Le syndicat des imams, qui dépend de l’Organisation tunisienne du travail (OTT, pro-islamiste), est à l’origine d’un mouvement de protestation contre le limogeage de plusieurs imams jugés extrémistes par le ministre des Affaires religieuses.
Trente-deux jours. C’est le temps qu’aura duré la grève de la faim entamée il y a dix ans, le 18 octobre 2005, par huit figures de la scène politique et de la société civile tunisiennes.
Depuis une semaine à Sfax, chaque vendredi, des agitateurs salafistes empêchent la prière du vendredi de se dérouler sereinement. Objectif : protester contre le limogeage d’une vingtaine d’imams radicaux par le ministre des Affaires religieuses.
Le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, a procédé lundi matin à la fermeture de la chaîne de télévision privée El Watan TV. Une décision politique et arbitraire pour de nombreux journalistes algériens, qui dénoncent une atteinte à la liberté de la presse.
En annonçant sa décision de créer un parti politique en vertu d’un accord secret avec le pouvoir, l’ancien chef de l’Armée islamique du salut a semé la colère et l’incompréhension.
La Tunisie a récemment limogé 110 membres des forces de l’ordre qui étaient fortement soupçonnés d’avoir des liens avec le banditisme ou des groupes terroristes, a affirmé un responsable du ministère de l’Intérieur, Walid Louguini.
Sur les questions de terrorisme, le Maroc et l’Espagne collaborent depuis plusieurs années de manières fructueuse. Exemple avec le signalement d’Ayoub El Khazzani, auteur de l’attaque du Thalys, par Rabat à Madrid.
Rachid Mesli, un avocat algérien réfugié politique en Suisse et accusé par Alger de terrorisme, a été arrêté par les autorités italiennes, rapporte ce vendredi 21 août la presse transalpine.
Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas ! La semaine dernière, nous nous sommes félicités de cette belle « alternance à la nigériane » : début avril, le plus grand pays africain a fait un grand pas en avant pour rejoindre le camp des démocraties. Il me faut, cette semaine, avec regret, exposer le cas d’un autre grand pays africain qui, depuis son indépendance, il y a près de soixante ans, a été mal gouverné principalement par des militaires islamistes.
Les deux derniers jours ont été particulièrement meurtriers en Afrique de l’Ouest mais également en Égypte. Alors que l’offensive contre Boko Haram se poursuit au Nigeria, Bamako se réveille dans la peur et le nord de l’Égypte continue de vivre au rythme des explosions.
Des milliers de personnes ont manifesté mardi à Niamey contre Boko Haram. Ils réaffirment ainsi leur soutien à l’armée et au président Mahamadou Issoufou, qui a affirmé que son pays serait « le tombeau » des terroristes nigérians.
Boualem Sansal est un écrivain algérien, auteur notamment de six romans et de plusieurs essais dont le dernier, très remarqué et publié en 2013 : « Gouverner au nom d’Allah » (Gallimard).
Si en Algérie l’islamisme politique a été neutralisé et le jihadisme circonscrit, à défaut d’être éradiqué, la bigoterie, elle, progresse de manière préoccupante.
L’État islamique (EI) compterait entre 20 000 et 31 500 combattants dans ses rangs en Syrie et en Irak, selon la nouvelle estimation de l’agence américaine du renseignement (CIA).
Le chef du groupe islamique armé Boko Haram, Abubakar Shekau, a déclaré un « califat islamique » à Gwoza, une ville du nord-est du Nigeria, dans une vidéo obtenue dimanche par l’AFP.
L’État islamique (EI), un groupe de jihadistes extrémistes, a affirmé mardi avoir décapité le journaliste américain James Foley et menacé d’en tuer un autre en représailles aux frappes aériennes américaines en Irak.
À Tripoli, les enlèvements de diplomates et de fonctionnaires étrangers résidant en Libye se multiplient. Objectif de leurs ravisseurs : échanger leur liberté contre celle d’islamistes incarcérés hors du pays.
La Tunisie a bien l’intention de reprendre en main les mosquées tombées sous le contrôle de la mouvance islamiste jihadiste en leur imposant de nouveaux imams. Le gouvernement espère boucler l’opération en moins de trois mois, a affirmé un des responsables, mercredi.
La situation de plus en plus tendue en Centrafrique inquiète les responsables français. Qui souçonnent aussi certains responsables de l’ex-Séléka d’entretenir des liens avec le jihad international.
Dans son dernier essai, l’écrivain algérien Boualem Sansal dénonce sans retenue la poussée du fondamentalisme religieux dans le monde arabe. Et dresse un état des lieux alarmant.
Bientôt vingt ans qu’ils vivent au Burkina Faso, à Ouaga. D’origine algérienne pour la plupart, ils ont été contraints à l’exil parce que soupçonnés d’accointances islamistes. Rencontre avec ces hommes dont la France ne veut pas entendre parler.
Le chef d’Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri a estimé que les islamistes qui ont accédé au pouvoir par les urnes en Égypte et en Tunisie étaient en partie responsables de leurs récents revers politiques, les accusant d’avoir été trop conciliants.
Un document retrouvé par des journalistes de Libération et de RFI à Tombouctou, en février 2013, révèle les plans de la direction d’Aqmi pour instaurer un État islamique au Nord-Mali. Un des objectifs était notamment de s’appuyer sur les mouvements touaregs d’Ansar Eddine et du MNLA pour ne pas s’exposer trop rapidement à une réaction de la communautée internationale.
Malgré les difficultés que connaissent leurs homologues tunisiens et égyptiens, les islamistes algériens baignent dans l’optimisme et préparent sereinement l’élection présidentielle d’avril 2014.
Le ministère tunisien de l’Intérieur a annoncé avoir interdit le rassemblement prévu samedi d’un groupe régional de la Ligue de protection de la révolution (LPR), une milice proche du parti islamiste au pouvoir Ennahda.
En 1993, Mohamed Aït Ljid Benaïssa est tué en pleine « guerre des facs » entre gauchistes et religieux. Vingt ans plus tard, sa famille réclame toujours la vérité et met en cause des dirigeants actuels.
De Bahreïn à Tombouctou, en passant par l’Algérie, il est au coeur de l’actualité : le drapeau noir imprimé de caractères blancs est devenu le symbole des salafistes du monde entier. Mais que signifie-t-il ? Décryptage.