Effondrement du bloc de l’Est, interventions en Irak, printemps arabes : autant de crises que Le Caire et Washington vont traverser en consolidant leur « dialogue stratégique » tout en tentant, en vain, de relancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. Un partenariat mis à mal par la politique internationale trumpienne, tandis que les retombées du 7-Octobre ont placé l’ensemble de la région au bord du précipice.
Arrêté par les Américains en décembre 2003, le président déchu, jugé par un tribunal spécial irakien, est condamné à mort trois ans plus tard, le 30 décembre 2006. Voici le récit qu’en fit alors Cherif Ouazani dans JA.
À 78 ans, cette figure aussi majeure que transgressive de la littérature irakienne contemporaine voit son œuvre récompensée par l’Institut du monde arabe. Et son roman « Comme un désir qui ne veut pas mourir » traduit en français. Rencontre.
La mort du général iranien Qassem Soleimani, figure clé de l’influence de la République islamique au Moyen-Orient, tué dans un raid américain tôt vendredi à Bagdad, suscite l’inquiétude à travers le monde.
Maghreb et Machrek ont-ils retrouvé, par la grâce des soulèvements populaires, une forme de destin commun ? C’est ce qu’une partie de la jeunesse libanaise veut croire.
Au Liban comme en Irak, les manifestants veulent en finir avec une classe politique jugé corrompue et inapte à répondre aux besoins de la population. Ils remettent en cause un système de représentation basé sur le confessionnalisme. L’Iran, qui bénéficie de ce système, ne voit pas d’un bon œil ces revendications, qui menacent de troubler son périmètre de sécurité.
Laisser la justice irakienne exécuter les jihadistes français détenus sur son sol est risqué, la peine de mort n’étant pas une sanction exemplaire. La solution pour un procès authentique, équitable, et humain : un tribunal international spécial.
Les États-Unis, l’Arabie saoudite, Israël et les Émirats d’un côté. L’Iran et ses alliés de l’autre. C’est le conflit auquel tout le monde se prépare mais dont personne ne veut, tant ses conséquences seraient dramatiques.
Le médecin congolais Denis Mukwege et la Yazidie Nadia Murad, ex-esclave des jihadistes devenue militante, ont officiellement reçu ce lundi 10 décembre le Nobel de la paix. L’occasion pour eux de dénoncer l’impunité entourant le viol employé comme arme de guerre.
Les autorités irakiennes n’ont pas été les seules a désapprouver les chants pro-Saddam Hussein, scandés pendant la rencontre du dimanche 9 septembre entre l’USM Alger et une équipe de leur pays. Une commission de discipline de l’Union des associations arabes de football (UAFA) a décidé de condamner la formation algéroise à une amende de 150 000 dollars.
Des incidents lors d’une rencontre sportive prennent des allures de conflit diplomatique entre l’Irak et l’Algérie. Dimanche, des supporters algériens ont scandé des slogans pro-Saddam lors d’une rencontre avec une équipe irakienne, déclenchant l’ire des autorités irakiennes.
Si pour l’ancien ambassadeur, il est difficile de tirer des conclusions générales des Printemps arabes, tant les situations sont diverses, les ressorts des révolutions n’ont pas disparu et déboucheront, à terme, sur plus de démocratie et d’État de droit.
L’intellectuel de gauche libanais revient sur le référendum d’indépendance (remporté à 92,73% par le « oui ») au Kurdistan irakien, sa réception dans le monde arabe, et les questions qu’il pose à la gauche arabe ou encore au mouvement amazigh.
Le chef du groupe État islamique (EI) Abou Bakr al-Baghdadi est mort, a annoncé ce mardi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), au lendemain de la proclamation par le gouvernement irakien de sa victoire à Mossoul, bastion de l’organisation jihadiste.
Analyste à la CIA jusqu’en 2014 et spécialiste de l’Irak, l’Américain John Nixon est l’homme qui a été chargé de débriefer Saddam Hussein au lendemain de son arrestation, le 13 décembre 2003.
Lundi, les forces armées irakiennes se sont lancées à l’assaut de Mossoul, dans le nord du pays. Une offensive aussi décisive stratégiquement qu’importante symboliquement, car la ville demeure le dernier bastion de l’État islamique sur le sol irakien.
Pour traquer les sympathisants de Daesh, l’armée recourt de plus en plus à des informateurs anonymes. Lesquels en profitent parfois pour assouvir une vengeance personnelle.
Depuis le début des bombardements de la coalition dirigée par les États-Unis contre l’État islamique, près de 45 000 combattants du groupe jihadiste ont été éliminés en Irak et en Syrie, d’après le général américain au commande des opérations.
La rapport de la commission Chilcot, mise en place il y a sept ans pour passer au crible la participation du Royaume-Uni dans la guerre en Irak en 2003 aux côtés des Américains, a été rendu public mercredi. Et le bilan est sévère.
L’Irak entame lundi trois jours de deuil national en hommage aux victimes de l’attentat-suicide perpétré à Bagdad dimanche. Revendiqué par l’État islamique, celui-ci a fait plus de 200 morts dans un quartier commerçant de la capitale.
Les forces irakiennes ont totalement libéré dimanche Fallouja, une ville de l’ouest de l’Irak aux mains des jihadistes du groupe Etat islamique (EI) depuis janvier 2014.
Un charnier contenant des centaines de corps a été découvert près de la ville irakienne de Fallouja, dans laquelle les forces paramilitaires chiites menacent d’entrer si les forces gouvernementales tardent à reprendre ce bastion du groupe État islamique (EI).
Épuisés par la précarité de leur vie dans les centres d’hébergement et excédés par les lenteurs administratives, des dizaines d’Irakiens font chaque semaine le choix de rentrer dans leur pays d’origine.
Parfois considérés comme des gens du Livre par l’orthodoxie musulmane, comme les juifs et les chrétiens, les zoroastriens restent nombreux en Iran à vénérer Ahura Mazda.
Dépeints en « combattants de la liberté » face aux « barbares » de l’État islamique (EI) dans les médias internationaux, les combattants kurdes seraient-ils mus par des sentiments moins héroïques ?
Soutenues par les frappes aériennes de la coalition conduite par les États-Unis, les forces de sécurité irakiennes contrôlent désormais 80 % de Ramadi, capitale de la province sunnite d’Anbar, tombée en mai 2015 entre les mains des jihadistes de l’organisation État islamique.
À 200 km des zones où les sicaires du pseudo-calife de Daesh égorgent tous ceux qui ne pratiquent pas la religion comme ils l’entendent, à Nadjaf, grande ville sainte de l’islam chiite, s’érige, face au prestigieux sanctuaire de l’imam Ali, un imposant bâtiment qui abritera une académie pour les études interreligieuses.
Les Irakiens n’ont pas attendu que leurs voisins saoudiens annoncent avoir sécurisé le financement de leur Kingdom Tower de Jeddah, qui, avec ses 1 001 mètres, dépassera la Khalifa Tower émiratie, détentrice du record mondial (828 mètres), pour présenter leur projet de « plus haute tour du monde ».