Plusieurs pays africains se sont alignés sur la décision de l’Arabie saoudite de rompre ses relations diplomatiques avec l’Iran, le 3 janvier. De quel côté penche votre pays ? Le point avec une carte interactive.
Le ton ne cesse de monter entre l’Iran et l’Arabie saoudite. Ali Vaez, analyste senior sur l’Iran à l’International crisis group (ICG) explique, dans cette interview, les répercussions de ce conflit.
Le monde musulman commence la nouvelle année sur fond d’escalade entre l’Iran et l’Arabie saoudite après l’exécution le 2 janvier à Riyad du chef religieux chiite Nimr al-Nimr, figure emblématique de la contestation contre le régime saoudien. L’onde de choc a gagné la presse maghrébine qui n’a pas tardé à réagir. Revue de presse.
Omar el-Béchir, président du Soudan, a annoncé lundi que son pays rompait ses relations diplomatiques avec l’Iran. Une décision similaire à celles prises quelques heures plus tôt par les autorités de l’Arabie Saoudite et de Bahreïn.
Les tensions sont à nouveau montées d’un cran entre les deux grandes puissances rivales. Le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir a en effet annoncé dimanche 3 janvier la rupture des relations diplomatiques de l’Arabie saoudite avec l’Iran.
La 70e Assemblée générale de l’ONU sera consacrée lundi au dossier syrien, sur lequel la Russie et l’Iran sont désormais en passe d’imposer leur stratégie. À savoir une alliance avec le président syrien Bachar al-Assad contre les fanatiques de l’État islamique.
Le gouvernement guinéen a renouvelé récemment un accord pour la production de bauxite signé en 1992 avec Téhéran. Il porte sur le développement de plusieurs gisements miniers aux réserves estimées à 600 millions de tonnes.
L’accord sur le nucléaire iranien signé à Vienne le 14 juillet met fin à des années de crise diplomatique. Si Téhéran et Washington y trouvent leur compte, les Israéliens et les Saoudiens, eux, ne décolèrent pas.
La naissance de deux nouveaux partis réformateurs modérés pourrait renforcer le pôle « centriste » et consensuel incarné par le président Hassan Rohani. Décryptage.
Ostracisée, sanctionnée, accusée de nourrir des ambitions hégémoniques, la République islamique s’est résolue à mettre de l’eau dans son thé pour assurer sa sécurité et retrouver sa place dans le concert des nations. Un objectif en passe d’être atteint à la faveur de l’accord-cadre de Lausanne sur le nucléaire.
Rapprochement avec les Etats-Unis, rivalité avec l’Arabie saoudite, tensions chiites-sunnites… François Nicoullaud, ancien ambassadeur de France en Iran, décrypte les enjeux de la politique actuelle de la République islamique.
Épilogue d’une épopée diplomatique d’un an et demi, les grandes puissances et l’Iran ont conclu jeudi à Lausanne un accord d’étape « historique » sur le nucléaire iranien, ouvrant la voie à la possibilité d’un accord final, sans toutefois lever toutes les inquiétudes et la méfiance réciproque.
Coordinateur de la résistance chiite irakienne contre l’État islamique, le chef des opérations extérieures des Gardiens de la révolution a été élevé au rang de héros national par les médias.
L’Iran a annoncé lundi son intention d’ »accélérer l’armement » des Palestiniens en représailles à l’envoi d’un drone d’espionnage israélien abattu au-dessus de l’Iran alors qu’il s’approchait du site d’enrichissement d’uranium de Natanz (centre), selon un haut responsable des Gardiens de la révolution.
Qui tire les ficelles du théâtre de la guerre ? Ultranationalistes israéliens, islamistes palestiniens, mais aussi Égypte, Qatar, Iran et même Turquie… Autant d’acteurs qui poussent leurs pions sur ce jeu d’échecs meurtrier.
Pour promouvoir les droits de ses concitoyennes iraniennes, la très pragmatique vice-présidente pour les Femmes et les Affaires familiales a choisi la voie du dialogue avec toutes les composantes de la société.
Dans la foulée de l’accord de Genève sur le nucléaire, la République islamique d’Iran a tendu une main conciliante à ses voisins arabes. Qui pour la plupart se sont empressés de la saisir.
Si elle est loin de bouleverser le système, l’élection inattendue du modéré Hassan Rohani à la présidence devrait, à tout le moins, réduire les fractures politiques intérieures et, peut-être, inaugurer une ère de détente avec l’Occident.
Le 15 juin, le religieux Hassan Rohani a remporté, dès le premier tour, la présidentielle iranienne. Si en Occident, cette victoire est interprétée comme la victoire surprise d’un modéré face à des adversaires radicaux, Bertrand Badie, professeur de Relations internationales à Sciences-Po Paris, invite à plus de prudence dans la lecture de l’issue de ce scrutin. Interview.
Le religieux modéré Hassan Rohani a créé la surprise, le 15 juin, en remportant dès le premier tour la présidentielle iranienne avec 50,68% des voix. Une victoire qui marque le retour des modérés et réformateurs au gouvernement après une longue traversée du désert.
En laissant ouverte la porte des négociations avec Téhéran, la Maison Blanche se donne les moyens de mettre fin à trente-quatre années d’hostilité ininterrompue. Encore faut-il qu’elle change d’approche.
Washington compte retirer le mouvement des Moudjahidine du peuple iranien de sa liste des organisations terroristes. Un énième moyen d’accentuer la pression sur Téhéran…
Conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre, Uzi Arad n’a qu’une obsession : bombarder l’Iran pour l’empêcher de contester la suprématie militaire de l’État hébreu.
Le lancement de l’internet national iranien, le 22 septembre, suscite de vives inquiétudes dans les rangs des défenseurs de la liberté d’expression. Officiellement, il ne s’agit pourtant que de renforcer la sécurité du système informatique…
La Compétition internationale de récital coranique qui s’est tenue du 17 au 22 juin à Téhéran a vu le favori iranien Qassem Moghadami l’emporter devant l’Égyptien Ezzat Al-Seyyed Rashed. Plus de 100 participants venus de 65 pays musulmans et non-musulmans se sont affrontés dans des épreuves de récital et de mémorisation du Livre saint.