Deux mois après le début de la nouvelle vague d’arrestations lancée par le pouvoir – dont celle de Rached Ghannouchi, le 17 avril –, ils sont désormais 28 à être incarcérés. Tous sont des personnalités de l’opposition. Tous inculpés pour des chefs d’accusation graves. Décryptage d’une traque organisée.
Initialement prévue les 2 et 3 mai, la visite d’État du président algérien Abdelmadjid Tebboune en France aura finalement lieu durant la deuxième quinzaine de juin.
Alors que les rumeurs de remaniement gouvernemental se précisent à Tunis, le ministre des Affaires religieuses se trouve au cœur de plusieurs affaires et polémiques.
Crise ouverte avec Paris, expulsions de journalistes français… Alors qu’il est censé prendre à bras le corps l’urgence sécuritaire, le régime de Ouagadougou s’engage dans de stériles combats, selon Adrien Poussou, ex-ministre centrafricain.
Le projet de loi renforçant le contrôle des médias et les sanctions prévues contre les journalistes a été examiné en début de semaine au Sénat. Il devrait être voté le 13 avril.
Votée par l’Assemblée, la nouvelle loi réglementant les médias est en examen au Sénat et devrait être rapidement adoptée. Elle prévoit un encadrement renforcé du travail des journalistes, dans un contexte déjà très mauvais pour la liberté de la presse.
Dans un rapport dévoilé ce lundi, l’organisation non gouvernementale Reporters sans frontières déplore le net recul de la liberté de la presse dans la région entre 2013 et 2023.
Le parquet a requis, dimanche, cinq ans de prison, assortis d’une interdiction d’exercer pour la même durée, contre le patron de presse algérien Ihsane El Kadi, emprisonné depuis fin décembre. Verdict le 2 avril.
Certaines utilisations de l’image du président de la transition burkinabè seront désormais soumises à autorisation. Que doivent comprendre les photographes de presse ?
La résolution du Parlement européen appelant Rabat à respecter la liberté des médias traduit la persistance d’un « besoin de civiliser » ethnocentrique.
Le projet « Story Killers » d’un consortium de journalistes révèle une campagne de manipulation orchestrée, en 2020, contre le Comité International de la Croix-Rouge et ses actions au Faso.
Plusieurs dizaines de journalistes et de militants des droits humains ont dénoncé jeudi 16 février à Tunis la politique répressive du pouvoir, visant selon eux à intimider les médias.
Le harcèlement subi par la militante Aminata Dicko depuis son intervention à l’ONU et son accrochage avec Abdoulaye Diop a fait réagir jusqu’au Haut-commissariat des droits de l’Homme. Au Mali, la liberté d’expression de la société civile exclut d’aborder certains sujets.
Les médias burkinabè ne cachent pas leur préoccupation face aux pressions des autorités de la transition. Le 1er février, ils ont publié un éditorial commun pour défendre leur profession.
Arrêtée en Tunisie alors qu’elle tentait de prendre l’avion pour Paris, la militante franco-algérienne risquait d’être expulsée vers l’Algérie, où elle fait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire. Elle a finalement pu décoller pour l’Hexagone.
Au Cameroun, le directeur de la radio Amplitude FM était porté disparu depuis plusieurs jours. Son corps a été retrouvé le 22 janvier au matin. Une enquête a été ouverte et plusieurs associations de journalistes dénoncent un « assassinat ».
Arrêté à la fin de décembre, le directeur de l’agence Interface Médias est accusé par la sécurité intérieure « de se livrer à des activités susceptibles de porter atteinte à la sûreté de l’État et sa stabilité ».
Médias publics tenus d’une main ferme par l’exécutif, médias privés qui peinent à sortir de la culture du buzz. Comment expliquer la crise que traverse la presse tunisienne ? Analyse.
Le directeur de la station algérienne Radio M et du site d’information « Maghreb Émergent », Ihsane El-Kadi, interpellé vendredi 23 décembre, a été formellement placé en détention provisoire ce jeudi.
Après être intervenu sur la chaîne YouTube d’un activiste sénégalais hostile au pouvoir, le journaliste Pape Alé Niang a vu sa mise en liberté sous contrôle judiciaire révoquée.
Moins d’une semaine après sa remise en liberté sous la pression de la profession et des défenseurs des droits, un juge sénégalais a ordonné mardi 20 décembre le renvoi en prison du journaliste.
Pour avoir publié un bilan peu flatteur de la première année au pouvoir de Najla Bouden, le directeur de Business News a été entendu plusieurs heures par la justice. De quoi craindre, pour la liberté de la presse, une application inquiétante du décret-loi sur la cybercriminalité de septembre.
L’Afrique est particulièrement touchée par les coupures d’internet, qui surviennent souvent en période d’élection ou de crise politique, et sur ordre du pouvoir. En vertu du droit international, les opérateurs télécoms ont pourtant le devoir de s’y opposer.
Il est l’un des rares médias francophones encore ouvert à l’opposition. Mais, criblé de dettes, ce titre emblématique risque bien de disparaître dans les prochains mois.
Le journaliste indépendant, collaborateur de Libération, du Point et de Jeune Afrique, est retenu au Mali par un groupe jihadiste depuis un an. À ses proches qui veulent « faire du bruit » pour cet anniversaire, le président français a assuré que Paris était pleinement mobilisé pour mettre un terme à « l’insupportable séquestration » d’Olivier Dubois.
La procédure de dépôt de bilan du quotidien a été lancée le 6 avril. Les intellectuels dénoncent la fin de l’un des derniers médias critiques du pouvoir.
Face à la multiplication des fake news et des théories du complot, les autorités ivoiriennes veulent modifier le cadre juridique de la presse et de la communication audiovisuelle. Influenceurs, blogueurs et cyber-activistes craignent pour leur liberté d’expression.
Arrêté à Kinshasa en début de semaine, le journaliste congolais Sosthène Kambidi est accusé d’association de malfaiteurs et de terrorisme. Les autorités veulent qu’il livre ses sources dans l’enquête sur l’assassinat des experts de l’ONU en 2017.
Face aux critiques, le ministère public a assuré lundi que le procès du journaliste marocain, condamné à cinq ans de prison pour « agression sexuelle » et en grève de la faim depuis 96 jours, avait été « équitable ».