Ces derniers mois, le Maroc, le Soudan, le Bahreïn et les Émirats arabes unis ont normalisé leurs relations avec Israël. Des accords successifs qui redessinent le paysage géopolitique au Moyen-Orient.
Pour espérer une paix durable avec ses voisins arabes, Israël ne peut plus se contenter d’une diplomatie tactique, mais doit se pencher sur les problèmes de fond, selon l’ex-ambassadeur marocain Ahmed Faouzi.
Ancien ambassadeur d’Israël à Paris et à l’ONU, ce diplomate natif de Bejaâd au Maroc, incarne la relation particulière qui lie le royaume à la communauté juive.
Le monarque a présidé la signature d’un accord historique tripartite entre le Maroc, Israël et les États-Unis. Objectif : concrétiser rapidement les annonces effectuées par le président Trump le 10 décembre.
Dix jours après la reconnaissance par le président Trump de la souveraineté marocaine sur le Sahara, une délégation américano-israélienne menée par son conseiller spécial Jared Kushner est arrivée au royaume à bord d’un avion de la compagnie El Al.
Soucieux de rétablir des relations diplomatiques avec les pays arabes et leur alliés africains, Benyamin Netanyahou a mis en place une équipe réduite qui sillonne le Sahel. Jeune Afrique lève une partie du voile sur les plans du Premier ministre israélien.
Dans la foulée des accords de normalisation avec Israël, les Émirats arabes unis cherchent à acheter des F-35 aux États-Unis. Un objectif plus politique que militaire.
Fervent soutien de la cause palestinienne, le président Kaïs Saïed se montre plus prudent depuis que plusieurs États arabes ont franchi le Rubicon de la normalisation avec Israël.
Une délégation tchadienne emmenée par l’un des fils du président Idriss Déby Itno a rencontré mardi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour discuter de « l’ouverture possible » d’une ambassade du Tchad à Jérusalem, selon les autorités israéliennes.
Les spéculations vont bon train sur le prochain pays arabe qui franchira le pas de la normalisation avec Israël. Régulièrement cité, le royaume n’a pour le moment pas dévié de sa ligne traditionnelle.
Après les Émirats, d’autres pays arabes sont tentés d’amorcer un rapprochement diplomatique avec Israël. Mais cette évolution encouragée par Washington se heurte au tabou de la question palestinienne.
L’ancien ministre algérien des Affaires étrangères Lakhdar Brahimi ne se résout pas à voir abandonnée la cause palestinienne face aux conséquences du « deal du siècle ».
Bien que le plan d’annexion de la Cisjordanie ne rencontre pas d’obstacles majeurs, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou l’a remisé au placard. Explications.
Longtemps confidentielle, la coopération entre les deux pays est peu à peu devenue publique, brisant un consensus arabe sur l’absence de relation avec l’État d’Israël. Mais le projet d’annexion des territoires palestiniens pourrait tout remettre en question.
Ce 1er juillet devait marquer le début du passage sous souveraineté israélienne d’une partie de la Cisjordanie. Mais face à la réprobation générale et aux risques d’embrasement, Benyamin Netanyahou semble contraint de repousser l’échéance.
Félix Tshisekedi a profité de sa visite aux États-Unis pour annoncer la reprise des relations diplomatiques entre la RDC et Israël, ainsi que son soutien au plan de paix controversé de Donald Trump, au risque de déclencher une polémique, notamment avec certains de ses alliés du FCC. Retour sur un revirement diplomatique.
Unanimes sur le fait de ne jamais faire la paix avec l’État d’Israël à l’issue de la guerre des Six-Jours, en 1967, les pays arabes sont aujourd’hui divisés sur le « deal du siècle » proposé par le président américain Donald Trump. Pourquoi un tel revirement ?
Chercheure au CNRS (CERI-Sciences Po), Stéphanie Latte Abdallah décrypte les enjeux entourant la proposition du président américain Donald Trump pour résoudre le conflit israélo-palestinien. Et souligne l’influence qu’elle pourrait avoir sur les modes d’action de la lutte palestinienne.
Avec le « Deal du siècle » de Donald Trump, comment ne pas se rappeler du pronostic du président tunisien Habib Bourguiba ? Mais pendant que les États-Unis traduisent la victoire militaire et politique israélienne sur les Arabes dans un plan de paix, le président Recep Tayyip Erdogan affirme la Turquie comme une puissance globale reconnue.
Malgré le soutien inconditionnel de Donald Trump à la politique expansionniste de Benyamin Netanyahou, le négociateur en chef de l’Autorité palestinienne veut continuer de croire au rêve d’une paix durable avec Tel-Aviv.
Plusieurs des faveurs de Donald Trump à l’égard d’Israël semblent s’inscrire dans une folie messianique qui voudrait que le président américain soit le nouveau Cyrus, futur Messie censé instaurer la paix universelle.
Malmenés par Netanyahou, les « Palestiniens de l’État hébreu » ont opté avec succès pour l’unité. Et tentent de concilier aspirations identitaires et volonté de participer à la gestion du pays. Analyse.
L’audition du Premier ministre israélien, accusé de fraude, corruption et abus de confiance, a débuté mercredi à Jérusalem. Ses avocats se disent « confiants » pour lui éviter l’inculpation.
Première membre d’origine palestinienne de la Chambre des représentants, élue avec 84% des voix, Rashida Tlaib a réussi à faire bouger les lignes sur la question palestinienne. Et se bat bec et ongles, avec trois autres élues démocrates, pour obtenir la destitution de Donald Trump.