’internet sur mobile pour générer de nouveaux revenus. Mais la connectivité des Africains reste toute relative.
Malgré douze mois chaotiques, l’opérateur historique tunisien affiche de bons résultats qui lui permettent de se projeter sur le marché de la fibre, en pleine expansion.
Le procès des quatre journalistes algériens inculpés pour « diffamation », « insultes » et « atteinte à la vie privée » s’ouvre jeudi 8 novembre à Alger. En détention depuis le 22 octobre, ils encourent jusqu’à cinq ans d’emprisonnement. Le point sur une affaire qui inquiète au-delà des frontières algériennes.
En 2017, les réseaux ont été coupés dans neuf pays africains. En Afrique, comme ailleurs, la « démocratie numérique » fait face à aux vieilles pratiques de contrôle et de répression.
Une vidéo crée l’émoi au Sénégal. On y entend Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle, qualifier les politiciens sénégalais de « criminels » et considérer que « ceux qui ont dirigé le Sénégal depuis le début mériteraient d’être fusillés ». Accusé par le gouvernement d’user du « jargon habituel du jihadisme », le leader du Pastef se dit serein mais tente d’éteindre l’incendie.
Une grande majorité de pays africains dispose du très haut débit mobile. Les opérateurs ont pris les devants avec des investissements colossaux. Ils cherchent désormais à développer la consommation de données.
En Afrique, les internautes paient les données mobiles plus cher qu’ailleurs. Les disparités de tarifs de l’internet mobile sont abyssales, atteignant jusqu’à plus de 30 euros pour un giga en Guinée équatoriale. Outre le niveau d’infrastructures, c’est aussi le manque de concurrence qui est en cause, selon deux études parues en septembre. Analyse.
Les autorités camerounaises démentent vouloir procéder à une coupure d’internet durant le scrutin présidentiel du 7 octobre, qualifiant cette rumeur circulant sur les réseaux sociaux de « grossière manipulation ».
Après l’annonce d’une nouvelle taxe sur les communications passées depuis des plateformes internet – WhatsApp, Skype ou Viber -, le gouvernement zambien met en avant sa volonté de préserver les opérateurs et les emplois locaux. Des organisations de la société civile dénoncent quant à elles une entrave à la liberté d’expression.
Dans de nombreux domaines, les réseaux sociaux prennent de vitesse les autorités comme les élites et les contraignent à réagir. Un phénomène qui soulève bien des questions.