Combien d’Algériens ont rejoint les rangs de Daesh en Libye, en Syrie et en Irak ? Selon diverses sources à Alger, ils seraient près de deux cents à s’y être rendus entre 2013 et 2015.
Vingt ans après leur intégration dans le jeu politique, ils repartent à l’assaut de l’Assemblée à la faveur des législatives de mai prochain. Mais leur poids électoral réel demeure la grande inconnue. Enquête sur une mouvance décidée à rejouer la carte de l’entrisme.
Une journaliste soudanaise du quotidien « Al-Tayyar » est accusée d’apostasie par les islamistes après avoir écrit un éditorial sur les réductions des dépenses nationales de santé. Une accusation passible de la peine de mort au Soudan.
Elle a été qualifiée de vice dans un manuel d’éducation islamique. La philosophie déchaîne les passions dans le royaume. Enseignants, officiels, chercheurs universitaires… Tout le monde en parle. L’écrivain Driss Ksikes a son avis sur la question.
Des agents du ministère de l’Intérieur ont sommé des vendeurs de voile intégral (niqab) de cesser cette activité dans un délai de 48h. La réaction des islamistes ne s’est pas fait attendre.
Depuis lundi, le caricaturiste marocain Khalid Gueddar est la cible de menaces de mort sur Facebook après qu’il a partagé sur son compte personnel un dessin qui a motivé l’assassinat, la veille à Aman, de l’écrivain jordanien Nahed Hattar.
Dans la dernière vidéo du groupe armé Boko Haram, diffusée dans la nuit de mardi à mercredi, son ex-commandant officiel Abubakar Shekau n’apparaît à aucun moment. Suffisant pour donner raison à l’armée nigériane, qui avait affirmé l’avoir grièvement blessé dans un bombardement ?
Lourde condamnation en appel pour Slimane Bouhafs, un Algérien de confession chrétienne, accusé « d’atteinte à l’islam ». Ce mardi, il a écopé de 3 ans de prison ferme.
Dans un rapport publié ce mardi, l’International Crisis Group (ICG) appelle à préserver le modèle de tolérance religieuse au Burkina, neuf mois après les attentats de Ouagadougou qui ont fait 30 morts. Solide jusqu’ici, il commence toutefois à s’éroder, prévient l’ONG.
Condamné en première instance à cinq ans de prison ferme pour offense à la religion et au prophète, Slimane Bouhafs a été présenté aujourd’hui à la Cour d’appel de Sétif, qui a décidé de le maintenir en détention. Les organisations de défense des droits de l’homme dénoncent un procès inique.
Dans une interview à Jeune Afrique, le ministre du Tourisme marocain assure que la polémique sur le burkini ne se pose pas au Maroc, pays musulman qui respecte les libertés individuelles.
Deux vice-présidents du Mouvement unicité et réforme (MUR), aile de prédication du PJD, ont été arrêtés samedi pour relations extra-conjugales. Une affaire qui intervient à la veille des élections législatives du 7 octobre dans lesquelles le PJD brigue la première place.
Hizb Ettahrir, un parti islamiste radical tunisien, a dénoncé mercredi la suspension de ses activités pendant un mois par la justice, assurant qu’il ne se conformerait pas à une mesure dictée selon lui par l’étranger.
Au fur et à mesure que l’enquête progresse, la personnalité complexe du tueur de Nice se précise. Les premiers éléments mettent en évidence « un intérêt certain mais récent pour la mouvance islamiste ».
En France, l’enquête sur les circonstances du meurtre d’un policier et de sa compagne en banlieue parisienne par Larossi Abballa progresse. Impliqué dans une filière jihadiste démantelée en 2013, le jeune homme qui a fait allégeance à l’État islamique était connu des autorités françaises. Voici ce que l’on sait jusqu’à présent de lui.
Une Néerlandaise de 22 ans a été condamnée lundi à un an de prison avec sursis pour adultère par un tribunal de Doha (Qatar), alors qu’elle avait porté plainte pour viol, a déclaré une source judiciaire citée par l’AFP.
Islam, laïcité, Daech… Une étude réalisée par l’agence tunisienne Sigma Conseil apporte un éclairage édifiant sur la relation que les citoyens des pays d’Afrique du Nord entretiennent avec la religion. Jeune Afrique vous en offre en exclusivité les principaux résultats.
Au terme d’une campagne de sensibilisation menée discrètement durant plusieurs semaines par divers acteurs locaux, deux cents jeunes ont accepté de se désengager des groupes jihadistes qui sévissent dans la région de Mopti (centre).
Pour le politologue français, les aspirations révolutionnaires de 2011 n’ont pas encore trouvé leur traduction politique. Car plus que d’États forts, le monde arabe aurait besoin d’États légitimes. Entretien.
Quelle mouche a donc piqué les dirigeants du royaume wahhabite ? En exécutant un chef chiite respecté, ils ont provoqué une crise majeure avec l’Iran. Pas vraiment utile, et très imprudent.
Trois ans après avoir succédé à Abdessalam Yassine, le secrétaire général d’Al Adl Wal Ihsane peine encore à imprimer sa marque. Et à s’affranchir du fantôme de son illustre prédécesseur, qui rôde toujours.
Dans le cadre de la lutte antiterroriste, la police new-yorkaise a annoncé jeudi la mise en place de réformes afin de traiter d’une manière plus équitable les musulmans.
Réunis à Abuja, les dirigeants d’Afrique de l’Ouest ont convenu jeudi d’interdire le « voile islamique intégral » dans leurs pays respectifs, afin de mieux lutter contre la multiplication des attentats kamikazes commis notamment par des femmes, selon le président de la Commission de la Cedeao.
En cette fin d’année, J.A. vous propose une sélection d’ouvrages voyageant entre l’Afrique et le Sud des États-Unis, et réalisés par des photographes, des dessinateurs, des peintres ou des romanciers. À offrir ou à s’offrir.
Alors que les attentats de Paris ont révélé les failles sécuritaires de l’Europe, comment le continent, qui conjugue à la fois une grande habitude et une vraie impuissance, lutte-t-il contre les groupes jihadistes ?
Au deuxième jour de sa visite au Kenya, jeudi, le pape François a très fermement condamné la radicalisation des jeunes, poussés par des fanatiques à « commettre des actes barbares injustifiables au nom de dieu ». Il a appelé les musulmans, les protestants et les catholiques à résister ensemble à cette menace.
Rym Mourali, ancien bras droit de Kamel Morjane au parti Al-Moubadra et co-fondatrice du nouveau Parti de l’indépendance tunisienne (PIT), est l’une des rares voix féminines de la politique tunisienne. Elle livre à Jeune Afrique son analyse critique de l’évolution démocratique de son pays depuis les élections et la nouvelle Constitution de 2014.