La journaliste libano-britannique Liliane Daoud a été expulsée dans la nuit de lundi à mardi. Elle avait présenté une émission politique pour une chaîne privée égyptienne et était visée par une campagne de critiques sur les réseaux sociaux, où elle était accusée d’être proche de l’opposition.
Le journaliste de TV5 Monde et ses deux confrères placés en garde à vue samedi dans le nord du Congo-Brazzaville ont été libérés dimanche par les autorités policières locales.
Un journaliste local burundais a été arrêté dimanche dans la province de Citiboke, dans le nord-ouest du pays. La police l’a remis lundi au Service national de renseignement (SNR), les services secrets du Burundi, selon des témoins et ses collègues.
Libérés sous caution après plus de 12 heures d’interrogatoire, le président et deux cadres du syndicat égyptien de la presse seront jugés samedi pour avoir abrité deux reporters, arrêtés début mai.
Les médias ont reçu mercredi l’interdiction de suivre la contestation conduite par Kizza Besigye, principal opposant du président Yoweri Museveni. Plusieurs rassemblements de l’opposition ont été dispersés jeudi par la police.
Des centaines de journalistes égyptiens ont réclamé mercredi le renvoi du ministre de l’Intérieur en protestant contre l’arrestation dimanche de deux reporters au siège du syndicat des journalistes. Sourd à l’appel du syndicat, le président égyptien en déplacement jeudi dans l’ouest du pays, a défendu son bilan économique, assurant qu’il n’avait pas peur.
Deux jours après l’arrestation de deux reporters, le syndicat des journalistes en Égypte a accusé mardi le régime d’être en « guerre contre le journalisme », dénonçant un « recul » de la liberté de la presse dans le pays.
La Cour constitutionnelle a autorisé lundi Al-Tayar, l’un des plus importants quotidiens indépendants du pays à publier, après cinq mois d’interdiction.
La nouvelle chaîne panafricaine d’information en continu Africanews a commencé à émettre mercredi depuis son siège de Pointe-Noire, dans le sud de la République du Congo.
Procès, lourdes peines de prison, harcèlement sur les réseaux sociaux, licenciements abusifs, retraits d’accréditation… Tous les moyens sont bons pour tenter de faire taire les journalistes.
Des militants ougandais ont mis en garde sur les menaces pesant sur la liberté de la presse, après la fermeture d’une radio qui avait diffusé une interview avec un candidat de l’opposition à la présidentielle du 18 février.
Une nouvelle loi antiterroriste pourrait être promulguée dans les prochains jours par le président égyptien, Abdel Fatah al-Sissi. Mais des voix s’élèvent contre cette législation qui brimerait la liberté de la presse.
La liberté de la presse n’est toujours pas garantie en Afrique. Selon Reporters sans frontières (RSF), la situation s’est aggravée l’année dernière, notamment en Centrafrique et au Mali.
Les médias kényans étaient vent debout vendredi après le vote par l’Assemblée nationale d’une loi jugée répressive contre les journalistes et qui pourrait restreindre la liberté de la presse.
Entre 100 et 150 personnes ont manifesté mercredi à Casablanca, pour réclamer la libération immédiate du journaliste Ali Anouzla, interpellé la veille à la suite de la diffusion, sur le site d’informations Lakome, d’une vidéo propagandiste d’Aqmi. Un nouveau rassemblement est prévu ce jeudi, à Rabat.
Les journalistes maliens dénoncent la multiplication des arrestations arbitraires et des tentatives d’intimidation dont ils sont victimes depuis le coup d’Etat de l’an dernier, après l’interpellation récente du directeur du quotidien « Le Républicain » sur fond de guerre.
Selon le dernier rapport annuel de l’ONG Journaliste en danger (JED), la RDC n’a jamais connu autant de violations de la liberté de la presse depuis les premières élections de 2006. Seul point positif : l’absence d’assassinat de journalistes en 2012.
Neuf pays du continent africain font partis des 50 pays les mieux notés du classement mondial 2011-2012 de la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières le 25 janvier.
Des hebdomadaires français qui avaient reproduit une image du Prophète ont été bannis des kiosques au Maroc et ont renoncé à envoyer leurs exemplaires en Tunisie et en Algérie.
Agressions, arrestations, assassinats… Les journalistes n’ont pas été épargnés en 2011. Reporters sans frontières a établi une liste des dix endroits les plus à risque.
Filatures, interrogatoires, emprisonnements, menaces: des journalistes tunisiens qui ont connu le pire du régime policier Ben Ali, cherchent à reconquérir un véritable pouvoir d’informer en Tunisie, une tâche titanesque dans un domaine où des cas de censure persistent.
L’ONG basée à Paris Reporters sans Frontières a publié le 20 octobre son rapport 2010 sur la liberté de la presse dans le monde. Portant sur 178 pays, cette neuvième livraison conforte les pays du nord de l’Europe, consacre quelques belles progressions comme le Mali, mais fustige aussi quelques États comme le Rwanda ou la Tunisie. Et la France.
Reporters sans frontières (RSF) a indiqué vendredi avoir écrit à la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, qui sera lundi au Maroc, pour attirer son attention « sur la dégradation très inquiétante de la situation de la liberté de la presse dans ce pays ».