Entre ceux qui vilipendent à tort la Cour pénale internationale (CPI) et ceux qui la critiquent à raison, l’espace se réduit chaque mois un peu plus, au point que l’on se demande si l’institution, née il y a vingt ans du traité de Rome, n’est pas à court terme menacée d’asphyxie prématurée.
Les intenses tractations menées par l’Égypte et l’ONU semblent porter leurs fruits. Mais le président palestinien Mahmoud Abbas menace de torpiller tout accord qui ne rétablirait pas son autorité à Gaza.
Le chef de l’État turc est annoncé au sommet des Brics, du 25 au 27 juillet, à Johannesburg, le rapprochement entre Luanda et Rabat se confirme, Roi Rosenblit prendra ses fonctions d’ambassadeur d’Israël à Dakar début août… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.
Le diplomate angolais a été licencié mardi. Dans la foulée, le président angolais a tenu un discours de fermeté face aux ambassadeurs mêlant redéfinition des missions, mise en garde contre le népotisme et refonte des passeports diplomatiques.
La mort d’une soixantaine de manifestants palestiniens vaut à l’État hébreu de vives condamnations internationales. Outre la polémique sur le recours à la force, la stratégie israélienne pose question dans un territoire au bord du désastre humanitaire.
Au lendemain de la répression meurtrière qui a fait plusieurs dizaines de morts à la frontière entre Gaza et Israël, retour sur 70 années durant lesquelles les dirigeants israéliens se sont radicalisés, au risque de déboucher sur un régime d’apartheid.
Les violents heurts, qui ont éclaté lundi dans la bande de Gaza au moment où les États-Unis inauguraient leur ambassade à Jérusalem, ont coûté la vie à au moins 59 Palestiniens, selon un dernier bilan officiel.
Et si la nourriture était une voie possible pour résoudre le conflit israélo-palestinien ? La recette, moins naïve qu’il n’y paraît, est en tout cas alléchante.
L’intervention de Tsahal à Entebbe, en 1976, donne lieu à une adaptation hollywoodienne qui, malgré ses défauts, explique en partie le radicalisme de Benyamin Netanyahou.
Frappes en Syrie, conflit israélo-palestinien, élections en Libye, guerre au Yémen… Les enjeux sont nombreux pour ce 29e sommet de la Ligue arabe se tient dimanche 15 avril, à Dammam et qui réunira 21 chefs d’État arabes.
Israël s’apprête à ouvrir ses archives sur le traitement réservé aux juifs d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient dans les premières années qui ont suivi la création de l’État en 1948. Une histoire qui pousse la société israélienne à regarder en face le racisme qui la traverse et dont les juifs marocains sont largement victimes.
En l’espace de 24 heures, Israël a signé, suspendu et annulé un accord censé mettre fin à la question des expulsions. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a changé d’idée avec une volte-face quelque peu théâtrale. Décryptage en quatre questions.
Depuis quelques semaines, Israël met 20 000 migrants africains face à une alternative cruelle : la prison ou l’expulsion. Le gouvernement les appelle des « retours volontaires » dans des « pays sûrs ». Pour les migrants, il s’agit de véritables « déportations ». L’opinion publique israélienne est tiraillée. De nombreux survivants de la Shoah insistent sur le devoir d’accueil d’Israël.
Le journaliste et historien français répond ici à Francis Kalifat, président du Crif, qui demandait en novembre que la « définition qui prend en compte l’antisionisme comme forme nouvelle de l’antisémitisme soit transposée dans l’arsenal législatif français ».
Le Mossad aurait joué un rôle-clé dans l’assassinat de Mehdi Ben Barka, selon un livre d’enquête du journaliste israélien Ronen Bergman, récemment publié aux États-Unis. Le fils de l’opposant marocain disparu en 1965 réagit à ces révélations.
Dans un livre récemment traduit aux États-Unis, le journaliste Ronan Bergman revient sur les assassinats ciblés menés par les services secrets israéliens. Principale révélation de l’ouvrage : le rôle de premier plan prêté à l’État hébreu dans l’affaire Ben Barka.
Le 10 février a marqué un tournant dans les relations entre Israël et l’Iran : pour la première fois depuis 30 ans, l’État hébreu a perdu un jet militaire, abattu par la DCA syrienne alors qu’il était en mission pour bombarder des positions iraniennes.
« Wajib, l’invitation au mariage », de la Palestinienne Annemarie Jacir, sort ce mercredi 14 février dans les salles françaises. Un road-movie tendre et drôle sur le fossé générationnel et idéologique entre un père et son fils, Arabes israéliens.
À l’heure où les dirigeants nationalistes d’Israël déploient une politique de colonisation qui hypothèque la possibilité d’un État palestinien, les réactions des pouvoirs arabes sont aussi rares que maigres, parfois ineptes.
Avec, « L’Insulte », le réalisateur libanais Ziad Doueiri s’interroge sur le soutien aveugle apporté à la cause palestinienne, même quand les victimes deviennent bourreaux.
Un livre récent mettant en cause son comportement immature et extravagant, certains en viennent à songer à une éventuelle destitution du président américain, Donald Trump. Il ne serait pas le premier responsable politique américain à souffrir de déséquilibre mental…
Israël a lancé un programme destiné à imposer à 38 000 migrants africains en situation irrégulière de choisir entre l’expulsion ou l’incarcération, affirmant avoir des accords avec des pays tiers pour assurer l’accueil des volontaires au départ. Après l’Ouganda, c’est au tour du Rwanda de démentir l’existence d’un tel accord.
Que reste-t-il du vent de contestation populaire qui s’est levé en 2011 dans les pays arabes, du Maroc au Yémen ? Alors que les rêves de changement ont été balayés par des crises politiques profondes et par l’hydre jihadiste, l’heure est à la « reprise en main » contre-révolutionnaire.
Entre coups de sang et respect des promesses de campagne les plus incongrues, le président américain, Donald Trump semble gérer sa stratégie de politique étrangère à vue. À l’heure du premier bilan d’étape, la question africaine ne s’invite que sur la pointe des pieds dans l’agenda de la Maison-Blanche.
En reconnaissant Jérusalem comme capitale d’Israël, mercredi 6 décembre, Donald Trump a provoqué une vague de colère au Moyen-Orient qui ne se calme pas. Ce vendredi 15 décembre, à nouveau, le Hamas a appelé à des manifestations. Professeur de philosophie à l’université de Paris-Créteil, Ali Benmakhlouf interroge le rapport du président des États-Unis à cette « réalité » qu’il invoque pour asseoir sa décision.
Tous les trois sont des hommes neufs : ils se sont hissés au pouvoir suprême dans leurs pays respectifs il y a moins d’un an. Depuis, les médias du monde entier accordent à leurs moindres faits et gestes une attention toute particulière. Pas un jour ne passe sans que se révèle quelque chose de nouveau et d’intéressant sur eux.
L’onde de choc continue de se propager dans le monde musulman, après la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale de l’État hébreu. Des milliers de personnes ont défilé dans les rues en Égypte, en Iran ou en Turquie. Dans la bande de Gaza, un Palestinien a été tué par des tirs de l’armée israélienne.
Dans le désert diplomatique d’un processus de paix qui n’en est plus un, le président américain a pris le risque de mettre le feu aux poudres avec sa décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.