La justice marocaine a condamné vendredi le journaliste Soulaimane Raissouni à cinq ans de prison pour « agression sexuelle » en son absence car il est en grève de la faim depuis 93 jours.
Les radios RPA et Izamba et la télévision Renaissance ne peuvent désormais plus diffuser leurs programmes depuis Kigali, où ces médias burundais en exil avaient trouvé refuge. Une interdiction non-officielle, tout comme l’était leur autorisation de diffuser.
Le politologue Oswald Padonou s’alarme de la dégradation de la situation des médias dans son pays, qui a reculé de dix-sept places dans le classement 2020 de la liberté de la presse établi par RSF.
Si Noël a été marqué par la libération tant attendue de quatre journalistes burundais, le bilan 2020 de Reporters sans frontières n’autorise qu’un enthousiasme modéré.
Les professionnels des médias au Mali se sont inquiétés dimanche des menaces que fait peser selon eux sur la liberté de la presse la restauration de l’état d’urgence, annoncée vendredi dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Le pouvoir algérien resserre l’étau sur la presse indépendante, qui résiste tant bien que mal à la dégradation des conditions de travail et aux contraintes financières.
Décédé ce 28 novembre à 83 ans des suites du Covid-19, le patron de presse a largement contribué à la modernisation du paysage médiatique au Maroc à la fin des années 1990.
La Haute autorité béninoise de l’audiovisuel et de la communication met en garde les organes de presse en ligne. Tournant autoritaire ou légitime régulation ?
La nomination de Larbi Ounoughi à la tête de l’Agence nationale d’édition et de publicité (Anep), dans un contexte tendu entre le pouvoir et une partie des médias algériens, est le prélude à une large réforme du secteur.
La justice burundaise a condamné à deux ans et demi de prison quatre journalistes arrêtés le 22 octobre alors qu’ils couvraient l’incursion de rebelles burundais venus de la République démocratique du Congo (RDC) voisine, a-t-on appris de source judiciaire et d’un témoin.
Le nouveau président algérien Abdelmadjid Tebboune souhaite tourner la page des années Bouteflika. La relation entre le palais présidentiel et les médias algériens se détend, même si les médias les plus critiques restent à l’écart de cette main tendue.
Le média indépendant égyptien Mada Masr a annoncé dimanche 24 novembre faire l’objet d’une perquisition dans ses locaux au Caire, au lendemain de l’arrestation de l’un de ses journalistes.
L’Assemblée nationale du Burkina Faso a adopté vendredi 21 juin un nouveau code pénal condamnant de peines allant jusqu’à 10 ans de prison la diffusion d’informations sur les opérations militaires. Une réforme dénoncée par des journalistes et des ONG, qui la jugent liberticide.
Reporters sans frontières s’interroge sur le blocage du premier site d’information francophone algérien, TSA-Algérie. En coulisses, nombre de journalistes s’inquiètent du tournant répressif de ces dernières semaines.
Il devait s’agir de l’ultime renvoi du procès d’Amadou Vamoulké. Pourtant, à l’issue d’une nouvelle audience, ce vendredi 1er mars, un 17e renvoi a été prononcé au 1er avril prochain. Plusieurs ONG et parlementaires français dénoncent sa détention « illégale » et « arbitraire ».
Macky Sall a revendiqué dimanche soir, par la bouche de son Premier ministre, sa victoire dès le premier tour de la présidentielle. Un scénario impossible, selon Thierno Bocoum, responsable de la communication de la coalition d’Idrissa Seck.
Il avait été arrêté en 2017 pour avoir projeté des vidéos hostiles au pouvoir dans un lieu public. Après 17 mois de détention préventive, il a été libéré mardi, a annoncé son avocat.
Les détenteurs du pouvoir veulent-ils museler les journalistes, les transformer en flatteurs invétérés et en griots chargés d’applaudir et de valider tout ce qu’ils déclarent ? Pour le journaliste Tshitenge Lubabu M.K., la presse doit être libre, et non aux ordres.
Adlène Mellah, directeur des sites Algérie Direct et Dzair Presse, fait partie des quatre journalistes algériens qui risquent jusqu’à cinq ans de prison pour des affaires liées au délit de presse, pourtant dépénalisé en Algérie depuis 2012.
Mimi Mefo, célèbre journaliste anglophone du Cameroun récemment écrouée à la prison de Douala, devrait comparaître le 12 novembre devant le tribunal militaire. Elle encourt la prison à vie. Des associations de journalistes et des acteurs de la société civile réclament « sa libération immédiate ».
Le procès des deux journalistes poursuivis pour diffamation et atteinte à la vie privée suite à des plaintes du patron de la chaîne Ennahar TV et du préfet d’Alger, s’est tenu sous haute sécurité le 8 novembre au tribunal d’Alger. Ils ont été remis en liberté en attendant un complément d’enquête.
Le procès des quatre journalistes algériens inculpés pour « diffamation », « insultes » et « atteinte à la vie privée » s’ouvre jeudi 8 novembre à Alger. En détention depuis le 22 octobre, ils encourent jusqu’à cinq ans d’emprisonnement. Le point sur une affaire qui inquiète au-delà des frontières algériennes.
Riyad a admis, samedi 20 octobre, que le journaliste saoudien Jamal Khashoggi avait bien été tué à l’intérieur du consulat d’Arabie saoudite à Istanbul. L’affaire, qui suscite un tollé mondial, a terni l’image du royaume au point que le prince héritier Mohamed Ben Salman (MBS) s’en trouve fragilisé.
Les révélations, rumeurs et « fake news » se succèdent dans « l’affaire Khashoggi », du nom de ce journaliste saoudien porté disparu depuis le 4 octobre après avoir franchi le seuil du consulat d’Arabie saoudite à Istanbul.
Il y a cinquante ans, le pays devenait indépendant et portait à sa tête Francisco Macías Nguema. S’ouvrait alors une décennie de terreur à ce jour peu documentée.
Deux journalistes de la Radio télévision nationale du Congo (RTNC), qui avaient couvert la conférence d’un opposant à Joseph Kabila, ont été licenciés pour ne pas avoir respecté la « ligne éditoriale » de la télévision d’État.