La liste de ceux qui ont aidé Hissène Habré à imposer son joug aux Tchadiens est longue. Les fantômes de François Mitterrand, Ronald Reagan, Ariel Sharon, Saddam Hussein ou encore Mobutu Sese Seko seront-ils convoqués à la barre ? Troisième épisode : la relation avec Baghdad.
Le journal britannique « The Guardian » a relayé mardi des informations selon lesquelles le chef du groupe terroriste État islamique (EI) aurait été grièvement blessé lors de frappes aériennes de la coalition internationale menée par les États-Unis.
Des jihadistes du groupe État islamique ont réussi à mettre la main mercredi sur la plus importante raffinerie irakienne située à Baïji. Une opération à hauts risques sera lancée par l’armée irakienne pour tenter de les déloger.
Les jihadistes de l’État islamique ne se contentent pas d’égorger les vivants : ils s’en prennent aussi avec une rare violence à la culture et à l’Histoire, tentant de détruire un passé de création qui ne correspond pas à leur vision mortifère du monde.
Il y a huit ans, Saddam Hussein n’exprima aucun remords au pied de la potence. Un ancien opposant, rancunier, met en vente la corde qui servit à son exécution.
Des centaines de manuscrits, des œuvres antiques et de vieux journaux ont été détruits et incendiés, courant janvier, par les combattants de l’organisation de l’État islamique (Daesh) à Mossoul en Irak, selon des témoins.
Plusieurs chefs du groupe État islamique en Irak ont été tués récemment dans des frappes aériennes américaines dans le nord de l’Irak, où des combattants kurdes ont brisé jeudi le siège imposé par les jihadistes au mont Sinjar.
Au Nigeria, en Irak, en Arabie saoudite : des attaques de jihadistes ensanglantent depuis lundi les célébrations de l’Achoura à travers le monde. Pourquoi ?
Les avions de la coalition internationale formée par Obama bombardent les positions des jihadistes de l’État islamique en Irak et en Syrie. Au risque d’attiser les tensions intercommunautaires. Et pas seulement dans la région.
Le président américain Barack Obama a assuré vendredi que l’État islamique, responsable d’atrocités en Irak et en Syrie, finirait par être vaincu, notamment grâce à la constitution d’une vaste alliance internationale.
L’armée irakienne a annoncé jeudi avoir tué Abou Hajr al-Souri, le bras droit du chef de l’État islamique (EI), Abou Bakr al-Baghdadi, dans un raid aérien dans le nord du pays. L’information n’a pas été confirmée, pour l’instant, par des sources indépendantes.
Des jihadistes ont mis le feu jeudi à un champ pétrolier qu’ils contrôlaient dans le nord de l’Irak, avant de battre en retraite alors que les forces kurdes les attaquaient dans le même secteur.
L’État islamique (EI), un groupe de jihadistes extrémistes, a affirmé mardi avoir décapité le journaliste américain James Foley et menacé d’en tuer un autre en représailles aux frappes aériennes américaines en Irak.
Les combats continuent de faire rage dans le nord de l’Irak. Après avoir repris le contrôle du plus grand barrage du pays, les combattants kurdes ont poursuivi lundi leur offensive, appuyés par des raids américains.
Ils sont des milliers à partir depuis Rabat, Tunis, Alger ou Tripoli pour rejoindre la Syrie ou l’Irak. Qui sont-ils ? Pourquoi partent-ils ? Quelles routes empruntent-ils ? « Jeune Afrique » a enquêté.
Le Parlement irakien a élu jeudi le politicien kurde Fouad Massoum à la tête de l’État fédéral. Un premier pas qui laisse augurer la formation d’un nouveau gouvernement dans le pays assiégé par des insurgés sunnites, menés par l’EI.
À la tête de l’État islamique, proclamé le 29 juin, l’énigmatique Abou Bakr al-Baghdadi s’impose comme le successeur d’Oussama Ben Laden et entend bien mener une guerre sainte en Irak et en Syrie. Présentation d’un « fantôme » sorti de l’ombre en dix points.
L’irruption d’un « califat » à prétention globale sur les débris de l’Irak et de la Syrie a plongé nombre d’observateurs dans la confusion. Mais les choses sont plus simples qu’il n’y paraît.
L’ancien numéro deux du régime baasiste Izzat Ibrahim al-Douri et ses hommes feraient cause commune avec les jihadistes pour renverser le régime de Nouri al-Maliki.
Barack Obama n’avait aucune intention de replonger dans le bourbier moyen-oriental. L’offensive jihadiste en cours va l’y contraindre. Reste à savoir sous quelle forme.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry part samedi au Proche-Orient et en Europe pour une nouvelle mission ultra-délicate, voire impossible, au chevet de l’Irak, Washington s’alarmant de l’offensive jihadiste sunnite tout en fustigeant le sectarisme du Premier ministre chiite.
Après Fallouja et Ramadi, ses jihadistes ont pris Mossoul et Tikrit. Ennemi juré des chiites, l’émir de l’État islamique d’Irak et du Levant rêve de voir flotter son drapeau noir sur Bagdad… et sur le monde.
Le président des États-Unis, Barack Obama, a annoncé jeudi l’envoi de conseillers militaires en Irak pour soutenir les forces de sécurité face aux jihadistes, appelant le Premier ministre, le chiite Nouri al-Maliki, au dialogue avec toutes les communautés.
Le président américain Barack Obama a rencontré, mercredi, les dirigeants du Congrès américain dans le cadre de ses consultations sur la situation en Irak. Il n’exclut aucune option, à l’exception de l’envoi de troupes au sol.
On le surnomme le « Gareth Bale de l’Asie ». L’Irakien Ali Adnan, 20 ans, convoité par l’AS Roma, s’illustre pourtant actuellement autrement que par le football. Suite à l’offensive des jihadistes de l’EIIL en Irak, il a décidé de rentrer dans son pays pour combattre aux côtés de l’armée, alors que ses coéquipiers partaient fêter la fin de la saison à Miami. Récit.
Les jihadistes progressaient vendredi sur trois axes vers Bagdad après avoir renforcé leur emprise sur les territoires conquis dans une offensive fulgurante qui a poussé les États-Unis à envisager une intervention et des compagnies américaines à évacuer leurs employés.
Dix ans après l’invasion américaine, l’Irak reste miné par des violences interconfessionnelles et une corruption endémique qui plombent la reconstruction. Reportage.
L’archevêque noir sud-africain et prix Nobel de la paix Desmond Tutu a estimé dimanche 2 septembre dans l’Observer britannique que les anciens dirigeants américain et britannique George Bush et Tony Blair devraient être jugés à la Haye pour la guerre en Irak, basée selon lui sur « un mensonge ». « Une vieille antienne », lui a rétorqué M. Blair immédiatement dans un communiqué.
Au bout du rouleau, Tarek Haziz ne veut pas mourir en prison. L’ex-ministre de Saddam Hussein demande aux autorités irakiennes son exécution immédiate… ou sa libération.
De retour en Irak après un exil de quatre ans en Iran, le leader radical chiite pourrait compliquer la tâche du Premier ministre Nouri al-Maliki, qui, paradoxalement, a besoin de son soutien pour gouverner.