Le prix Nobel de la paix 2018, le docteur Denis Mukwege, a indiqué avoir reçu samedi 16 septembre de ses partisans 100 000 dollars pour une éventuelle candidature à la présidentielle du 20 décembre en RDC.
Notre correspondant à Kinshasa, en RDC, se trouve désormais en détention préventive à la prison de Makala, sa demande de remise en liberté ayant été rejetée. Jeune Afrique dénonce une atteinte grave à la liberté de la presse.
Le journaliste Bertrand Ayissi a été placé en « détention administrative » à la compagnie de gendarmerie de Ngaoundéré, le 12 septembre. Au centre de son audition : une enquête consacrée à différents trafics dans la région.
Le 8 septembre, notre correspondant en RDC, Stanis Bujakera Tshiamala, a été arrêté à l’aéroport de N’Djili, à Kinshasa. Nous nous associons ici à l’appel exigeant sa libération, lancé par le collectif « Carte blanche ».
Jeune Afrique demande la libération immédiate de son correspondant à Kinshasa, arrêté vendredi soir et questionné depuis sur un article qui ne porte pas sa signature.
Le gouvernement burkinabè a annoncé l’arrêt de la suspension de la radio privée Oméga à compter du 11 septembre. Elle avait été interrompue il y a un mois, après l’interview d’un opposant au régime militaire au Niger.
Ce journaliste critique du gouvernement, déjà détenu l’an passé pour une chronique qu’il a publiée, a de nouveau été placé en garde à vue pour « appel à l’insurrection. »
Troisième mandat, échec de la lutte antiterroriste… Les raisons généralement avancées pour justifier les coups d’État ne peuvent être invoquées dans le cas du Niger. Ce qui est en cause, c’est le manque de civisme des militaires, et l’insuffisante fermeté de la Cedeao et de la communauté internationale.
Publié ce 26 juillet, le dernier rapport de l’Unesco sur l’éducation met en lumière les avantages et les risques liés à l’utilisation d’internet et des nouvelles technologies dans le domaine de l’enseignement.
Depuis son arrivée à la tête de l’organe de régulation des médias en RDC, sur proposition de Félix Tshiskedi, l’ex-journaliste cumule les casquettes et multiplie les interventions publiques. Et se moque bien des critiques de ses détracteurs.
Sur le continent, des régimes autoritaires sont vent debout contre les idées progressistes et restreignent la liberté d’expression. Pour Amr Abbadi, chercheur en sciences politiques à l’université d’Orléans, il faut travailler à l’épanouissement d’une pensée critique.
La chaîne d’information en continu LCI a été suspendue pendant trois mois par les autorités burkinabè, qui l’accusent d’avoir diffusé de « fausses informations », notamment sur l’avancée des jihadistes dans le pays.
Le signal télévision du groupe de presse a été suspendu le 1er juin pour une durée d’un mois, une première au Sénégal. Une « coupure politique », dénonce son PDG, Cheikh Niasse.
Arrêté le 20 juin pour avoir moqué sur les ondes le délit d’outrage au chef de l’État, le journaliste a été libéré aujourd’hui, et annonce son intention de reprendre immédiatement ses émissions.
Accusé d’avoir perçu des financements étrangers pour ses médias Radio M et Maghreb Emergent, le patron de presse a été condamné en appel à sept ans de prison, dont cinq ferme.
Ancien magistrat devenu avocat, Ahmed Souab s’alarme du durcissement du pouvoir en Tunisie. Il en analyse les origines constitutionnelles et les conséquences sur les droits et libertés des citoyens.
Le représentant régional du Haut Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies, Robert Kotchani, a été reçu par la ministre sénégalaise des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall. Ils ont évoqué le sort des partisans d’Ousmane Sonko. Coulisses.
Depuis plusieurs semaines, le gouvernement de Paul Biya a déclaré la guerre aux discours dits de haine dans les médias. Mais il vient aussi de rappeler à l’ordre ceux qui feraient selon lui la promotion de l’homosexualité.
La fermeture des locaux de ce média, justifiée par les autorités par un contentieux fiscal, est survenue dans un contexte de pressions de la junte envers de nombreux organes de presse.
Soucieuse de se positionner comme l’interlocuteur naturel de la Tunisie en Europe, promettant son aide face au FMI en échange d’un contrôle des flux migratoires, la présidente du Conseil italien a su trouver les mots pour séduire Kaïs Saïed.
Du 14 au 16 juin 2023, l’École supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication de Yaoundé (Esstic) fêtera son cinquantenaire. L’ancienne Esijy a formé pendant un demi-siècle les pionniers d’une certaine presse panafricaine.
Alors que la visite à Paris du chef de la diplomatie tunisienne Nabil Ammar semblait s’être bien passée, la publication par le Quai d’Orsay d’un communiqué assurant que la question des droits et des libertés avait été abordée a provoqué une réaction sèche de Tunis.
Haythem el-Mekki et Elyes Gharbi, deux figures emblématiques de la radio indépendante Mosaïque FM, ont été convoqués par la police pour des propos sur les forces de l’ordre. Une nouvelle atteinte à la liberté d’expression qui inquiète.
Khalifa Guesmi a été condamné à cinq ans de prison, une peine d’une lourdeur inédite dans le pays pour un journaliste. Plusieurs organisations dénoncent une mascarade et une dérive répressive du régime de Kaïs Saïed.
Le patron de Radio M et de Maghreb Emergent, condamné en avril à cinq ans de prison, est considéré par les eurodéputés comme le symbole des attaques des autorités algériennes contre la liberté de la presse. Ces dernières dénoncent en retour une ingérence européenne.
Quels sont les gouvernements africains les plus répressifs envers les journalistes ? Que risquent ces derniers lorsqu’il sont dans le viseur de la justice ? Et comment le droit de la presse a-t-il évolué ? État des lieux en infographies.
À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, les professionnels du secteur notent une dégradation des conditions de travail des journalistes, notamment dans des pays ouest-africains, et pas seulement ceux traversant une crise sécuritaire.
Sans grande surprise, le pays a rétrogradé au classement de la liberté de la presse depuis l’an dernier. Au-delà des récentes attaques contre certains médias, ce sont toutes les promesses de la révolution de 2011 en la matière qui ont échoué à porter leurs fruits.
L’ancienne première dame célébrait ce 30 avril la première « fête des libertés » de son nouveau parti, le Mouvement des générations capables (MGC). Un premier grand rassemblement qui a aussi permis de jauger sa nouvelle force de mobilisation sur la scène politique ivoirienne.