Le correspondant de Jeune Afrique en RDC, remis en liberté le 19 mars après six mois derrière les barreaux à la prison de Makala, a retrouvé ses collègues à la rédaction de JA.
Quatre jours après avoir renvoyé en France notre journaliste Farid Alilat, Alger justifie sa décision, arguant que Jeune Afrique aurait « adopté des positions éditoriales hostiles à l’égard de l’Algérie ».
Sandra Muhoza, journaliste pour La Nova Burundi, avait répondu à l’invitation d’un riche homme d’affaires et membre influent du parti au pouvoir, le CNDD-FDD. Depuis le 13 avril, elle est détenue au siège du renseignement.
Un texte voté le 1er avril au Parlement israélien permet d’empêcher la diffusion de médias étrangers portant atteinte à la sécurité de l’État. L’Union européenne et les États-Unis ont fait part de leur préoccupation.
Apollinaire Mewenemesse a été écroué ce 28 mars. On lui reproche d’avoir publié un article sur les circonstances de la mort du colonel Madjoulba, un proche du chef de l’État togolais.
Régulièrement convoqué et mis sous pression par les autorités, le journaliste audiovisuel est à nouveau en garde à vue pour s’être interrogé sur la gestion des deniers publics par le ministère des Affaires religieuses.
Critique virulent de la politique du président Kaïs Saïed, Mohamed Boughalleb a été placé vendredi 22 mars en garde à vue pour « outrage à autrui » via les réseaux sociaux.
Pressions des enquêteurs, conditions de détention, difficultés actuelles de la profession… Tout juste libéré après six mois de détention à la prison de Makala, notre correspondant en RDC, également collaborateur de l’agence Reuters et directeur adjoint du site Actualite.cd, revient sur l’épreuve judiciaire qu’il vient de traverser.
Alors qu’il s’apprêtait à être libéré de prison, notre correspondant en RDC a été reconduit en cellule. Le ministère public a en effet fait appel de sa condamnation à six mois de prison, qui lui permettait de recouvrer la liberté. Une décision inique.
Les professionnels des médias redoutent de ne plus pouvoir enquêter après l’adoption en commission d’un texte relatif aux communications électroniques. Il doit maintenant être soumis au vote des députés.
Le journaliste de la radio privée la plus populaire du pays, Mosaïque FM, avait été condamné pour des informations divulguées en 2022. Une peine alourdie à cinq ans en 2023 et dénoncée par les défenseurs des droits humains.
Venu rencontrer le Premier ministre français le 29 février, le chef du gouvernement tunisien a saisi l’occasion d’une conférence de presse commune pour dénoncer, en des termes très peu diplomatiques, la diffusion sur M6 d’une « Enquête exclusive » consacrée à son pays.
Présentée comme une réponse aux dérives des réseaux sociaux, la réforme du code pénal viserait à « adapter la loi aux évolutions de la société algérienne ». Mais elle opère dans les faits un nouveau tour de vis répressif.
Antoine Galindo avait été arrêté en marge du sommet de l’Union africaine. Il était soupçonné d’entretenir des liens avec des groupes séparatistes classés terroristes par Addis-Abeba.
La suspension du mouvement survient après la remise en liberté de Sekou Jamal Pendessa, un responsable syndical qui était détenu depuis plus d’un mois.
Recadrage de la presse sportive, convocation des patrons des chaînes de télévision, création de deux « commissions de veille »… Le ministre algérien de la Communication multiplie les décisions autoritaires. Une façon pour ce fidèle du président d’imposer son image de collaborateur incontournable.
Chef de la rubrique Afrique de l’Est d’Africa Intelligence, Antoine Galindo a été arrêté alors qu’il avait rendez-vous avec un responsable du Front de libération oromo (OLF), parti politique d’opposition légalement enregistré.
Imposées il y a trois mois, elles ont été levées dans la nuit de jeudi à vendredi 23 février, quatre jours après la dissolution du gouvernement de Bernard Goumou.
Alors qu’une nouvelle audience doit se tenir ce 23 février dans le procès de notre correspondant à Kinshasa, le président congolais pointe les dysfonctionnements de la justice.
Le tribunal de Dixinn a requis six mois d’incarcération contre le syndicaliste, ainsi qu’une amende contre Sekou Jamal Pendessa, qui est lui secrétaire général du SPPG. Tous deux sont poursuivis en raison de leur engagement contre la censure des médias et des réseaux sociaux.
Une nouvelle audience s’est tenue ce vendredi 2 février à la prison centrale de Makala, où notre journaliste à Kinshasa est incarcéré depuis septembre dernier. Il est accusé de « faux en écriture » et « propagation de faux bruits ». Jeune Afrique continue de demander sa libération.
Accès internet bloqués, sites suspendus… Pour protester contre les atteintes à la liberté de la presse par le régime de Mamadi Doumbouya, les journalistes guinéens avaient organisé une manifestation le 18 janvier dans la banlieue de Conakry. Plusieurs d’entre eux ont été arrêtés.
Wole Soyinka, Leïla Slimani, Achille Mbembe, Souleymane Bachir Diagne, Edwy Plenel, Gauz… Une centaine d’intellectuels, écrivains, journalistes et activistes demandent la libération immédiate de notre confrère, détenu depuis plus de quatre mois en RDC.
Procédure express pour Zied El-Heni, qui avait été arrêté le 1er janvier suite à des propos jugés injurieux à l’encontre d’une ministre. L’ancien directeur du quotidien Essahafa, qui fut aussi maire de Carthage en 2011, a été libéré le 10 janvier au soir mais écope de six mois de prison avec sursis.
Samir Sassi a été arrêté le 3 janvier au soir, sans que les motifs de l’interpellation soient, pour l’instant, connus. La chaîne qatarie a officiellement fermé ses locaux à Tunis en juillet 2021.
Abattue en plein reportage par Tsahal en 2022, la native de Jérusalem était devenue l’un des visages d’Al Jazeera. Elle continue à inspirer de nombreuses jeunes journalistes.
Assassiné en 2005 lors de la vague d’attentats qui a balayé la révolution du Cèdre, le journaliste n’avait cessé de plaider pour un Liban nouveau, uni et tournant enfin le dos aux divisions confessionnelles.
Soutien de la cause palestinienne, appelant de ses vœux une unité arabe, feu le fondateur d’As-Safir a tenu bon face à la guerre civile et a fréquenté les grands dirigeants du Maghreb et du Moyen-Orient.
Le chef de la junte, le colonel Mamadi Doumbouya, a annoncé trois jours de deuil national. Si la distribution de gasoil a repris, celle d’essence reste coupée.