La main tendue au Maroc du ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, n’est pas passée inaperçue. Suffira-t-elle à convaincre le royaume de renouer une relation marquée par une longue suite de ruptures depuis les années 1980 ?
Alors que les eaux du Golfe sont le théâtre d’un regain de tension entre Iraniens et Américains, Abou Dhabi a décidé de quitter la force navale conjointe chargée de sécuriser la zone.
Douze ans après son exclusion, le « maître de Damas » a été réintégré dans la Ligue arabe. Une pilule amère pour les Occidentaux et une victoire pour ses alliés russe et iranien.
Politique étrangère du Maroc, influence des États-Unis, alliances passées par Israël… Le rétablissement des relations diplomatiques entre Riyad et Téhéran rebat les cartes au Moyen-Orient, et au-delà.
Condamnation d’Ousmane Sonko, hypothétique troisième candidature de Macky Sall, pétition de 104 intellectuels… Dans un Sénégal déjà entré en campagne électorale, le porte-parole de la présidence estime que « force restera au peuple »… et à la loi.
À trois ans d’une présidentielle à laquelle, répète-t-il, il ne se présentera pas, le président de Djibouti parle de ses voisins, des bases militaires, de ses opposants… Et dresse en creux le portrait de son futur candidat.
Considéré comme la plus haute autorité militaire aux États-Unis, principal conseiller de Joe Biden en matière de défense, le général Mark Milley, chef d’état-major des armées américaines, était à Rabat le 5 mars. Une première dans la région. Décryptage.
De retour à Téhéran après un long exil, l’ayatollah Khomeiny renverse le shah le 11 février 1979. Une révolution qui changera la face du monde, comme Amin Maalouf, alors envoyé spécial de JA en Iran, l’avait si bien pressenti.
Du parcours de Rachel Khan au conflit syrien, en passant par des souvenirs d’enfance à N’Djamena, la BD s’empare de plus en plus de sujets d’actualité. Notre sélection.
Abou Dhabi poursuit son activisme diplomatique en multipliant les rencontres avec Bachar al-Assad, dans l’objectif de ramener la Syrie dans le giron arabe face à l’Iran. Le tout sous l’œil bienveillant de Moscou et sous le regard intéressé d’Ankara.
Coopération militaire, échanges économiques, alignement politique… Après une décennie de tensions, l’Arabie saoudite et les Émirats se rapprochent d’Ankara.
Le président des Émirats arabes unis se rend en France du 17 au 19 juillet, dans un contexte de crise énergétique mondiale. Au programme, outre les visites protocolaires et les accords commerciaux, la situation en Libye et les négociations sur le nucléaire iranien.
Doha a brièvement accueilli un round de négociations, qui s’est soldé par un échec. Mais le Qatar, qui joue le rôle de discret messager, ne renonce pas à rapprocher les points de vue. Explications.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les pourparlers entre l’Iran et les pays du P5+1 semblent au point mort. Entretien avec Azadeh Kian, professeure de sociologie et spécialiste de la région.
L’explosion de trois camions citernes à Abou Dhabi, le 17 janvier, a fait trois morts. Tout indique qu’une attaque de drones, lancés du Yémen, serait responsable du drame.
Moins sophistiqués que les engins israéliens, les drones iraniens n’en sont pas moins facilement transportables et opérationnels. Une menace grandissante pour les Américains et leurs alliés dans le Golfe.
L’ultraconservateur Ebrahim Raïssi a été proclamé vainqueur samedi de la présidentielle iranienne de la veille, marquée par la plus basse participation à un tel scrutin depuis la proclamation de la République islamique en 1979.
L’Iran se prépare à une nouvelle élection présidentielle, le 18 juin. Si le rôle du président est faible, le scrutin revêt cette fois une plus grande importance que le simple remplacement de Hassan Rohani. Explications avec Clément Therme, spécialiste du pays.
Omniprésent sur les réseaux sociaux, le trublion de la politique iranienne tient des propos apaisants, écrit aux dirigeants étrangers et soigne son image d’outsider. En froid avec le Guide suprême, pourra-t-il être candidat à la présidentielle de juin ?
L’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche ouvre la porte au rétablissement de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien. Les négociations s’annoncent cependant difficiles.
L’Iran pourrait craindre que l’unité retrouvée des États du Golfe se fasse contre lui. Mais peut aussi espérer, a contrario, peser davantage sur le Conseil de coopération du Golfe. Explications.
Depuis 1979, la présence de l’Iran sur le continent africain s’inscrit dans une logique d’expansion idéologique et d’antiaméricanisme. Au détriment des relations économiques et politiques.
L’instrument d’échanges commerciaux entre l’Europe et l’Iran, destiné à contourner les sanctions américaines contre la République islamique, a enregistré mardi sa première transaction.
Est-il présomptueux de gloser sur les promesses d’une année qui vient seulement de débuter ? Sans doute, mais certaines d’entre elles sont déjà annoncées et d’autres sont les conséquences de ce qui a déjà été entrepris.
La mort du général iranien Qassem Soleimani, figure clé de l’influence de la République islamique au Moyen-Orient, tué dans un raid américain tôt vendredi à Bagdad, suscite l’inquiétude à travers le monde.
L’ex-président iranien Mahmoud Ahmadinejad a pris position en faveur du mouvement de contestation – violemment réprimé – qui secoue depuis plusieurs semaines son pays, dénonçant une « pauvreté et une corruption décuplées » sous le mandat de son successeur, Hassan Rohani.
Au Liban comme en Irak, les manifestants veulent en finir avec une classe politique jugé corrompue et inapte à répondre aux besoins de la population. Ils remettent en cause un système de représentation basé sur le confessionnalisme. L’Iran, qui bénéficie de ce système, ne voit pas d’un bon œil ces revendications, qui menacent de troubler son périmètre de sécurité.