Tourner un film en Iran pour dénoncer l’hypocrisie qui y règne en matière sexuelle est évidemment impossible. Il fallait donc être citoyen d’un autre pays et inventer un dispositif particulier pour s’attaquer à un tel sujet.
Le Maroc va envoyer de l’aide alimentaire au Qatar, un geste de « solidarité » qui « n’a pas de lien avec les aspects politiques » de la crise diplomatique actuelle dans le Golfe, a indiqué lundi le ministère des Affaires étrangères.
La nouvelle crise entre l’Arabie saoudite et le Qatar a donné lieu à une série de réactions dans certains pays africains. Le vôtre a-t-il réagi, et si oui, comment ? Jeune Afrique fait le point, avec une carte interactive.
Au moins douze personnes ont trouvé la mort ce mercredi dans des attaques menées quasi-simultanément contre le Parlement et le mausolée de l’imam Khomeiny à Téhéran. Ces attentats, sans précédent dans la capitale, ont été revendiqués par le groupe État islamique.
Triomphe de la vision autoritaire, contrat d’armement, relations avec l’Iran… Le chercheur Karim Bitar décrypte pour Jeune Afrique les enjeux de la récente visite du président américain en Arabie saoudite.
En visite en Arabie saoudite, Donald Trump a appelé le 21 mai les pays musulmans à lutter avec détermination contre l’extrémisme. Le président américain voit dans la lutte contre le terrorisme une bataille entre « le bien et le mal ».
La présidentielle du 19 mai va voir s’affronter six candidats, dont le chef de l’État sortant, Hassan Rohani. Sa plus grande victoire : l’accord conclu en 2015 avec les grandes puissances occidentales sur le programme nucléaire de Téhéran, qui a permis la levée partielle des sanctions qui minaient le pays. Mais ses adversaires critiquent son laxisme.
L’imprévu peut surgir à tout moment et modifier la donne. Mais les prochains jours sont déjà chargés d’événements aux conséquences difficiles à mesurer. Quelques-uns ont retenu mon attention.
Candidat à sa propre succession en mai prochain, le président devra, s’il veut l’emporter, trouver un juste milieu entre volonté de réforme et recherche de compromis avec les conservateurs modérés.
Soucieux de restaurer la grandeur de la Russie et de laver l’affront occidental en Libye, Vladimir Poutine nourrit de grandes ambitions en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, où il est désormais incontournable.
Rapprochement avec l’Égypte, tentative de réconciliation avec le Fatah, clins d’œil à l’ex-allié iranien… Le parti islamiste change de tactique avec ses voisins, sans que l’on puisse pour autant, selon les analystes, parler de « nouvelle diplomatie du Hamas ».
En réussissant à convaincre à la fois Riyad, Téhéran et Moscou de réduire leur production d’or noir, Noureddine Boutarfa a apporté une bouffée d’oxygène à son propre pays. Et sauvé au passage l’Opep. Récit exclusif d’une négociation menée de main de maître.
Clairement ouverte, la bataille pour la succession du Guide suprême est le nouveau terrain d’affrontement entre réformateurs et ultraconservateurs. Enjeu : l’orientation future du régime.
L’Iran participera à une réunion informelle des pays exportateurs de pétrole (Opep) prévue le mois prochain en Algérie, a rapporté l’agence de presse officielle Shana, mettant fin aux rumeurs entourant sa participation.
Sur la scène internationale et médiatique, il est aussi discret que son père était exubérant. Question de style ? Pas seulement. Le jeune émir, au pouvoir depuis trois ans, doit composer avec des finances et un contexte géopolitique beaucoup moins favorables.
Depuis quelques jours, on peut voir sur Facebook des clichés d’hommes à la tête couverte d’un voile, en signe de protestation contre le port obligatoire du hijab. À l’origine du mouvement, la journaliste iranienne Masih Alinejad, qui a appelé ses compatriotes masculins à partager leurs photos sous le hashtag “#MeninHijab .
Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, effectue depuis dimanche une visite de six jours en Afrique de l’Ouest. Accompagné d’une importante délégation d’investisseurs et représentants d’entreprises iraniennes, il a débuté sa visite par le Nigeria, avant de se rendre au Ghana puis en Guinée et au Mali.
Pourtant soucieux d’améliorer ses relations avec Téhéran, le Maroc vient d’apporter son soutien au Bahreïn après que ce dernier à décidé de déchoir de sa nationalité un opposant chiite. Une prise de position qui vient rappeler au royaume à quel point il est difficile de mener une diplomatie à géométrie variable dans le Golfe.
L’Iran a annoncé dimanche qu’il n’enverrait pas cette année de pèlerins au hajj à La Mecque en Arabie saoudite, en accusant les autorités saoudiennes d’entraves, dernière crise en date entre les deux grands rivaux régionaux.
Le conservateur modéré Ali Larijani a été largement réélu dimanche président du Parlement iranien avec 173 voix contre 103 à son adversaire réformateur Mohammad Reza Aref, lors d’un vote retransmis en direct à la radio publique.
Le président sud-africain est arrivé le dimanche 24 avril en Iran afin de renforcer les liens économiques et commerciaux entre les deux pays. Jacob Zuma espère voir les échanges entre l’Iran et l’Afrique du Sud atteindre 1 milliard de dollars d’ici 2020, contre une vingtaine de millions l’an dernier.
Conforté par les urnes aux législatives du 26 février, le président modéré dispose désormais d’une plus grande marge de manœuvre pour mettre en place les réformes qu’il a promises.
Quelle mouche a donc piqué les dirigeants du royaume wahhabite ? En exécutant un chef chiite respecté, ils ont provoqué une crise majeure avec l’Iran. Pas vraiment utile, et très imprudent.
L’accord nucléaire historique entre l’Iran et les grandes puissances est entré en vigueur samedi après le feu vert de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), entraînant une levée des sanctions économiques qui frappent le pays.
La nomination par l’Arabie Saoudite d’un nouvel ambassadeur à Rabat, fin connaisseur du Maroc, consolide l’alliance entre les deux monarchies dans un contexte de guerre contre le terrorisme et de crise avec l’Iran.
Le chef de la Ligue arabe Nabil al-Arabi a dénoncé dimanche les « actes de provocation » de Téhéran dans le cadre de la crise diplomatique opposant l’Iran à l’Arabie Saoudite depuis que Ryad a exécuté un dignitaire religieux chiite.